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C'est Tristan - [Franck, Stemme, Franz, Pleyel]


Il existe un phénomène singulier, que je ne crois pas avoir rencontré pour un autre opéra, et jamais à ce point dans une oeuvre instrumentale, le « c'est Tristan, quoi ».

Alors que le classiqueux aime généralement s'étriper avec son semblable (à plus forte raison s'ils ont globalement les mêmes goûts) sur une histoire de tempo, d'articulation, de timbre, d'équilibres, Tristan, sans être exempt de ces débats, paraît étouffer les velléités de dispute sous l'admiration béate de l'oeuvre. Une sorte de communion magique, un des très rares cas où le mélomane-geek ne dira pas « étonnant comme le tempo était lent » ou « la soprane était brillante » mais en reviendra sobrement à l'oeuvre elle-même : « c'est Tristan, quoi ».

Etant au nombre de privilégiés qui ont pu assister, dans une salle pleine comme un oeuf, au Tristan donné à Pleyel ce samedi, je ne puis que perpétuer la tradition. Je vais tout de même tâcher d'en dire un mot, car nombreux sont ceux qui n'ont pas pu assister à la soirée, intégralement vendue en vingt minutes à l'ouverture des réservations.

Retour sur le livret

D'abord, une impression étonnamment favorable sur le livret. Ce n'est pas faute d'avoir dit à quel point la poétique du ressassement (qui se veut épique) ou l'esthétique dévoyée du récit hors-scène à la façon des stasima peuvent être vaines et pénibles, et rendre longs des drames dont la musique est pourtant passionnante de bout en bout - typiquement, le Crépuscule des dieux, pourtant un beau sujet à la (dé)mesure de Wagner compositeur (mais qui dépassait assez largement le Wagner poète).

Néanmoins, au sein des vers allitératifs, des répétitions archaïsantes,

Dir nicht eigen, / Ne t'appartenant pas,
einzig mein, / seulement à moi,
mitleidest du, / tu partages ma souffrance
wenn ich leide : / lorsque je souffre ;
nur vas ich leide, / seulement, ce que je souffre,
das kannst du nicht leiden ! / il t'est impossible d'en vivre la souffrance.
(Tristan à Kurwenal en III,1)

des syntaxes médiévalisantes,

Die kein Himmel erlöst, / Dont aucun Ciel ne libère,
warum mir diese Hölle ? / Pourquoi cet Enfer ?
Die kein Elend sühnt, / Qu'aucun désespoir n'expie,
warum mir diese Schmach ? / Pourquoi cette honte ?
(Marke à Tristan en II,3)

d'aphorismes contorsionnés,

wie könnte die Liebe / Comment pourrait l'Amour
mit mir sterben / avec moi mourir,
die ewig lebende / lui toujours vivant
mit mir enden ? / avec moi finir ?
(Tristan à Isolde en II,2)

... peut se dégager un certain charme, celui d'un pastiche un peu crispé, avec quelques fulgurances ici et là. Si l'acte I se perd un peu en détails et redites à partir de la scène 3 (les mêmes motifs psychologiques étant à peine réagencés), si le duo d'amour de l'acte II est réellement difficile à sauver d'un point de vue littéraire (mais quel texte proposer pour une scène d'amour « végétative », d'une passion vécue et peu sujette à une mise en conversation ?), l'acte III ménage quelques belles images dans le délire de Tristan, où la bavarde profusion d'aphorismes et la logique confuse des enchaînements siéent à merveille à la situation.
On peut même avoir le sentiment que Wagner maîtrise réellement sa langue ici, et que ce n'est pas seulement l'adéquation fortuite de ses traits habituels à la situation qui donne satisfaction.

La mort d'Isolde (dont je n'aime pas beaucoup le texte, pourtant), culmine tout de même en une forme de virtuosité métatextuelle, puisque soudain Isolde sort du cadre du drame et désigne directement la musique qu'on entend dans ce concert (une fois de plus, comme dans les Maîtres, Wagner en profite pour d'autocongratuler) :

Höre ich nur diese Weise, / Entends-je seule cet air,
die so wundervoll und leise, / qui si merveilleux et si léger,
Wonne klagend, / d'une plainte extatique,
alles sagend, / énonçant tout,
mild versöhnend / réconciliant doucement,
aus ihm tönend, / sonnant de lui,
in mich dringet, / me pénètre,
auf sich schwinget, / s'élève,
hold erhallend / résonant harmonieusement
um mich klinget ? / me retentit alentour ?
(Isolde en transfiguration, en III,3 -
le charabia illisible de ma traduction est d'une certaine façon assez fidèle au gloubi-boulga original)

Et en tout état de cause, même si je reste persuadé qu'un livret honnête écrit par un auteur extérieur aurait grandement profité au résultat, je dois bien convenir que peu de monde aurait pu prétendre écrire un livret qui, d'une façon ou d'une autre, ne paraisse pas trop en deçà de la musique.

La musique

Tristan est l'un des très rares chefs-d'oeuvre lyriques à ne pas perdre de sa force en étant privé de son texte.

Je ne reviens pas sur cette musique, dont tout a été dit par les plus grands érudits, depuis les techniciens de l'analyse et de l'harmonie jusqu'aux philosophes. Elle incarne en quelque sorte l'absolu de la musique sérieuse, d'un lyrique débordant mais d'une inventivité constante, à la fois spontanément enthousiasmante et d'une modernité folle. Un fonds peut-être moins inépuisable, du point de vue technique, que la grammaire musicale du Ring ou des deux derniers actes de Parsifal, mais d'une immédiateté et d'une puissance émotive telle qu'aucun amateur de cet opéra ne semble l'être avec tiédeur.
A telle enseigne que « c'est Tristan » semble pouvoir commencer et clore à la fois toute conversation sur le sujet - la communion étant telle que la parole y semble superflue.

On pourrait peut-être inventer quelques clivages : sur le caractère limitant ou non du livret, sur le meilleur des trois actes (pour ma part, je trouve les deux premiers tiers du II d'une énergie suprême, mais plus le temps passe, plus je me repais avant tout du III, plus dense musicalement et dramatiquement, moins « facile » mais plus disert), sur la nécessité de le jouer sur trois soirs pour éviter l'épuisement des spectateurs... mais on a beau essayer les sujets de dispute, on en revient toujours, en une touchante évidence, à ce sobre constat : « c'est Tristan ».

Interprétation

J'en viens à ce qui est en somme le moins essentiel, mais qui intéressera probablement tous les infortunés lecteurs laissés à la porte par la sauvagerie des réservations massives.

Isolde : Nina Stemme
Brangäne : Sarah Connolly
Tristan : Christian Franz
Kurwenal : Detlef Roth
König Marke : Peter Rose
--
Jeune marin : Pascal Bourgeois
Berger : Christophe Poncet
Melot : Richard Berkeley-Steele
Un pilote : Renaud Derrien
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Electronique musicale : Tristan Douy
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Orchestre Philharmonique (et Choeur) de Radio-France
Mikko Franck

A tout seigneur tout honneur : le Philharmonique de Radio-France a été souverain de bout en bout, avec des cordes d'une densité et d'une suavité exceptionnelles. J'ai été frappé aussi par les bois, beaucoup plus typés à la française que de coutume, assez acides et personnels (alors que je reste généralement assez froid devant la petite harmonie de cet orchestre). Et Mikko Franck, habitué des grandes fresques germaniques (il a même enregistré, avec l'ONF, ce chef-d'oeuvre absolu du décadentisme que sont Die ersten Menschen de Rudi Stephan), compagnon de route du Philhar, a maintenu une belle tension, assez allante, durant toute la représentation - où il remplaçait Myung-Whun Chung.

Beaucoup de spectateurs, à juste titre, étaient impatients d'entendre cet orchestre dans ce type de répertoire (ultralyrique mais touffu musicalement) où il excelle ; mais le supplément de réservations devait largement tenir à la présence de Nina Stemme, ce que les saluts finaux ont confirmé.

Qu'en était-il ? J'ai découvert Nina Stemme (janvier 2002) juste avant qu'elle ne devienne célèbre en France, lors de la série de Vaisseau Fantôme européens qui l'ont rendue célèbre. La voix avait déjà une couleur dramatique, sans être aussi large qu'aujourd'hui, et j'avais davantage été frappé par son engagement dramatique sur scène que par l'ampleur de l'instrument ou la netteté suprême de l'exécution musicale (extrêmement rare et impressionnante dans ce répertoire). Pour l'anecdote, dans la production figurait Hans-Peter König (qui n'est devenu réellement célèbre que bien plus tard), déjà une voix magnifique, mais qu'on imaginait mal en Hagen, vu comment la voix se fatiguait au bout d'une semaine de représentations. J'avais davantage été impressionné par Pavlo Hunka, qui a bien fait un petit Wotan depuis, mais qui s'est globalement cantonné aux seconds rôles de productions britanniques de haut niveau - sans doute une question de volume.
Aujourd'hui, la voix de Stemme a beaucoup évolué, très lisse et limpide au niveau du son (hormis quelques attaques métalliques un peu violentes mais très nettes, façon Nilsson, sur les aigus les plus délicats), avec un volume impressionnant mais un impact limité : du fait du peu d'harmoniques métalliques, elle est facilement couverte par un orchestre, même si elle produit beaucoup de décibels. A titre personnel, je suis très impressionné par l'exactitude absolue, si rare dans Wagner, de ses exécutions, mais ni la voix ni l'incarnation (malgré un soin remarquable dans la production des consonnes) ne me laissent d'impression profonde. Elle ménage tout de même quelques moments extraodinaires - dont la fin de la mort d'amour, parfaitement timbrée, maîtrisée en matière de dynamiques et plaçant même avec une exactitude et une définition parfaite les deux dernières consonnes.

Sarah Connolly, elle aussi, appelle la déférence en raison de sa versatilité (1,2,3...) : elle chante le baroque français et italien, Mozart, l'oratorio, le lied, la mélodie française, Wagner et Mahler sans sembler se déstabiliser le moins du monde. Il d'ailleurs étonnant d'entendre exactement le même timbre ("rempli" façon opéra sans le placer à l'endroit le plus optimal, ce qui crée une petite opacité) et le même volume. Ce n'est en général ni glorieux ni particulièrement séduisant, mais solide et engagé.

J'étais content d'entendre Detlef Roth en salle après m'être interrogé, à l'occasion de son Ruthven, sur sa technique vocale. Et après avoir entendu des appréciations très contradictoires (de "totalement bouleversant" à "difficilement audible - en termes de projection") sur ses Amfortas, qui passent assez bien la retransmission mais semblent courts et comme émoussés.
La voix est plus nette et définie en salle que ce que montrent les captations de près, mais il s'agit clairement d'un baryton plutôt léger, qui ne peut pas rivaliser avec un orchestre large placé sur le même plan que lui. Et effectivement, en forçant faute de s'entendre passer l'orchestre, la voix s'émousse un peu au cours de la soirée. Ce qui ne veut pas dire au demeurant que son Kurwenal, malgré son absence d'impact, soit inintéressant : on y entend de belles qualités de liedersänger (ce qu'il est), qui donnent assez envie de l'entendre dans des rôles plus élégants et qui sollicitent moins la percussion de l'aigu. Plutôt un format Wolfram qu'un format Alberich, disons.

Au niveau des seconds rôles, figuraient notamment Richard Berkeley-Steele en Melot (vrai luxe, il chantait rien de moins que Siegmund aux Proms de 2011), le beau Berger clair de Christophe Poncet, le Pilote de Renaud Derrien__ (la voix sonnait sèche et très fatiguée, mais ne s'agissant que de quelques paroles, difficile d'en tirer des conclusions). Le cas de Pascal Bourgeois est particulièrement intéressant puisque, premier des ténors I du choeur, il révèle une voix claire et très projetée, vraiment agréable, mais qui fait entendre en harmoniques une étrange note fondamentale plus grave que sa note chantée. Exactement le même phénomène que pour d'autres ténors du choeur !

En réalité, au sein d'une distribution de très haut niveau et assez irréprochable (personne de réellement décevant), planaient surtout Peter Rose et Christian Franz. Le premier confirme la très bonne surprise de septembre, alors qu'au disque en 2002 (Runnicles chez Warner), son Marke était assez peu frémissant, ni même impressionnant vocalement : une voix d'une formidable assise, un talent extraordinaire pour le récitatif, des attaques d'une rare rondeur, et plus rare encore chez les basses wagnériennes, jamais de sons frustes ou détimbrés.

Comme je l'avais déjà exprimé, ma motivation à assister au spectacle tenait pour une large part à la présence de Christian Franz, Siegfried remarquablement électrique à Bayreuth en 2003 (direction Adam Fischer, avec Evelyn Herlitzius en Brünnhilde !), que je n'avais pas réentendu depuis, mais qui a continué à enchaîner les rôles les plus lourds du répertoire. Que serait-il advenu de cette voix métallique et de cette crâne émission, après dix ans de fatigues multiples ? Et que produit-il en vrai ? Son engagement échevelé un peu fruste et ses lignes accidentées conviendraient-elles au lyrisme de Tristan ?
Le miracle se produit alors : la voix, sans être incroyablement volumineuse, se révèle projetée avec une rare précision, et le métal, le tranchant, le timbre sont inaltérés ! Plus encore, il révèle une facette que je n'avais pas perçue, celle d'un diseur exceptionnel - je n'avais jamais entendu un tel premier acte, expressif dans la moindre phrase anodine (le rôle y est tout de même assez court !). Idéalement flexible sur ces genoux, il donne une sorte de leçon très visuelle de ce qu'est un chant sain, même dans Wagner, plaçant bien et ne forçant jamais, alors même que la voix d'origine n'a rien d'exceptionnellement sonore, chatoyant ou original. Sa forte densité métallique et sa vigoureuse projection lui permettent de bien se faire entendre, mieux encore que Stemme qui est pourtant dotée de moyens considérablement plus larges. Pour couronner le tout, il est le seul à jouer son personnage, se levant pour aller à la rencontre d'Isolde, assis lorsqu'il est sur son lit de douleur, chantant de dos lorsqu'il est hors scène, multipliant les gestes expressifs, etc. ; l'expérience de la scène est palpable.
La tierce aiguë n'est pas aisée (et ne l'a jamais été), mais toujours atteinte, sans timbre trop disgracieux et sans perdre en justesse. Seule réserve, à l'acte III, son choix de privilégier l'expression verbale sur la ligne musicale le conduit à écourter (considérablement, jusqu'à diviser la valeur de tenues par quatre !) des tenues difficiles. De ce fait, le résultat reste toujours net et aisé, mais pas forcément exact, sans parler de ses épanchements qui évoquent un peu trop Paillasse dans ses dernières mesures, totalement « réécrites » sur un mode parlé.
Il n'empêche que, sur l'ensemble, il dégage un charisme assez exceptionnel, et révèle des dons déclamatoires hors du commun - je crois que c'est le premier wagnérien que j'ai vraiment envie d'entendre dans le lied (ou comme Evangéliste) !

Clairement le ténor le plus intéressant actuellement dans les emplois de type Helden, une sorte de successeur de Jean Cox (en moins puissant et plus éloquent), bien loin devant Peter Seiffert, Johann Botha, Lance Ryan, John Treleaven ou Robert Dean Smith, tous remarquables mais limités par l'évolution de leur instrument (Seiffert, Ryan), la justesse (Ryan, Treleaven), leur projection (Ryan, RDS), leur engagement expressif (Botha, Ryan) par rapport à Franz : un vrai maître, dont la notoriété est pourtant minuscule en France en dehors des radiodiffusions annuelles de Bayreuth.

Coup de chapeau

Pour finir, je voudrais partager un (autre) petit hommage au Régleur de montre fou qui, pendant plus de dix minutes, a gratifié tous les spectateurs du premier balcon (et peut-être au delà) d'un festival de bips stridents et totalement aléatoires. Oui, pendant tout le Prélude du III ; oui, pendant les solos de cor anglais ; et ce n'était même pas un glottophile désinvolte, puisque cela s'est poursuivi encore pendant les parties chantées.

Que Satan ait son âme en partage lorsque l'heure sera venue.

Bilan

Captation disponible sur le site de France Musique pendant toute la semaine prochaine.

Exécution assez formidable de bout en bout, avec de surcroît des moments d'anthologie du côté de l'orchestre et de certains chanteurs.

Mais surtout, c'était Tristan.


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Commentaires

1. Le vendredi 19 octobre 2012 à , par Elemer

Oui, c'était Tristan et c'était magnifique, bouleversant, à faire pleurer les pierres. Des chanteurs splendides, chacun selon ses qualités propres, mais dont les individualités étaient unifiées par la grâce d'un orchestre et d'une direction subtils et engagés.

Certes c'était Tristan. Mais il ne faut pas sous-estimer la performance : dieu sait que ce n'est pas un opéra facile à monter et que, dans une vie de mélomane, on a dû en subir des représentations malencontreuses : des versions avec Tristan diminué, au mieux aphone à la fin de l'acte 2, comme si la femelle avait dévoré son partenaire au plus fort de l'excitation amoureuse ; d'autres avec une Isolde poissarde, non pas princesse d'Irlande mais harengère de la halle ; ou bien c'est un orchestre braillard qui cherche à assommer les interprètes à coups de fortissimi...

Non il ne pas faut méconnaître la chance qu'on a eue samedi dernier...

2. Le samedi 20 octobre 2012 à , par David Le Marrec

Oh, je ne sous-estime pas, je crois ; effectivement on n'a pas tous les jours (à Paris, si, mais ailleurs pas forcément) des distributions adéquates, surtout pour Tristan, vraiment compliqué à distribuer, ne serait-ce qu'en matière de volume et d'endurance, même en ne cherchant pas parmi les gracieux !

Mais ça reste avant tout Tristan même si, nous sommes d'accord, c'était particulièrement impressionnant ce samedi-là. Une tautologie, peut-être, mais qui renvoie à quelque chose qui me paraît très réel, assez tangible même.

3. Le vendredi 26 octobre 2012 à , par malko

Ecouté une dizaine de fois sur FM.

L'orchestre, au début du second acte, c'était plus que Tristan.

4. Le vendredi 26 octobre 2012 à , par malko

Du troisième voulais-je dire.

5. Le samedi 27 octobre 2012 à , par David Le Marrec

Oui, je suis d'accord, l'interprétation était exceptionnellement intense à ce moment-là (malgré, depuis le premier balcon, les sons additionnels du gamer fou). Il n'empêche que c'était plutôt Tristan à sa juste mesure. :)

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David Le Marrec

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