lundi 8 décembre 2025
[Enquête] — Le Concile de Trente a-t-il interdit la polyphonie ? – IV – Applications et désobéissances (16-17)
Le contenu de la playlist s'éclairera au fil de votre lecture, mais il sera aussi commenté dans le dernier épisode.
N'hésitez pas à cliquer sur les liens au fil de cette notule, ils s'ouvrent dans une nouvelle fenêtre renvoient pour la plupart vers des sons qui permettent d'avoir une vue rapide du répertoire dont il est question, ou d'incarner davantage les notions techniques.
Pour que cette notule demeure intelligible et ne ressemble pas à une prière de curé pré-Concile, je vous engage à lire les précédents épisodes :
→ II – Les véritables recommandations de la Commission des Cardinaux (7-11)
→ III – Lever le voile sur les légendes (12-15)
16. Applications régionales
On a donc une affirmation qui n'est pas fausse mais plus subtile qu'initialement énoncée ; et une autre qui paraît simplement inventée. Mais je ne vais pas vous tenir quittes à si bon compte. Car l'application des décrets du Concile et des recommandations de la Commission des Cardinaux était confiée aux Synodes Provinciaux pour en fixer des modalités concrètes… et il s'agissait ensuite de les faire respecter.
Qu'est-il donc concrètement arrivé ?
a) En Italie
En Italie, l'application se fait dans chaque principauté individuellement, mais sans grande difficulté ; ce fut plus lent à Milan par exemple, où la tradition rituelle était particulièrement ostentatoire et sophistiquée. Dans l'ensemble néanmoins, il n'y eut pas de réticence majeure dans la Péninsule.
Les cardinaux de la Commission mettent très concrètement à l'épreuve les œuvres de leur temps : d'après une source indirecte, le 28 avril 1565 Vitelli convoque dans son palais plusieurs chanteurs de la Chapelle pontificale afin de lui faire entendre plusieurs messes et de pouvoir mesurer l'intelligibilité du résultat. [Je vous donne la source pour que vous en jugiez : dans l'ouvrage d'un jésuite, l'auteur raconte qu'un autre prêtre de la Compagnie a reçu l'anecdote de Palestrina lui-même. Donc potentielles déformations successives.]
Le cardinal Borromée n'est pas en reste, et passe tout de bon commande. D'une part à Nicola Vicentino, maître de chapelle à Vicence, le probable compositeur derrière le nom que Borromée lui donne (« don Nicola della chromatica », autrement dit « sieur Nicolas de la Maison qui met des dièses et des bémols partout »), représentant du style le plus sophistiqué. Nous ne savons pas si le musicien s'est exécuté, nous n'avons trace ni de sa réponse ni de la messe. D'autre part à Vincenzo Ruffo, maître de chapelle à la cathédrale de Milan. Celui-ci rapporte ses difficultés dans la dédicace liminaire (à l'humaniste milanais Antonello Arcimbaldo) de son livre de messes publié en 1570 :
Et l'on sent une inflexion aussi chez les autres compositeurs de la Péninsule, y compris chez les superstars comme Palestrina ou Lassus (en poste à Munich, et qui de là a beaucoup parcouru les cours du Nord de l'Italie dans les années 1570-80).
b) En Espagne
Charles Quint et Philippe II se montrent zélés en apparence dans l'application des décrets du Concile, mais en réalité, tout se déroule plus progressivement, et les aspects musicaux sont encore débattus en 1582 lors d'un énième concile provincial à Tolède.
L'idée reste toujours la même en ce qui concerne la musique :
c) En Angleterre
Après la parenthèse de la réaction catholique de Mary Tudor (1553-1558), les Anglicans reprennent le pouvoir, et par conséquent les injonctions du Concile sont sans effet. Pour autant, il semble que l'enjeu de compréhension du texte affleure très fortement là-bas aussi.
La musique catholique continue cependant d'exister dans un cadre privé, et des compositeurs superstars comme William Byrd ou Thomas Morley composent pour les deux cultes.
Le second, dans Plain and easy introduction to music (« Introduction simple et facile à la musique », 1597), est assez clair sur sa conception post-tridentine du chant sacré !
Autrement dit : le texte prime tout, et les fanfreluches musicales sont licites à la prime condition qu'elles attirent l'attention sur les paroles sacrées, et certainement pas qu'elles les habillent, pour ne pas dire qu'elles les travestissent.
d) Dans le Saint-Empire
Avant le Concile, l'empereur Ferdinand avait proposé de permettre de célébrer les offices en langue vernaculaire – pratique dont les cardinaux ont répété l'interdiction. Dans la pratique, devant l'attachement des fidèles à leurs habitudes, de même que Luther avait dû concéder qu'on conserve le décorum de la messe catholique dans les paroisses les plus conservatrices, de même les autorités catholiques germaniques laissent chanter des cantiques allemands – en lieu et place du Credo, de l'Offertoire et de la Communion, rien que ça ! Autant ne pas (re)créer de troubles pour si peu.
e) En France
Pour des raisons de politique intérieure (en pleines guerres de religions), la France retarde dans un premier temps l'application des recommandations du Concile, afin de ne pas aviver les antagonismes. Les décrets n'y sont d'ailleurs jamais officiellement reçus, précise Pierre Gaillard.
On trouve cependant de nombreuses traces de consignes d'application des règles musicales issues du Concile.
Le document le plus probant serait une ordonnance d'Henri III (du 1er janvier 1587) dans laquelle il enjoint les musiciens de la chapelle royale à respecter les usages du rite romain, notamment en ce qui concerne la musique (plain-chant, cf. ci-après). Ce serait le témoignage de la volonté royale d'application des règles du Concile.
Comme ce sont deux historiens du XIXe siècle, prudence, d'autant que le premier (dont le second tient peut-être sa science) est même surtout connu pour ses arrangements sans foi ni loi — la première française du Freischütz se fit ainsi sous la forme de Robin des Bois ! (J'adorerais entendre ça, évidemment.)
On se consolera avec les commentaires du Provincial des Jésuites au Collège de Paris.
En 1576 :
| Le faux-bourdon ? |
| Pour situer : le bourdon n'a pas de lien fort avec le faux-bourdon : c'est un procédé musical qui consiste à conserver une basse identique pendant une longue section musicale, voire tout un morceau — c'est le principe de la vielle à roue, par exemple, qui dispose d'une note-bourdon sur laquelle on ajoute des mélodies, ou, hors tradition européenne, du chant diphonique mongol dans lequel, à une note longue émise par les cordes vocales, on ajoute des notes harmoniques sélectionnées par la langue contre les dents. Le faux-bourdon qui nous intéresse est à l'origine une improvisation sur du plain-chant. On prend une mélodie de chant grégorien ou de néo-grégorien (ces mélodies pouvaient être composées récemment), qui se chante à l'unisson (en plain-chant, donc), où tout le monde (chœur exclusivement masculin ou exclusivement féminin, en général) fait la même note en même temps. Le faux-bourdon consiste à ajouter par-dessus des lignes de chant nouvelles, mais sur le même rythme. Autrement dit, on transforme une ligne mélodique nue en accords. Exemple ici. C'était considéré, jusqu'assez loin pendant le XIXe siècle où l'on avait perdu trace du grégorien et où l'on retrouvait les mêmes débats, comme une façon décente de jouer de la musique d'église, propre au recueillement et à l'élévation de l'âme, par opposition à la musique-pour-musiciens ostentatoire. On ne considère pas les compositions en accords comme polyphoniques (car le rythme des différentes voix est identique). C'est un chant homorythmique et syllabique, tout à fait conforme aux souhaits du Concile. |
Et en 1578, même source :
| Le motet ? |
Au sens large, le motet désigne une pièce chantée (enfin, il a existé des motets instrumentaux, mais ce sont des exceptions) à caractère sacré, mais dont le texte ne fait pas partie de l'office — tiré des Écritures, notamment des Psaumes, ou même un texte de dévotion écrit récemment. Ici, l'idée est que l'on supprime, comme pour les tropes et séquences, ce qui n'appartient pas à l'ordinaire de la messe approuvé par les autorités centralisées de l'Église. |
| L'antiphonie ? |
C'est un principe fréquent, dans la musique religieuse, de faire se répondre deux parties, en général sur une matière musicale ressemblante : soliste et chœur, petit chœur et grand chœur, double chœur… Au XVIIe-XVIIIe s., on rencontrait ce genre de dispositif très couramment, que ce soit à Versailles ou à Saint-Thomas de Leipzig — ça s'entend bien dans la Passion selon Matthieu de Bach par les English Baroque Soloists dans leur première version, chez Archiv. Le dispositif de l'antiphonie était apprécié post-Trente, parce qu'il permettait de faire circuler de la matière musicale, comme la polyphonie, mais d'une façon qui permettait clairement d'entendre les mots, et de les mettre en valeur par l'effet d'écho. (Et cela, outre l'aspect pratique de la répartition de la tâche d'apprentissage dans les communautés religieuses, avec un soliste tournant qui apprend la musique et enjoint les autres à répéter. J'imagine aussi que ce pouvait symboliser l'assemblée des fidèles. Quelqu'un a forcément théorisé autour de ces choses.) |
En 1585, le Provincial insiste :
(Je vous fais grâce des « s » longs pour cette fois, parce que je trouve la langue étrangement peu typée, je me demande s'il ne s'agit pas davantage d'une glose de ma source que d'une retranscription exacte.)
(Il y a donc des fêtes de « seconde classe ». Les saints patrons concernés en seront enchantés — mais ils le savent peut-être déjà, s'ils n'ont qu'un strapontin derrière un pilier dans l'auditorium où Bach joue une fugue qui ne s'arrêtera pas avant la Fin du Temps.)
Le reproche de la répétition, dans les recommandations du Concile, insistait plutôt sur la perte de compréhension lorsqu'un membre de phrase détaché est répété plusieurs fois.
Ici, la critique se concentre plutôt sur l'opulence superfétatoire de musiques trop longues (notamment du fait de ces répétitions), qui attirent trop l'attention sur elles-mêmes.
On note au passage le taquet à Roland de Lassus (Orlando di Lasso en italien, d'où « Orlande »), qui a pourtant suivi l'évolution du Concile, mais est présenté – peut-être à cause des œuvres plus anciennes qui circulent – comme un exemple de dépravation musicale. Par ailleurs, ses messes déjà en circulation utilisaient en canevas des thèmes issus de chansons profanes, chose expressément prohibée…
Le Visiteur de 1588 parle de l'obéissance des chanteurs à un maître de chapelle qui doit être le garant des règles. Et ajoute qu'il est défendu de chanter ou de composer des œuvres musicales sans l'assentiment du recteur du Collège ! Il interdit même les instruments, ce qui témoigne d'un peu de zèle par rapport à la lettre des conclusions du Concile et de la Commission des Cardinaux.
Et précise de façon circonstanciée la manière de chanter à l'Office des Ténèbres et à l'Office des Défunts – grégorien et faux-bourdon essentiellement, bien sûr.
Pour le reste, il répète à peu près mot pour mot le Décret du Concile :
Et de réitérer par ailleurs l'importance de la pudeur, de la décence, mais aussi, plus divergent, de la beauté.
Ces documents, une goutte dans l'Océan de toutes les conversations d'époque, méritaient un petit arrêt, puisqu'ils permettent d'incarner plus clairement ce processus d'adaptation.
Ils montrent d'une part la latitude des acteurs locaux : les prêtres & musiciens qui n'obéissent pas nécessairement, mais aussi leurs supérieurs qui vont parfois en deçà (« beauté » comme priorité) ou au delà (interdiction des instruments) des Décrets du Concile ; d'autre part, la progressivité de l'application de la Contre-Réforme, puisque 25 ans après la clôture des débats cardinaux, les supérieurs doivent encore répéter les grands principes et censurer de mauvaises pratiques.
17. Les manques de respect
Car, en réalité, si l'influence sur la musique polyphonique de la fin du XVIe siècle est patente, avec beaucoup plus de compositions purement syllabiques, tout ce qui s'ensuit est plus… compliqué.
D'abord, sans recherches approfondies, il est délicat de sérier la nature des influences : au début du XVIIe siècle, c'est l'engouement pour la monodie, une tendance dont il faudrait étudier le lien avec les consignes de Trente, et qui est peut-être simplement musicale. Car si elle peut sembler en conformité avec la volonté du Concile de rendre la musique sacrée plus compréhensible, la monodie devient très vite l'occasion de faire briller des chanteurs vedettes, et, dès la seconde moitié du XVIIe siècle, de façon de plus en plus ornée (et donc de moins en moins intelligible !). Tout l'aspect profane, superficiel, profusif, tarabiscoté, incompréhensible revient alors avec encore plus de force que dans la polyphonie des années 1500.
Il est ainsi tout à fait possible – intuition personnelle, je n'ai pas cherché – que le goût pour la monodie soit davantage le résultat de l'influence humaniste, qui cherchait à remettre en valeur le texte, s'incarnant notamment dans les travaux des camerate florentines, qui ont fini par inventer l'opéra, dans le but de retrouver l'exaltation du texte au moyen de la musique, à l'imitation de la tragédie grecque. Cette recherche de l'émotion s'incarnait mieux dans une voix soliste, mise à nu et accompagnée. Il est très vraisemblable que le succès de cette nouvelle méthode ait frayé son chemin, via les compositeurs, jusque dans la musique liturgique. (Et donc sans rapport avec Trente.)
Ensuite, on remarque deux phénomènes assez puissants :
¶ d'autre part l'éloignement progressif de l'esprit de Trente, au fil des deux siècles suivants.
a) Retards
On signale de longues rémanences, y compris au milieu du XVIIe siècle.
Par exemple en France, un noël Allons chercher le saint lieu était chanté sur le timbre « Pour bien chanter d'amour, il faut être amoureux / Ou satisfait, ou malheureux. »
Plus spectaculaire encore, pour la Saint-Léonard à Limoges, on signale que les fidèles (et les prêtres !) dansent en chantant en patois limousin, en guise de Gloria : « San Marceau, pregas per nous / Et nous espingerem [sauterons] per vous. »
Et ce ne sont évidemment les seuls témoignages d'emprunts de thèmes profanes, de persistance de cantiques en langue vernaculaire, de danses hymniques ou de musiques trop sophistiquées. Je cuide consacrer une petite série, en guise de spin off, à la question des noëls français, qui contiennent bien des folies ! (J'ai ainsi mis la main sur des noëls savoyards qui débutent par des insultes, ou bien sont fondés sur des chansons paillardes…) Même les plus emblématiques, comme Joseph est bien marié, Or nous dites Marie, Laissez paître vos bêtes, Les bourgeois de Châtres, À la venue de Noël, Où s'en vont ces gais bergers, Quand Jésus naquit à Noël… ne sont pas sans histoire.
Mais on pourrait se dire que tout cela a fini par s'estomper tandis que les tolérances religieuses étaient révoquées et que le contrôle politique se faisait plus étroit, au fil du XVIIe siècle.
Sans doute dans une certaine mesure, mais en réalité…
b) Désobéissances postérieures
… nenni.
L'observation de la musique liturgique, passée la réaction de la seconde moitié du XVIe siècle, montre plutôt une recherche du spectaculaire.
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En France, le motet versaillais met certes en valeur la parole, avec ses dispositifs en antiphonie soliste / chœur, mais il arrive qu'on y inclue des coloratures (longs ornements exécutés d'un seul souffle sur une même voyelle, typiques de l'esthétique de l'opera seria italien), et surtout l'amplitude, le faste de tout cela s'oppose clairement à la volonté de repousser l'esprit profane, de se défier de la beauté de la musique pour elle-même. Les solistes y brillent, les proportions en sont vastes. [péroraison du Te Deum de Charpentier]
Par ailleurs les abondantes messes d'orgue publiées montrent que le principe de l'alternatim (comme on l'a vu, à un verset du texte sacré correspond une pièce d'orgue en alternance, procédé jugé redondant et profane par Trente) est totalement la norme aux XVIIe et XVIIIe siècles. [Ave Maris Stella de Grigny]
Et que dire des Noëls ! Ces chansons non issues des Écritures continuent d'être pratiquées, avec des mélodies qui n'ont pas toujours – pas souvent ? je tenterai des hypothèses dans la notule dédiée – des origines sacrées. Les compositeurs s'en donnent à cœur joie en écrivant chacun leur variation pour orgue : Dandrieu, Daquin, Corrette, Balbastre nous ont légué des livres entiers de ces mignardises. On allait même plus loin, comme Charpentier dont la Messe de Minuit intègre des ces cantiques désapprouvés — Joseph est bien marié sert de thème pour le Kyrie, Où s'en vont ces gais bergers pour un des solos du Gloria, et ainsi de suite (onze noëls !), dans une ambiance pas très pudiquement liturgique. Non content de cet exploit, Charpentier a parachevé son audace avec ses Noëls pour les instruments, qui non seulement reprennent ces thèmes de Noëls profanes, mais en en retirant tout simplement les paroles. Je ne sais si l'idée était une exécution d'ambiance à la cours, ou pire, de jouer cela (en alternatim, j'imagine) aux moments-clefs de la messe, mais dans tous les cas, cette musique est totalement à rebours de l'idée du sacré défendue par les Pères conciliaires un gros siècle plus tôt.
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Et même en Italie, ai-je besoin de souligner l'évolution, dès la seconde moitié du XVIIe siècle, vers la fascination pour la voix solo et son agilité ? Elle se développe sur les scènes profanes avec l'opera seria, mais contamine totalement la musique sacrée, où l'on écrit précisément des cantates sur des textes de dévotion non issus des Écritures [→ Nativité d'Alessandro Scarlatti], où les solos pourront se faire en toute pyrotechnie et sans aucune intelligibilité [→ Salve Regina de Porpora]. Même pour les épisodes licites comme la séquence du Stabat Mater, ou les messes, on verse dans la surenchère de la jubilation profane – et pour tout dire assez charnelle – de la virtuosité et de la beauté des voix.
L'écriture musicale n'est pas en reste, recherchant l'audace harmonique, la surprise, la sophistication ; au tournant du XVIIIe siècle, en France, ultramontain (« de l'autre côté des Alpes ») était une insulte signifiant « contrapuntique, bizarre et modulant comme un Italien ».
On pourrait opérer sensiblement les mêmes remarques sur les musiques de l'aire germanique, où le faste des moyens et la virtuosité des réalisations paraissent très éloignées des idéaux de la Commission.
La musique et les interprètes tirent tout l'intérêt vers eux, le texte n'est plus intelligible, la recherche musicale devient très sensuelle… bref, tout ce que redoutait et indexait le Concile.
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En somme, il semble que l'influence du Concile se soit évaporée très tôt dans le domaine musical, et que les habitudes des peuples, la technicité des compositeurs et le goût des princes locaux aient totalement pris le pas sur les consignes papistiques.
Que nous reste-t-il à parcourir pour clôturer ce voyage ?
D'abord, commenter les exemples de la playlist, pour observer les compositions d'avant Trente, d'après Trente, et de plus loin dans le temps.
Ensuite, j'ai assez envie de me lancer dans une notule ou une série autour des noëls français, ces petits sacrilèges ambulants où l'on rencontre pas mal de jolies surprises, depuis les paillardises savoyardes jusqu'aux versions très littéraires de l'abbé Pellegrin (le librettiste d'Hippolyte & Aricie de Rameau, au passage – mais rassurez-vous, ses noëls sont bien meilleurs).
J'ai encore un peu de travail à fournir pour finaliser le premier et nourrir le second.
À bientôt pour les prochaines livraisons !
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Domaine religieux et ecclésiastique a suscité :
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