Nouveautés disques #13 — Witt, Jäell, Barvinsky, Lyatoshynsky, Novák, Dupont, Szymanowski, Shield, Schreker…

Par DavidLeMarrec, dimanche 19 octobre 2025 à :: Disques et représentations :: #3413 :: rss

Nouveautés disques #13 — Witt, Jäell, Barvinsky, Lyatoshynsky, Novák, Dupont, Szymanowski, Shield, Schreker…

Cette semaine, les coups de cœur sont particulièrement nombreux en proportion : il faut croire que non seulement je choisis avisément, mais aussi que le niveau des publications reste particulièrement vertigineux, pour être à ce point confronté à de grands disques en aussi écrasante majorité — 10 coups de cœur, 4 « documents », 1 écoute décevante.

Coups de cœur

Les disques particulièrement remarquables – ou plus exactement, cette fois-ci, dont au moins une partie est indispensable (car je n'ai pas aimé tout également à l'intérieur de ces propositions !).

Les inédits bouleversants :
¶ Friedrich Witt – Symphonies 1,2,3 – Kölner Akademie, M.A. Willens (CPO)
¶ Marie Jaëll – Quatuor piano-cordes, Romance, Ballade – Galy, Hennino, Luzzati, Oneto Bensaid (La Boîte à Pépites)
¶ Barvinsky, Liatochinsky (Lyatoshynsky), Stankovych, Kossenko (Kosenko) – Trio piano-cordes, Sonates violon-piano… (Toccata Next)

Les chefs-d'œuvre méconnus réenregistrés à bon droit :
¶ Novák – Suites de Nikotina, de Signorina Gioventù – Triendl, Janáček PO, Borowicz (CPO) → Attention, je le mentionne surtout pour les œuvres fabuleuses, mais les versions Supraphon sont très supérieures (et Nikotina doit vraiment être écouté en intégralité, comme L'Oiseau de feu ou La Tragédie de Salomé).
¶ Dupont – La Maison dans les dunes – Natacha Melkonian (Music Square)

Les œuvres célèbres dans des versions exceptionnelles :
¶ Beethoven – Sonates pour piano 1,(18),30 – Tomasz Ritter (Ricercar)
¶ Debussy, Szymanowski – Quatuors – Belcea SQ (Alpha)
¶ Brahms – Ein deutsches Requiem – Devieilhe, Degout ; Pygmalion, Pichon (HM)
¶ Chostakovitch – Symphonies (4) & 5 – Radio de Francfort, Altinoglu (Alpha)
¶ Rossini, Donizetti, Verdi, Delibes, Bizet – album « Golden Age » – Morley, L. Brownlee ; Radio de Munic, Repušić (PentaTone)

« Documents » & autres nouveautés

D'une part les disques moins urgents – raretés moins marquantes ou répertoire courant déjà largement documenté à haut niveau – mais très beaux (première vignette) ; d'autre part le disque qui m'a déplu cette semaine.

¶ William Shield – 6 Quatuors Op.3 – The Dorrit Ensemble (Naxos)
¶ Schreker, Korngold, Křenek – Ouverture des Gezeichneten, Sinfonietta, Potpourri – Orchestre National des Pays de la Loire, Sascha Goetzel (BIS)
¶ Verdi, Bizet, Puccini, Giordano, Zandonai… – « Récitals Decca 1952-1958 » – Mario Del Monaco (Urania)
¶ Mozart – Symphonies 35 & 36, Concerto violon n°3 – Pritchin, Il Pomo d'oro, Emelyanychev (Aparté)

¶ Gounod – Œuvres pour piano – Warren Lee (Naxos)

→ Tous les commentaires ici : https://youtu.be/Dv1aQSy-C8E .

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Vous pouvez retrouver les sons sur mon profil Spotify où je relève soigneusement les nouveautés écoutées et classées (mais aussi mes autres écoutes et d'autres propositions thématiques de parcourir la musique).
On peut écouter, au moins des extraits, sans être abonné, et tout ça est par ailleurs disponible sur YouTube, Deezer, Qobuz… ou, bien sûr, en physique pour les quelques valeurs sûres ci-dessus recommandées !

Voici un article synthétisé à partir de la vidéo « Nouveautés disques #13 — Witt, Jäell, Barvinsky, Lyatoshynsky, Novák, Dupont, Shield, Schreker... ». Cet article suit le style du chroniqueur, organise les œuvres abordées et relève les éléments critiques et musicologiques majeurs.

Nouveautés discographiques : entre raretés et redécouvertes

Introduction

Dans cette treizième chronique, l’auteur propose un panorama particulièrement riche de nouveautés discographiques, mêlant coups de cœur pour des œuvres oubliées, comparaisons d’interprétations et éclairages musicologiques. La sélection cette semaine met l’accent sur des œuvres rarement enregistrées ou récentes, aux côtés de nouveaux regards sur des répertoires classiques.youtube

Découvertes marquantes et raretés

Symphonies de Friedrich Witt : Trois symphonies méconnues interprétées sur instruments anciens par l’Amie de Cologne, révélant une densité d’écriture qui trouve son équilibre entre le classicisme hérité et l’audace du romantisme naissant. Recommandation spéciale pour le disque de Patrick Gallois et l’orchestre de Jyväskylä, qui offre une approche moderne et sensible du compositeur.youtube
Œuvres de Marie Jaëll : La série « Cité des compositrices » publie un volume inédit mettant en avant la grande générosité mélodique et la profondeur romantique du quintette avec piano. Les pièces pour violon et piano sont saluées pour leur intensité, particulièrement la ballade et la romance, formant un ensemble chambriste de premier plan. L’interprétation par Manon Gali et Célia Onetto Ben Saï est jugée remarquable et très investie.youtube
Postcards from Ukraine – Tokata Classics : Ce deuxième volume antologique propose des œuvres instrumentales ukrainiennes, notamment la sonate de Victor Kosenko (romantisme de tradition), de Boris Lyatoshynsky (expressionnisme énergique), de Stankovich et le premier trio de Vassile Barvinsky, tous interprétés par des musiciens inspirés. Le disque se distingue par la diversité musicale des œuvres choisies.youtube

Redécouvertes et comparaisons

Œuvres de Vítězslav Novák : Les suites orchestrales et le ballet Nicotina — présentées ici sous forme arrangée — témoignent de la richesse contrapuntique et de la couleur très « tchèque » du postromantisme de Novák. La suite Signorina Juventus et un concerto pour piano complètent ce programme rare, bien servi par l’orchestre dirigé par Lukáš Borowicz. Le critique recommande d’écouter le ballet complet pour saisir sa pleine dimension artistique.youtube
La Maison dans les dunes de Gabriel Dupont : Cycle pianistique lumineux, inspiré par les paysages du bord de mer. Plusieurs versions comparées sont évoquées : Stéphane Lemelin (Atma), Marie-Catherine Girod (Mirare), Daniel Blumenthal, et la version très colorée et personnelle de Natacha Melkonian, qui marque particulièrement le critique. Le cycle mérite une large place au répertoire français. [NDDLM : Et mon développement sur Eckardstein, il sent le pâté ?]youtube

Nouveaux regards sur les classiques

Sonates de Beethoven par Thomas Schreiter : Interprétées sur un piano anglais d’époque, ces sonates (1, 18 et 30) révèlent des couleurs inédites et une dynamique différente du piano moderne, notamment dans le jeu des mediums et des timbres. Le critique exprime une préférence pour les sonates de la fin du corpus et recommande vivement l’écoute pour découvrir le relief ainsi accordé à Beethoven.youtube
Quatuor Debussy et Quatuors de Szymanowski par le Quatuor Belcea : L’intégrale Debussy, jouée dans un style épuré, est jugée très belle mais peu chaleureuse. Les quatuors de Szymanowski, en revanche, bénéficient d’une interprétation jugée miraculeuse, épurée et intense, rendant justice à la complexité harmonique et expressive du compositeur polonais.youtube

Coup de cœur, impressions et réflexions

Deutsches Requiem par Pygmalion et Raphaël Pichon : Version sur instruments anciens aux couleurs vocales lumineuses, marquant par la présence et la diversité des timbres. Quelques réserves sur l’équilibre vocal à l’enregistrement, mais la version demeure une des meilleures sur instrument d’époque.youtube
Symphonies 4 et 5 de Chostakovitch : Version de la Radio de Francfort sous la direction d’Alinoglu ; lecture particulièrement lumineuse et apaisée de la Cinquième, qui tranche avec les approches plus sombres habituellement proposées. Le critique salue cette diversité interprétative.youtube
Double récital Golden Age : Lawrence Brandley et Erine Morley avec l’Orchestre de Munich, programme de grands airs du répertoire romantique français et italien, dont quelques raretés, interprété avec une élégance et une générosité remarquée.youtube

Conclusion

Ces nouveautés illustrent la richesse et la diversité d’un paysage discographique en constante évolution. Entre œuvres rares, nouvelles interprétations de compositeurs majeurs et réflexions sur les styles et les interprètes, la chronique offre une plongée passionnante au cœur de la découverte musicale et du commentaire critique.youtube

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Commentaires

1. Le jeudi 23 octobre 2025 à , par DavidLeMarrec

Résumé par IA de ce que j'en dis — c'est pas trop mal, saupoudré des consensualités vaporeuses habituelles (vous aurez deviné que ce n'est pas mon genre de conclusion, en particulier).

En revanche, c'est peut-être pratique pour vous comme sommaire.

Voici un article synthétisé à partir de la vidéo « Nouveautés disques #13 — Witt, Jäell, Barvinsky, Lyatoshynsky, Novák, Dupont, Shield, Schreker... ». Cet article suit le style du chroniqueur, organise les œuvres abordées et relève les éléments critiques et musicologiques majeurs.

Nouveautés discographiques : entre raretés et redécouvertes

Introduction

Dans cette treizième chronique, l’auteur propose un panorama particulièrement riche de nouveautés discographiques, mêlant coups de cœur pour des œuvres oubliées, comparaisons d’interprétations et éclairages musicologiques. La sélection cette semaine met l’accent sur des œuvres rarement enregistrées ou récentes, aux côtés de nouveaux regards sur des répertoires classiques.youtube

Découvertes marquantes et raretés

Symphonies de Friedrich Witt : Trois symphonies méconnues interprétées sur instruments anciens par l’Amie de Cologne, révélant une densité d’écriture qui trouve son équilibre entre le classicisme hérité et l’audace du romantisme naissant. Recommandation spéciale pour le disque de Patrick Gallois et l’orchestre de Jyväskylä, qui offre une approche moderne et sensible du compositeur.youtube

Œuvres de Marie Jaëll : La série « Cité des compositrices » publie un volume inédit mettant en avant la grande générosité mélodique et la profondeur romantique du quintette avec piano. Les pièces pour violon et piano sont saluées pour leur intensité, particulièrement la ballade et la romance, formant un ensemble chambriste de premier plan. L’interprétation par Manon Gali et Célia Onetto Ben Saï est jugée remarquable et très investie.youtube

Postcards from Ukraine – Tokata Classics : Ce deuxième volume antologique propose des œuvres instrumentales ukrainiennes, notamment la sonate de Victor Kosenko (romantisme de tradition), de Boris Lyatoshynsky (expressionnisme énergique), de Stankovich et le premier trio de Vassile Barvinsky, tous interprétés par des musiciens inspirés. Le disque se distingue par la diversité musicale des œuvres choisies.youtube

Redécouvertes et comparaisons

Œuvres de Vítězslav Novák : Les suites orchestrales et le ballet Nicotina — présentées ici sous forme arrangée — témoignent de la richesse contrapuntique et de la couleur très « tchèque » du postromantisme de Novák. La suite Signorina Juventus et un concerto pour piano complètent ce programme rare, bien servi par l’orchestre dirigé par Lukáš Borowicz. Le critique recommande d’écouter le ballet complet pour saisir sa pleine dimension artistique.youtube

La Maison dans les dunes de Gabriel Dupont : Cycle pianistique lumineux, inspiré par les paysages du bord de mer. Plusieurs versions comparées sont évoquées : Stéphane Lemelin (Atma), Marie-Catherine Girod (Mirare), Daniel Blumenthal, et la version très colorée et personnelle de Natacha Melkonian, qui marque particulièrement le critique. Le cycle mérite une large place au répertoire français. [NDDLM : Et mon développement sur Eckardstein, il sent le pâté ?]youtube

Nouveaux regards sur les classiques

Sonates de Beethoven par Thomas Schreiter : Interprétées sur un piano anglais d’époque, ces sonates (1, 18 et 30) révèlent des couleurs inédites et une dynamique différente du piano moderne, notamment dans le jeu des mediums et des timbres. Le critique exprime une préférence pour les sonates de la fin du corpus et recommande vivement l’écoute pour découvrir le relief ainsi accordé à Beethoven.youtube

Quatuor Debussy et Quatuors de Szymanowski par le Quatuor Belcea : L’intégrale Debussy, jouée dans un style épuré, est jugée très belle mais peu chaleureuse. Les quatuors de Szymanowski, en revanche, bénéficient d’une interprétation jugée miraculeuse, épurée et intense, rendant justice à la complexité harmonique et expressive du compositeur polonais.youtube

Coup de cœur, impressions et réflexions

Deutsches Requiem par Pygmalion et Raphaël Pichon : Version sur instruments anciens aux couleurs vocales lumineuses, marquant par la présence et la diversité des timbres. Quelques réserves sur l’équilibre vocal à l’enregistrement, mais la version demeure une des meilleures sur instrument d’époque.youtube

Symphonies 4 et 5 de Chostakovitch : Version de la Radio de Francfort sous la direction d’Alinoglu ; lecture particulièrement lumineuse et apaisée de la Cinquième, qui tranche avec les approches plus sombres habituellement proposées. Le critique salue cette diversité interprétative.youtube

Double récital Golden Age : Lawrence Brandley et Erine Morley avec l’Orchestre de Munich, programme de grands airs du répertoire romantique français et italien, dont quelques raretés, interprété avec une élégance et une générosité remarquée.youtube

Conclusion

Ces nouveautés illustrent la richesse et la diversité d’un paysage discographique en constante évolution. Entre œuvres rares, nouvelles interprétations de compositeurs majeurs et réflexions sur les styles et les interprètes, la chronique offre une plongée passionnante au cœur de la découverte musicale et du commentaire critique.youtube

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