dimanche 30 décembre 2007
CSS thésaurise depuis un bon moment des enregistrements libres de droits du Concertgebouw des années trente à cinquante. Nous souhaitions le proposer, comme il en fut pour Mahler et pour Wagner, en anthologie - éventuellement limitée aux témoignages de Beinum -, mais le répertoire devient si immense, et contient de tels bijoux, qu'il ne nous est plus possible de le proposer en une fois.
Ainsi, en écho à notre satisfaction de rencontrer une version de la Quatrième Symphonie de Tchaïkovsky à notre goût énoncée sur Diaire sur sol, en voici une autre qui nous séduit au moins autant. Mais celle-ci libre de droits.
Description et mise à disposition sur nos serveurs.
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Furieux contre la légèreté de la documentation des lutins, qui n'avaient su trancher ce point, nous nous sommes replongés dans les abîmes du CPI. Et grâce aux articles L. 113-2 et suivants, nous tenons la réponse.
Les deux mises à jour sont soulignées.
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mercredi 26 décembre 2007
Singulier vertige à l'écoute de ce concert des Proms de Mariss Jansons - à la tête de son Philharmonique de Saint-Pétersbourg. Un programme traditionnel à l'extrême : Ouverture / Concerto / Symphonie, avec des choix extrêmement prévisibles : Gazza Ladra (« Pie voleuse ») de Rossini, Deuxième concerto pour piano de Rachmaninov, Cinquième Symphonie de Chostakovitch. Dans une conception parfaitement réussie, sans la moindre baisse de tension - ce qui se révèle toujours délicat dans les méandres de la symphonie chostique. Tout concourt à ce but, comme une nécessité générale. Admirablement mené, avec une absence de gêne dans la générosité en décibels.
Public à bon droit enthousiaste. Viennent les bis (il en donne trois). Et surtout celui-ci.
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Après la télédiffusion des représentations de Caen de ce saint Alexis, puis l'exécution à Paris, CSS, à défaut de disposer du temps de réaliser un produit finit, propose quelques pistes sur DSS.
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lundi 24 décembre 2007
A défaut d'avoir présenté les choses de façon méthodique, voici toujours la sélection de DSS.
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La lecture se trouve aujourd'hui sur DSS.
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Afin d'illustrer notre brève généralité sur Rousseau (juillet 2006), voici une fort belle version du domaine public, enregistrée en avril 1956, admirablement chantée.
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dimanche 23 décembre 2007
Une synthèse simple pour connaître ce que vous êtes en droit de copier et diffuser gratuitement, sans vous plonger dans le Code de la Propriété Intellectuelle (CPI - attention, droit français uniquement). Avec une incursion facultative dans le droit européen, et une réflexion sur les usages.
En bas de page, vous trouverez un récapitulatif pratique des vérifications à effectuer. On a fourni le plus de précisions utiles possibles pour ne pas se tromper, mais en suivant une procédure simple, on peut se rendre droit au but.
Vous pouvez retrouver aisément cette notule par l'adresse suivante : http://musicontempo.free.fr/droits.html .
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Pour cela, voir dans la rubrique Astuces de CSS.
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jeudi 20 décembre 2007
CSS imagine à présent qu'ayant digéré l'ensemble des oeuvres de Mahler et Wagner proposées à l'écoute, on trouvera nos lecteurs tout disposés à souffrir quelques nouvelles friandises.
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Le concerto pour violoncelle de Dvořák représente un petit bijou rhapsodique, dont les mérites sont bien connus, pilier incontournable du répertoire de l'instrument.
Des thématiques folkloriques s'y enfilent, s'y prolongent, tout à tour sur le mode lyrique, le mode dansant, le mode élégiaque.
De ce point de vue, le premier et le troisième mouvement semblent se répondre - ce dernier semblant un écho animé et dansant de l'esprit plus mélancoliquement contemplatif d'un premier mouvement comme abîmé dans la contemplation de paysages démesurés et inviolés.
La richesse de la section initiale est sans doute supérieure aux deux autres, par sa variété de ton, qui produit avec un sens stupéfiant de la transition les mutations du thème, exposé sans ostentation au travers d'un grand nombre d'affects différents. On ne s'étend pas sur le dernier mouvement qui est son pendant évident, en légèrement plus bref (hélas) et plus vif.
Le deuxième mouvement se montre, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, d'une grande pudeur de ton, malgré les épanchements écrits. Son discours si modeste semblerait même, lors de l'écoute rapide, étonnamment discret, presque insaisissable thématiquement - ce que l'écoute attentive dément vigoureusement, bien entendu. Sans doute sera-ce en raison du partage très généreux avec l'orchestre - le soliste s'y trouve constamment soutenu par des contrechants très audibles, notamment aux bois. Ou peut-être également par contraste avec l'expansivité exceptionnelle des deux autres parties - ce qui semblerait un mouvement lent éloquent ou émouvant dans un autre concerto pourrait alors paraître dans celui-ci comme doté d'une honnête réserve.
Chef-d'oeuvre, donc. Que les lutins de CSS livreront ainsi avant Noël.
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mardi 18 décembre 2007
Etrange impression en visionnant des témoignages de Mravinsky dans ses répertoires d'élection.
Une attitude proprement démiurgique. Par moment cessant totalement de battre la mesure (mais sans l'ostentation humoristique de Rozhdestvensky, bien évidemment), n'esquissant pas un geste devant un déchaînement sonore programmé par lui en amont du concert ; juste une indication de départ, simple, seule, précise, qui produit comme par magie un effet disproportionné à l'autre bout de l'orchestre.
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Ce n'est décidément pas un vain mot que l'inspiration de Mahler (le plagiat disent les plus féroces) par les esquisses inédites laissées par son ami. Tout le scherzo est fondé sur un motif quasiment identique aux agitations de la seconde partie de la Deuxième Symphonie (de Mahler : dans le scherzo et le final).
Cependant, la pensée est tout autre ;
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dimanche 16 décembre 2007
Le poids du support, encore, toujours.
CSS ayant pris trop d'ampleur dans notre activité, et devant l'impossibilité que nous avons rencontrée à en alléger le fonctionnement avec des catégories spécifiques qui seraient traitées avec plus de désinvolture, nous avons franchi il y a quelque jours le pas auquel nous avons longtemps pensé.
Un espace pour la prise de notes (presque) brute ; plus fréquentes, sans apprêts. Manière de brasser de la matière sans contrainte de forme ni de finition.
CSS reste bien sûr notre port ; DSS n'en représentant que la coulisse inachevée.
Ce qui devrait nous permettre de préparer plus tranquillement les notes les plus longues, avec ces amusettes en parallèle.
Diaire sur sol ouvre ses portes : http://operacritiques.free.fr/dss/.
L'accès direct est possible par la colonne de gauche de CSS.
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samedi 15 décembre 2007
Des liens vers les enregistrements libres de droits (les nouveautés sont indiquées).
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Une série de concerts proposés à la réécoute sur le site de la radio canadienne.
On y trouve quelques raretés, notamment la Première Symphonie de Méhul. Considérant la comparaison récurrente (et pas dépourvue de fondement) avec Beethoven [1], l'expérience sera intéressante pour qui voudra s'en faire une idée.
On entend ces concerts ici.
[1] Tous deux se situent à l'exacte charnière du classicisme et du romantisme. Beethoven, encore classique avec sa musique de chambre et ses concertos, mais tout de bon romantique avec ses symphonies et son opéra (pour faire très vite) ; Méhul, encore classique avec ses opéras comiques (et opéras-comiques), mais déployant des couleurs et des affects déjà ailleurs avec son Joseph en Egypte.
Chez les deux, des formes héritées (le concerto, la sonate de chambre chez le premier ; l'opéra comique de Dauvergne, Philidor, puis Monsigny et Grétry chez le second) qui peuvent être traités avec une couleur mélancolique et une gravité inusitées.
De même que chez Beethoven, le Joseph de Grétry trouble une grammaire qui demeure classique, mais se pique à l'occasion de grandeur, mêle simultanément les sentiments simples du discours classique, introduit une mélancolie véritable et non plus putative dans le ton.
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mercredi 12 décembre 2007
Il arrive - tout est possible - que les proverbes se montrent avisés.
Celui-ci, quoique banal, nous a paru présenté de façon fort piquante.
Si la pierre donne sur la cruche, tant pis
pour la cruche. Et si la cruche donne sur la pierre, tant pis pour la cruche.
(Proverbe espagnol, notamment cité en Don Quichotte, I, III, 20.)
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mardi 11 décembre 2007
Ce soir à partir de 19 heures, soirée Marschner sur France Vivace.
Non que ce soit une programmation plus excitante que le tout-venant de Vivace, toujours très stimulant, mais il en avait été question sur CSS - ce sera l'occasion de prolonger.
Les deux autres opéras les plus célèbres de Marschner, Hans Heiling (version Keilberth, avec Hermann Prey), et l'Ouverture de Der Templer und die Jüdin (« Le Templier et la Juive »). Le Grand Trio n°7 (Op. 167). Et deux lieder, dont un Roi de Thulé (par Olaf Bär et Helmut Deutsch).
Le livret de Hans Heiling est disponible sur la Toile, mais sans traduction :
Un montage avec Babelfish est toujours possible, mais jamais très probant...
Pour ceux qui ne seraient à l'écoute en temps et en heure pour Hans Heiling (qui n'est ni le plus rare, ni le plus piquant, ni le mieux exécuté de cette soirée), le rattrapage est possible à tout moment grâce à Opera Today qui propose en permanence la même version. [Lisible avec Winamp sur PC, ou VLC pour tous systèmes d'exploitation.]
En revanche, toujours dans la veine fantastique, CSS avait proposé au téléchargement son opéra le plus célèbre, Der Vampyr, mais avec bien entendu la possibilité de consulter un livret bilingue germanique / roman.
Auparavant, nous avions brièvement commenté cet opéra par la marge.
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mercredi 5 décembre 2007
[...] κἀξ ὁδοῦ μ’ ὅ θ’ ἡγεμὼν
αὐτός θ’ ὁ πρέσβυς πρὸς βίαν ἠλαυνέτην.
Κἀγὼ τὸν ἐκτρέποντα , τὸν τροχηλάτην,
παίω δι’ ὀργῆς·
[...]
κτείνω δὲ τοὺς ξύμπαντας.
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mardi 4 décembre 2007
Ils ont osé.
Mordre la main qui les a nourris.
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lundi 3 décembre 2007
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dimanche 2 décembre 2007
Contrairement aux apparences, pas de rapport direct avec Katherine Fuge (entrée BaaAAAAAARRbaaaaAAAARHAaaaa).
Mais c'est un peu le même principe tout de même.
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Manière de remettre un peu à l'honneur les oeuvres, une très rapide notice que nous avons proposé aujourd'hui sur demande expresse.
Manière aussi de laisser une petite place à Busoni sur CSS, quitte à empiler ensuite.

On s'est astreint, pour ne pas y passer notre journée, à ne pas étoffer ni retoucher véritablement le texte originel.
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un portamento
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Pour ses vingts ans, le Centre de Musique Baroque de Versailles propose en ligne les notices de ses concerts. Une bonne occasion de réunir de la documentation.
A noter aussi, d'autres institutions comme la Cité de la Musique font de même.
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samedi 1 décembre 2007
Devant les invitations répétées à fournir des comptes-rendus de concert, nous sacrifions pour une fois les investigations sur les oeuvres et autres bavardages sur des détails de langue à une petite évocation de concert.
Rien n'est plus prévu, de toute façon, pour CSS avant fin janvier - à moins que nous ne nous laissions entraîner, demain soir, vers le
choeur de Cambridge, comme le suggérait
Morloch.
C'est à un récital qui clivera assurément l'assistance que nous avons assisté ce vendredi midi - pour une
saison de concerts du midi décidément luxueux. [Le concept en est un récital vocal bref, à la pause de midi, par des chanteurs inconnus ou modérément célèbres, à un tarif unique de 6€. Sans doute pour but de donner envie au public d'assister aux opéras et récitals du soir. C'est aussi une chance donnée à des chanteurs pas forcément sollicités par ailleurs pour des récitals à cause de leur confidentialité - ils ne rempliraient pas en soirée.]
Premier intérêt : des programmes qui demeurent toujours aussi originaux. Il s'agit de faire varié pour appâter un public qui n'est pas celui des habitués du concert, mais bien du personnel de bureau du centre-ville ; de faire plus léger qu'un récital traditionnel au besoin - les chants traditionnels, les tubes opératiques et le music-hall y ont aussi, dans une certaine mesure, leur place.
Second intérêt : cette saison, des chanteurs excellents sont programmés ; comme ne pas se réjouir de voir l'esprit ravageur de Daphné Touchais, la tessiture haute de
Philippe Do, la présence vocale de
Jérôme Varnier récompensés ?
Ce vendredi, ainsi, voyait Cécile Perrin pour trois quarts d'heure sur la scène du Grand-Théâtre.
Comment cette grande voix, prompte au cri, pourrait se tirer d'affaire d'un récital intimiste avec piano ?
La réponse figure aussi bien dans le programme que dans la nature même de sa prestation.
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Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Disques et représentations a suscité :
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