[PRONONCIATION-DICTION] La qualité de la langue étrangère - quels critères ?
Par DavidLeMarrec, jeudi 9 avril 2009 à :: Pédagogique - Glottologie :: #1194 :: rss
Pour en finir avec la subjectivité désordonnée.
Il est souvent question, sur Carnets sur sol, mais aussi dans de nombreuses autres circonstances , y compris professionnelles ou quotidiennes, de la qualité de la langue parlée. Pas seulement de la grammaire, mais aussi de la prononciation.
Or, on confond très souvent les critères, et on peut mélanger des choses différentes à l'importance très contrastée.
Le moment est venu pour nous d'opérer un tri pour plus de clarté pour nos lecteurs, en espérant qu'il ne se trouve pas dans nos notules endroits où, suivant une idée précise, nous n'avons pas respecté cette nomenclature a posteriori. Car les mots sont flous en la matière, et ce que nous proposons sont plus des entrées conceptuelles que des mots de vocabulaire, qui sont les nôtres et qu'on pourrait intervertir, sans doute, avec d'autres.
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Pour la qualité d'une langue parlée ou chantée, nous percevons quatre critères différents, du plus essentiel au moins essentiel (mais parallèlement du plus facile au plus difficile !). Les deux premiers concourent à l'intelligibilité, c'est-à-dire au caractère compréhensible de la parole, le deuxième et le troisième à l'idiomatisme, c'est-à-dire au respect de la langue, le quatrième étant plus de l'ordre de la coquetterie, falcultatif.
Pour plus de clarté dans nos explications, nous avons privilégié les textes en français, mais c'est évidemment valable pour toutes les langues - et au premier chef, à l'Opéra, pour l'italien, sévèrement massacré en tous lieux du monde.
Avec exemples précis et sonores, comportant comme invités : Joan Sutherland, Barbara Hendricks, Lorraine Hunt-Lieberson, Mireille Delunsch, Anna Netrebko, Charles Panzéra, Boris Christoff, Thomas Allen, Simon Keenlyside et Philip Addis.
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1. L'articulation
C'est-à-dire la clarté d'élocution. Toutes les voyelles et toutes les consonnes sont reconnaissables, ou du moins articulées de façon à ce que chacune soit identifiable au bout du compte.
C'est le plus important : être clair.
[On parle souvent d'intelligibilité sur CSS pour dire articulation, ce qui est peut-être un abus de langage, puisque l'intelligibilité dépend aussi grandement de l'accentuation. (Sinon même les Américains ne se comprendraient pas.)]
A l'Opéra, les voix placées en avant sont plus intelligibles (ce qui ne favorise pas toujours les francophones par rapport aux anglophones, mais c'est une autre histoire). On rencontre aussi des interprètes qui se font une spécialité de l'expressivité des consonnes détachées (particulièrement dans le lied), et, plus fort encore, des voyelles (Dietrich Fischer-Dieskau et Jérôme Corréas).
Bon point :
- Charles Panzéra, avec sa voix claire et placée très en avant, assez mixée aussi, représente un modèle absolu d'articulation.
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Invocation des follets chez Berlioz (Damnation de Faust).
Mauvais point :
- Lorraine Hunt-Lieberson, californienne, dispose d'une prononciation située très en arrière, ce qui rend, malgré une qualité de langue tout à fait honorable, un résultat très peu compréhensible. On ne reconnaît pas bien les consonnes et les voyelles qui se succèdent.
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Menaces à l'acte I de la Médée de Charpentier.
- Joan Sutherland, australienne. Ici aussi, mollesse des consonnes, mais le désir de posséder une voix égale, un legato parfait, une couleur homogène (jusqu'à la monochromie chez elle) tend à gommer les qualités propres de chaque timbre dans la langue d'origine. On lit d'ailleurs chez certains théoriciens du chant (la référence Miller, pour ne pas la nommer) qu'il faut procurer au [i] la quantité du [a]. Ce n'est pas forcément faux (dans une perspective issue de l'école italienne), mais le but de la manoeuvre, exercice à l'appui, est de faire sonner et résonner le [i], de façon puissante et agréable - alors qu'il est naturellement petit (tout le temps) et laid (chanté). Certains chanteurs cependant poussent la fantaisie jusqu'à émettre de façon très identiques les voyelles. On recommander aussi d'émettre un [o] dans l'aigu pour le [a], afin de ne pas ouvrir le son et de ne pas se fatiguer. Bref, autant de petits arrangements qui, appliqués avec parcimonie, peuvent débloquer des difficultés physiques, mais qui systématisés sans esprit de perspective, peuvent produire une bouillie linguistique assez rebutante pour qui n'est pas glottovore certifié.
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Le Tribut de Zamora de Gounod : « Ce sarrasin disait... »
Contrôle surprise : Que racontait la dame ?
[Sachant que c'est pire en italien.]
A force de rechercher la rondeur et la plénitude de timbre, l'individualité des couleurs naturelles de la langue disparaît, jusqu'à brouiller le message.
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2. Accentuation
Une langue, plus encore peut-être que par des timbres, se caractérise par des rythmes, des hauteurs, ce que l'on regroupe sous le terme d'accentuation. Pour être compris, il ne suffit pas d'articuler ni de faire les bonnes voyelles, il faut surtout que la langue rebondisse comme il faut. C'est ce qui fait vivre la langue et permet toutes les fantaisies expressives. (C'est aussi le seul recours pour comprendre les chaînes américaines...)
C'est le plus important, non pas pour la compréhension, mais pour le sens. Autant dire tout de suite que c'est ce à quoi nous sommes le plus sensible.
A l'Opéra, on rencontre ainsi des chanteurs moyennement beaux linguistiquement parlant, mais très expressifs grâce à leur qualité d'accentuation.
Bon point :
- Mireille Delunsch. Diction perfectible (articulation), mais grande diseuse (accentuation) !
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Début d'Iphigénie en Tauride de Gluck. C'est dit de façon relativement floue, mais l'expression, elle, est puissante.
Le français étant facile à accentuer (sans exception : la dernière syllabe, ou pénultième si "e" en fin de mot), c'est plutôt en italien (et en anglais, et en russe...) qu'on entend de mauvais élèves.
Cela dit, on a trouvé notre
Mauvais point :
- Anna Netrebko. A la vitesse où s'enchaînent les rôles de premier plan sur les scènes les plus prestigieuses - de façon un peu démesurée par rapport à son talent, certes réel -, elle n'a pas forcément le loisir d'acquérir correctement les langues les moins fréquentes de son répertoire. En français, si l'accentuation des mots reste correcte, elle ne prend appui que sur des morceaux de phrases, et tout le reste est flou, maladroit. Cela dit, ce pourrait être un contre-exemple de tout, parce que la diction est floue, les voyelles méconnaissables, et l'accent, n'en parlons même pas.
Mais prenons-le pour l'exemple d'une accentuation mal ordonnée : il ne reste plus que la musique, mais sans appui.
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« Adieu, notre petite table », air fameux de Manon de Massenet. Tantôt bien accentué, tantôt totalement... ailleurs. On aurait aussi pu prendre la Mireille de Freni, mais il n'y a pas tant de n'importe quoi que ça chez les professionnels de haut niveau.
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3. Aperture
Les linguistes parlent d'aperture, mais on peut aussi parler de couleur de voyelle. C'est-à-dire de l'ouverture exacte, de son timbre spécifique qui varie considérablement d'une langue à l'autre.
Un [a] italien n'est pas un [a] ni même un [á] hongrois, un [i] anglais, un [i] latin et un [i] slave disposent de propriétés (nasalité, constriction et stabilité, notamment) largement distinctes.
A l'Opéra, la diversité des origines de chanteurs destinés à jouer des ouvrages en toutes langues devant des publics de toutes nationalités (à présent que les carrières sont internationales, les répertoires transfrontaliers et les ouvrages joués dans la langue originale...) fait qu'on entend souvent des voyelles inexactes. Cela va de la petite déformation qui fait sentir l'étranger (un peu trop d'ouverture ou de fermeture) à l'exotique ou, pire, à la laideur (par exemple les slaves pas très bien formés au français).
Ce n'est pas le paramètre le plus important, mais il peut gâcher le plaisir s'il est trop malmené.
Bon point :
- Simon Keenlyside. Même les [é] que les anglophones ont tendance à nasaliser sont très arrondis par lui, plus articulés avec la mâchoire. Ces grandes qualités se retrouvent chez d'autres anglophones comme Allen ou Finley, et jusque dans la mélodie (les Duparc de Finley sont exceptionnels). L'équilibre vocalique du français, y compris le compromis difficile pour les francophones entre ouverture et fermeture du "e" final, est admirablement respecté.
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Début de l'acte II d'Iphigénie en Tauride de Gluck. On aurait pu prendre son Hamlet, tout aussi frappant, mais puisqu'on avait l'enregistrement sous la main...
Mauvais point :
- Boris Christoff. Sa diction est d'une clarté exemplaire, parfaitement accentuée aussi, expressive et tout ce qu'on voudra. En revanche, les voyelles ne sont pas exactes. Les nasales sont partiellement dénasalisées (on entend le [n]), et leur timbre pas toujours exact, le [i] est très plein, articulé avec la mâchoire, le "e" est toujours prononcé trop fermé, les "oi" sont un peu trop ouverts, les [a] finissent par se changer en [o], etc. Cela n'abîme absolument le texte ni la musique, l'interprétation conserve ses caractéristiques et ses qualités, mais clairement, la langue n'est pas tout à fait exacte. C'est cependant un exemple valorisant qu'on a choisi de donner pour ce défaut, parce qu'il peut produire des catastrophes assez laides (certains se souviennent peut-être de Nikitin chantant Ralph aux dernières Victoires de la Musique).
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Extraits des actes III et IV du Faust de Gounod (version Cluytens).
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4. Accent
On a réservé une place pour l'accent, si souvent convoqué pour dévaloriser une prestation. Si on le prend dans son sens le plus strict, et non au sens général de prononciation dans lequel on l'entend parfois, l'accent n'est guère qu'une somme de détail, de coquetteries pour ainsi dire, qui permettent de distinguer le natif de celui qui a appris. Un anglais formera des "t" avec la langue un peu plus en retrait dans la bouche, non pas contre les dents mais sur les alvéoles, produisant une petite expiration caractéristique ; un russe manquera ici ou là une nasale...
C'est, en soi, sans grande importance... et faute d'une attention très scrupuleuse, on est parfois totalement piégé, y compris par des artistes qui ne parlent pas la langue. (Et inversement, June Anderson qui parle tout à fait couramment le français le chante de façon franchement médiocre.)
A l'Opéra, l'accent prend une valeur très secondaire, tant il est devenu l'habitude et le moindre mal - on est loin des railleries contre l'écossaise Mary Garden venue chanter Mélisande avec, comme témoignent les petits extraits accompagnés au piano par Debussy, un français impeccable et juste quelques indices de son origine. Le caractère déformé (par rapport à la ) de la langue chantée accentue aussi cet état de fait.
Bon point :
- Philip Addis. Jeune baryton canadien anglophone, il est manifestement totalement bilingue. En tout cas, c'est le cas dans le domaine lyrique de son activité vocale. Jugez vous-même du naturel qui n'est à aucun moment pris en défaut, on croirait avoir affaire à un francophone particulièrement travailleur et inspiré.
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Extrait de l'acte II de Colombe (il chante Julien). On entend aussi Anne-Catherine Gillet et Eric Huchet lui donner la réplique. Et puis l'Orchestre de l'Opéra de Marseille dirigé par Jacques Lacombe.
Mauvais point :
- Thomas Allen. Avec une superbe diction, on entend toutefois que ça ne 'sonne' pas français : parfait, mais étranger. En grande partie à cause du placement de la voix, rond et légèrement en arrière.
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Les premières mesures chantées du Lamento de Duparc.
- Barbara Hendricks. Indépendamment de plusieurs détails perfectibles (articulation en particulier), rien qu'au timbre de la voix, on entend qu'il s'agit d'une noire américaine. On n'imagine pas une française sonnant ainsi (le rayonnement des [u] en particulier !).
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Dans la « Villanelle » des Nuits d'Eté de Berlioz. Oui, parfaitement, nous adorons cette interprétation. Nonmais.
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On retiendra donc l'importance relative de chaque critère sur la prononciation générale, et plus encore, sur la diction (c'est-à-dire la prononciation dans sa dimension interprétative).
D'autres éléments, plus proches de la technique vocale, interviennent aussi : faut-il parler du placement avant ou arrière comme une caractéristique proche de l'accent, ou bien comme une autre façon de parler de l'aperture, avec d'autres paramètres ? On l'a placé dans l'accent dans la mesure où, si cela trahit bien la nationalité, il n'y a pas d'interférence systématique avec la justesse de la couleur des voyelles.
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On a aussi souligné à de nombreuses reprises combien un interprète pouvait changer selon la langue qu'il interprète. Avec le cas emblématique de la remarquable mezzo-soprane salzbourgeoise Angelika Kirchschlager : d'une éloquence formidable en français, sobre et juste en allemand, et d'une fadeur assez scolaire en italien. Le timbre aussi subit souvent des mutations (le timbre de Dietrich Fischer-Dieskau devient blanchâtre en français), et parfois peut s'embellir hors de sa langue maternelle (José van Dam sonne mieux en français qu'en belge Mireille Delunsch sonne infiniment plus fruitée en italien qu'en français).
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Quelques modèles
Puisqu'on parle de diction française, on peut citer des français, qui viennent vous chercher avec leurs mots, sans même que vous ayez à prêter attention pour en saisir toutes les subtilités - l'évidence : Monique Zanetti, Véronique Gens, Valérie Millot, Blandine Staskiewicz, Cyril Auvity, Yann Beuron, Roberto Alagna, Gérard Théruel, Bruno Laplante, Jérôme Corréas, Jules Bastin, Alain Vernhes, etc. De surcroît, dans notre liste, que d'immenses interprètes, qui se sont servis de ce savoir-faire pour dire plus que la moyenne.
Pour l'horreur, ce n'est pas très intéressant, Netrebko en français se posait assez bien. On peut toujours trouver épouvantable, surtout si on se rend du côté d'amateurs peu scrupuleux ou un peu paumés...
Mais rendons plus que tout hommage à des étrangers virtuoses, qui sont nombreux, surtout chez les anglophones : Anna-Caterina Antonacci (dans ses bons jours), Angelika Kirchschlager, Howard Crook, William Burden, Simon Keenlyside, Thomas Allen, Philip Addis, et un certain nombre d'autres, tous capables de produire une proximité incroyable avec la langue française (et souvent avec d'autres).
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Pour finir
Un insolite délicieux. William Burden, dont on sent bien, malgré son français littéralement extraordinaire, qu'il n'est pas né dans un pré hexagonal. Et pourtant, et pourtant... est-ce vraiment de l'accent ? Non pas de l'accent idiomatique, mais de l'accent idiosyncrasique, dans ce cas.
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Vous remarquerez les [i] serrés, tout à fait français. Et aussi ces bizarreries venues d'on ne sait où. C'est même un peu trop incarné pour Pelléas, ce français d'une clarté si resplendissante. James Levine dirige (superbement) ce quatrième acte, et Anne-Sofie von Otter, qui donne la réplique, remplit parfaitement les critères essentiels d'articulation, d'accentuation et d'aperture, à défaut de disposer ici d'une jolie couleur vocale.
Il s'agit d'une radiodiffusion du Met de New York, datant de février 2005. Un incunable très précieux.
Carnets sur sol espère que ce voyage aura permis de mettre un peu de clarté dans les termes, et que les nombreux exemples auront éclairé plutôt que noyé le propos.
Bonne journée !
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Mise à jour du 15 avril 2009 :
Cas pratique.
Pourquoi Inva Mula (pourtant de nationalité française depuis assez longtemps) est-elle incompréhensible ?
J'ai une autre explication, plus rationnelle, à propos de la diction d'Inva Mula. Elle est issue des choeurs de l'Opéra de Paris, dont il semble que la formation linguistique ait lieu en plein air, non loin d'Oulan-Bator.
C'est d'abord un problème linguistique (bien que l'albanais soit une langue autonome dans le groupe indo-européen, sa technique est très slave-de-l'Est, pour ne pas dire tout de bon russe, en fait), qui la fait naturellement articuler assez en arrière. Comme le français est une langue au contraire placée très en avant, ça rend tout de suite difficilement compréhensible.
Avec une très bonne prononciation et une articulation très correcte, Lorraine Hunt-Lieberson était ainsi difficile à comprendre en Médée, simplement à cause de cette hauteur d'articulation.
Ensuite, oui, un problème physique, la hauteur et la rondeur sont des facteurs de diminution de la clarté des voyelles et d'amoindrissement des consonnes.
Enfin, je crois qu'elle cherche surtout à produire quelque chose de lumineux et de ductile, et que la diction s'en ressent parce qu'elle n'est pas prioritaire pour elle - même si dans sa Marguerite de l'été dernier à Orange, elle faisait des efforts ostensibles dans les récitatifs.
Ca dérive d'une vieille tradition du chant depuis Duprez, la couverture des aigus. On modifie les voyelles pour protéger la voix dans le haut de la tessiture, seulement poussée avec trop de zèle par beaucoup de professeurs, ça conduit à produire de la bouillie. (Mais c'est aussi la faute des compositeurs qui ont écrit des tessitures trop tendues pour être articulées correctement.)
Tout cela étant perfidement glissé, je dois dire que j'ai beaucoup d'admiration et de respect pour Inva Mula, qui a quand même défendu un certain répertoire français (et en particulier les oeuvres méconnues de Bizet) avec beaucoup de constance, et une vraie qualité vocale. Même si ce n'est pas franchement le type de voix que je cours voir par goût personnel.
Initialement posté chez Bajazet.
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Mise à jour du 28 septembre 2009.
Une question annexe autour de ces répartitions des paramètres d'intelligibilité :
Pourquoi les aigus chantés sont-ils peu compréhensibles ?
On n'abordera donc ici que la question de l'articulation dans les aigus.
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On voit quatre raisons :
1) La proximité du spectre sonore de la voix parlée rend les graves plus intelligibles, notre oreille retrouve ses marques, alors que l'aigu change la tessiture et les mécanismes de production.
2) Les caractéristiques physiques du son ont aussi leur importance : les consonnes (plus aiguës que les voyelles) sont partiellement absorbées par les harmoniques des notes plus hautes.
3) Par ailleurs, le type d'émission vocale change dans l'aigu. Par exemple, le changement de mécanisme (on bascule en voix de tête pour les hommes) ou la couverture des sons modifient considérablement l'aspect des voyelles, qui deviennent facilement indifférenciées lorsqu'on écoute trop les professeurs de chant les plus épris d'homogénéité vocale.
Cela explique qu'une soprane ou un ténor, bien que peu puissants dans les graves, y seront tout de même plutôt plus intelligibles.
4) Autrement, les voix d'homme sont plus intelligibles que celles de femme parce qu'elles utilisent la voix de poitrine, plus stable, moins "flottante". La voix de femme est en quelque sorte au degré supérieur de la voix d'homme : voix de poitrine pour l'extrême grave, voix de tête pour l'essentiel de la tessiture, voix de flageolet pour le suraigu.
Commentaires
1. Le jeudi 9 avril 2009 à , par Morloch :: site
2. Le jeudi 9 avril 2009 à , par Wolferl
3. Le jeudi 9 avril 2009 à , par Inactuel :: site
4. Le jeudi 9 avril 2009 à , par DavidLeMarrec
5. Le vendredi 10 avril 2009 à , par Wolferl
6. Le vendredi 10 avril 2009 à , par DavidLeMarrec
7. Le lundi 13 avril 2009 à , par Inactuel :: site
8. Le lundi 13 avril 2009 à , par DavidLeMarrec
9. Le lundi 13 avril 2009 à , par lou :: site
10. Le mardi 14 avril 2009 à , par DavidLeMarrec
11. Le lundi 19 janvier 2015 à , par Janine Gallet :: site
12. Le lundi 19 janvier 2015 à , par DavidLeMarrec
13. Le dimanche 21 février 2021 à , par David
14. Le dimanche 28 février 2021 à , par DavidLeMarrec
15. Le mardi 2 mars 2021 à , par libre-de-nom
16. Le mercredi 3 mars 2021 à , par DavidLeMarrec
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