Carnets sur sol

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France Vivace (et programmations musicales incontournables)

Programmes étonnants sur France Vivace (et introduction aux oeuvres diffusées).

On signale aussi quelques diffusions indispensables sur France Musique[s] et sur Arte.


Nous n'avions jamais écouté Vivace, portant le deuil du bien-aimé Hector, à la programmation sans faute[1], un peu dépité de voir annoncées des rediffusions d'émissions. Nous avions ensuite (et récemment) été assez séduit par une émission autour des grands moments de la carrière de Stravinsky avant le Sacre. Des choix de versions originaux (et pour certains remarquables), et des commentaires bienvenus.

Cependant, en nous plongeant dans les programmes, quelle surprise ! La métamorphose du Vivace des débuts est impressionnante. Le concept d'Hector (brasser des raretés piquantes) est manifestement conservé, mais avec des séries thématiques et des oeuvres plus longues. On trouve ainsi des séquences de deux heures de Ligeti, des opéras introuvables en pagaille, et les émissions thématiques de pair.

L'inconvénient, par rapport à Hector, est bien sûr que dans le cas d'une oeuvre qui ne plaît pas, il y a intérêt à tourner le bouton, si on tombe sur une séquence longue. Mais il s'agit là d'un formidable outil documentaire, une bénédiction !

Pour un débit correct, CSS recommande l'usage de ce lien que vous pouvez télécharger[2] et activer depuis votre ordinateur (s'ouvre avec Windows Media Player). La qualité est ainsi deux fois meilleure (128 kbps) que celle, assez basse, proposée en flux sur le site.




Cette semaine, par exemple, tous les matins à sept heures, un opéra intégral (parfois suivi d'un morceau de matinée thématique). Et pas n'importe lesquels, de belles oeuvres célèbres de nom et assez peu jouées : Euryanthe de Weber, The Rake's Progress de Stravinsky, mercredi Le Joueur de Prokofiev (d'après Dostoïevski), jeudi Thérèse de Massenet, vendredi The Poisonned Kiss de Ralph Vaughan Williams[3], samedi Polyphème de Jean Cras (une oeuvre majeure dans la lignée de Pelléas, mais l'annonce de Mireille Delunsch fait plutôt penser qu'il y a erreur que le Pays de Ropartz sera joué), enfin dimanche le Viaggio à Reims de Rossini, sans doute l'oeuvre la plus célèbre du lot.




Mais encore ? A une heure ce matin, nous avons manqué cette émission thématique sur les mises en musique de Poe. Jugez vous-même :

  1. Claude Debussy La Chute de la Maison Usher Christine Barnaux, Lady Madeline François Leroux, Le Médecin Pierre-Yves Le Maigat, L'Ami Jean-Philippe Laffont, Roderick Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo Georges Prête, direction réf : EMI 7479212
    • [L'excellent disque d'avant la résurrection d'une heure entière du drame à Vienne en 2006, puis à Paris cette année.]
  2. André Caplet Conte Fantastique d'après " Le Masque de la mort rouge " Sandrine Chatron, Harpe Quatuor Elias réf : AMBROISIE AMB 9978
  3. Florent Schmitt Etude pour " Le Palais hanté " d'Edgar Allan Poe Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo Georges Prêtre, direction réf : EMI 7479212
  4. Henriette Renié Ballade Fantastique pour harpe " Le coeur révélateur " Sandrine Chatron, Harpe réf : AMBROISIE AMB 9978
  5. Suzanne Giraud To one in Paradise (A quelqu'un au Paradis) pour voix et orchestre (1999) Sylvie Sulle, mezzo-soprano Orchestre Philharmonique de Radio France Laurent Cuniot, direction réf : MFA MFA 216037
    • [Le disque est désormais difficilement trouvable, je pense, mais ne contient de toute façon pas la production majeure de Suzanne Giraud.]
  6. Sergueï Rachmaninov Les Cloches (Kolokola) d'après Edgar Allan Poe, symphonie chorale pour soprano, ténor, baryton soli, choeur et orchestre Elena Ustinova, soprano Kurt Westi, ténor Jorma Hynninen, baryton Choeur et Orchestre de la Radio Danoise Dmitri Kitajenko, direction réf : CHANDOS CHAN 8966
    • [L'oeuvre est assez peu pratiquée.]
  7. Einojuhani Rautavaara On the Last Frontier (A la dernière frontière) Orchestre Philharmonique d'Helsinki Leif Segerstam, direction réf : ONDINE ODE 921-2
  8. Stéphane Blet Suite op.35 Elégie à Ligeia hommage à Edgar Poe Natalia Sitolenko, Piano réf : MARCAL MA 040901
  9. Nicolas Tcherepnine Le Destin, trois Fragments symphoniques d'après une une ballade d'Edgar Poe Orchestre Musica Viva Alexandre Rudin, direction réf : OLYMPIA OCD 640


Assez impressionnant.




Et dans la nuit de mercredi prochain à jeudi, une série Cocteau :

  1. 01:00 Darius Milhaud Le Pauvre matelot " Complainte en trois actes " Jacqueline Brumaire, soprano Jean Giraudeau, ténor Xavier Depraz, baryton André Vessières, baryton Solistes de l'Orchestre National de l'Opéra de Paris Darius Milhaud, direction réf : ACCORD 476 159 1
    • [Une oeuvre brève extrêmement attachante, dans une belle interprétation. Une histoire simple très touchante (un des meilleurs textes de Cocteau), une variation sur le thème du retour d'Ulysse, qui brasse les questions de la mémoire, de la cristallisation, de la dissimulation, et qui constitue une sorte de vengeance de Così fan tutte. La musique fait partie des inspirées de Milhaud.]
  2. 01:31 Arthur Honegger Antigone " Tragédie musicale en trois actes " Genevieve Serres, Antigone Claudine Verneuil, Ismène Janine Collard, Eurydice André Vessières, Tirésias Jean Giraudeau, Créon Bernard Demigny, Hémon Bernard Plantey, le garde Michel Roux, le messager Choeurs de la RTF Orchestre National Maurice Le Roux, direction réf : BOURG BGC 17
    • [Musique insolente très étonnante, de la veine du meilleur Honegger (et du plus moderne, pointant vers un certain atonalisme). Le texte de Cocteau évite sa prétention habituelle en assumant la part de grotesque greffée sur Sophocle (Sophocle qui assure une très bonne tenue dramatique à l'ensemble). Ce disque est théoriquement introuvable, et de bon niveau (même si orchestre et prise de son sont ceux de la radio française de l'époque).]
  3. 02:17 Georges Auric Phèdre " Tragédie chorégraphique " Orchestre Philharmonique du Luxembourg Arturo Tamayo, direction réf : TIMPANI 1 C 1090
    • [Membre du fameux Groupe des Six, on entend peu Georges Auric. Il est vrai que sa musique est, mise en relation avec ses meilleurs contemporains, assez secondaire. Plus proche du Milhaud anecdotique que du dernier Ravel.]
  4. 02:59 Francis Poulenc La Voix humaine " Tragédie lyrique " Felicity Lott, soprano Orchestre de la Suisse Romande Armin Jordan, direction réf : HARMONIA MUNDI HMC 901 759
    • [Texte de Cocteau dans ce qu'il peut avoir de plus prosaïque et de plus prétentieusement 'tragique'. La musique de Poulenc épouse largement la voix parlée, avec un certain bonheur, mais on trouve hélas peu de musique pour la durée de presque trois quarts d'heure de l'oeuvre. Non pas qu'elle soit mauvaise, mais deux idées musicales sont délayées sur un temps un peu long. Qu'on compare au Pauvre Matelot (trente minutes) ou à la Chute de la Maison Usher (vingt minutes dans la version discographique)...]
  5. 03:41 Francis Poulenc La Dame de Monte-Carlo " Monologue pour soprano et orchestre " Felicity Lott, soprano Orchestre de la Suisse Romande Armin Jordan, direction réf : HARMONIA MUNDI HMC 901 759
    • [Le pendant de la Voix Humaine, qu'on joue moins souvent. Les rapprocher est logique, mais attention au tunnel... C'est là qu'on touche aux limites de Vivace par rapport au brassage constant d'Hector.]


Vous le voyez, les séries sont à tout le moins intéressantes (il y eut aussi deux émissions consacrées aux chefs compositeurs, dont des oubliés comme Doráti ou Weingartner).




A noter, plus loin dans le temps : Pyrame et Thisbé de Francoeur et Rebel sera diffusé par France Musique[s] le 20 juin, et le Pelléas avec Magdalena Kožená le 16. Cette dernière est la Mélisande favorite de CSS, à la fois brûlante, énigmatique, et puis ce vibrato serré et discret, ce timbre à la chaux, ce français parfait et expressif...




Pour finir, des extraits du Zoroastre de Rameau à Drottningholm sur Arte, ce samedi à 22H35 (apparemment, un flux vidéo est désormais disponible sur le site, ce qui permettra à CSS d'y jeter un oeil, sans doute). Avec Christophe Rousset, Anders J. Dahlin (merveilleuse haute-contre, le Castor de Gardiner à Paris cette saison) et Anna-Maria Panzarella dans son meilleur rôle.




Carnets sur sol vous souhaite une bonne semaine.

Notes

[1] Pour leur échappée lyrique hebdomadaire, nous n'avons jamais vu un choix d'oeuvre ou de version douteux en plusieurs années d'écoute quasiment systématique. Avec de surcroît énormement de raretés.

[2] (Clic droit + Enregistrer sous ; ou, pour les Mac, Pomme + clic + Enregistrer sous)

[3] Attention, la présentation : un cocktail d'opéra, de comédie musicale et d'opérette viennoise d'un très bon goût est vraisemblablement mensongère.


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Commentaires

1. Le mercredi 6 juin 2007 à , par jdm

Bonjour David,
tout cela paraît très intéressant, tu sais comme j'aime les raretés, mais, si je comprends bien, ce n'est accessible que depuis l'internet ? j'ai un doute sur la qualité CD (même avec le lien complémentaire que tu donnes) et pour enregistrer (écouter plus tard), rien n'est prévu - il reste "Audacity" ou un équivalent ?
Vivace, c'est comme pour certaines fleurs ou c'est à lire en italien ?
A bientôt.

2. Le mercredi 6 juin 2007 à , par DavidLeMarrec

Bonjour Jdm !

On peut aussi le capter via le câble, je pense. Sinon, ce n'est évidemment pas de la qualité CD. Ici, 128 kbps, contre 1411 kbps pour un CD standard. Mais à partir de 256 kbps, la différence tient de plus en plus du détail. 128 est vraiment le minimum pour une écoute confortable, mais très longtemps, ça a été la norme pour le mp3.
Personnellement, je suis très peu sensible à la qualité sonore, il m'arrive souvent d'écouter des enregistrements sur le vif déjà mal captés que j'ai enregistrés sur une radio à 64kbps (ce qui suppose à nouveau de compresser ces 64 kbps... !). Mais il est sûr que ça tient de l'exercice mental, au début. :)

Pour enregistrer, oui, rien n'est prévu, pour des raisons de droits. Néanmoins, il existe toujours la tolérance pour la copie privée, qui te permet de capter le flux en toute légalité. Audacity ou Goldwave, oui, mais il y a plus léger et plus simple d'emploi : mp3directcut. Je comptais publier un tutoriel à l'occasion sur la question.
L'avantage à choisir mp3directcut est triple :
- il ne pèse rien,
- capte directement en mp3 (pas de conversion nécessaire) ;
- en cas de coupure de courant, l'enregistrement est sauvegardé.


Oui, vivace est l'indication de tempo/caractère, bien sûr !

3. Le jeudi 7 juin 2007 à , par Morloch

hé mais c'est incroyable la programmation de France Vivace ! ON me cache tout on ne me dit rien.

Je découvre en ce moment le magnifique concerto pour piano de Jaroslav Jezek.

Mais qu'on coupele sifflet de Radio Classique et qu'on diffuse cela à la place :) :p

4. Le jeudi 7 juin 2007 à , par DavidLeMarrec

C'est bien Morloch, tu es obéissant aux ordres du chef ! Heureusement qu'il est là pour aiguiller les visiteurs désinvoltes, hein.

(Sinon, c'était chouette, l'affaire Makropoulos, n'est-ce pas ? :o))

5. Le vendredi 8 juin 2007 à , par Morloch

Oui chef !

(J'ai des projets de sujets, je dois m'y mettre...)

6. Le vendredi 8 juin 2007 à , par Morloch

Et j'avoue que j'ai tenté d'amener des geeks à l'opéra par le biais de cette Affaire Makropoulos, sans résultats. Un petit découragement, mais je m'y remets.

7. Le vendredi 8 juin 2007 à , par DavidLeMarrec

Il y a intérêt.

Je pensais à l'autre chef. ;)

8. Le samedi 9 juin 2007 à , par Caroline

Ce Zoroastre est sorti il y a peu en DVD. Quelqu'un le connaît-il?...

9. Le dimanche 10 juin 2007 à , par Didier Goux :: site

Cher ami, j'ai besoin de vos lumières ! J'envisage d'acquérir les 4 symphonies de Brahms et je constate qu'il existe une foultitude de versions, dirigées par des chefs de grand renom et de différentes époques. Si vous pouviez me débroussailler un peu la piste, ma reconnaissance serait sans borne...

10. Le jeudi 21 juin 2007 à , par DavidLeMarrec

Bonjour Caroline, bonjour Didier.

Concernant Zoroastre, non, je ne l'ai pas vu, et j'en suis fort marri. En revanche, Erinice est le meilleur rôle de Panzarella de très loin, à mon sens. Toujours cette facilité dans l'ornementation, mais la diction est bien meilleure qu'à l'accoutumée, et l'arrogance théâtrale également. Je me réfère aux concerts donnés par Christie et gravé pour l'un d'entre eux au disque.
Dahlin fait très envie, également. J'ignore ce que peut produire Rousset dans Rameau, un risque de sècheresse, peut-être. A la première écoute, chez lui, on trouve souvent cela tiède et pas excessivement dansant, mais on finit par l'apprivoiser. Vu le rythme infernal de cet opéra, ce devrait tout à fait bien se digérer.

Sinon, il reste les deux enregistrements superlatifs parus au disque, Kuijken pour la poésie, Christie pour l'urgence.

11. Le jeudi 21 juin 2007 à , par DavidLeMarrec

Et à présent, à propos de Brahms...

Il y a en effet énormément de versions, et beaucoup de très réussies. Vu qu'il n'y en a que quatre, on n'est pas obligé de prendre une intégrale d'un seul tenant, au demeurant.


Je prends quelques exemples.

Je commence par les plus légendaires.

- Furtwängler. Le son est opaque et dur, et pas seulement à cause des mauvais reports ou de la prise de son. C'est plutôt à réserver à une écoute attentive une fois la familiarité totale avec les oeuvres - mais bien que très sensible à Furtie, je ne le suis guère pour sa Première. En revanche, passacaille de la Quatrième impressionnante.

- C. Kleiber est souvent cité en exemple. Une recherche certaine dans le son, d'une certaine clarté, et des tempi très allants, y compris dans des mouvements lents à son habitude réussis mais assez bousculés, ce qui nuit un peu à l'équilibre d'ensemble. J'ai tendance à trouver qu'il y a un peu de démonstration et d'affèteries, beaucoup de trouvailles un peu complaisamment soulignées, mais c'est considéré comme une référence ultime.

- Haitink est souvent la recommandation standard pour une intégrale. Le problème est que les cuivres sont mal intégrés au reste de l'orchestre, ce qui crée une impression de lourdeur supplémentaire, dont on peut se passer.

Parmi les autres versions célèbres, on trouve les chefs tout à fait conformes à leur réputation : Karajan très moelleux, Giulini et Barenboim amples, Bernstein électrisant, Abbado droit au but...


J'ai entendu bien des interprétations enthousiasmantes, mais au disque, j'ai surtout retenu Thomas Sanderling et Günter Wand.
Je ne recommande pas le premier (qui se trouvait pour 3€ chez les bons revendeurs), parce que le son extrêmement épais et opaque, dans la tradition la plus postbrucknerienne qui soit. Les phrasés sont superbes, mais ce n'est sans doute pas une bonne version pour avoir une idée de ces symphonies.
Reste Günter Wand (RCA). On lui reproche parfois des tempi assez rapides et des cordes pas très épaisses. Mais pour le lot des quatre, il s'agit d'une version dotée d'un véritable enthousiasme, sans lourdeur aucune, avec notamment une Quatrième merveilleuse en tout point (élan au I, poésie au II...). La Troisième échappe aussi aux phrasés complaisants parfois difficiles à éviter dans son mouvement lent. C'est disponible chez n'importe quel disquaire, et à prix tout à fait attractif chez RCA. C'est un choix parmi tant d'autres, mais qui a le mérite de l'équilibre, de l'élan - et de ne pas prendre de risques.

Sinon, ce que j'ai entendu de plus bouleversant, reste la version de la Première par Swarowsky (apparemment authentique, contrairement à bien d'autres signées de son nom) avec Bamberg. Ca avait été publié il y a près de vingt ans par Pilz (label très économique), je ne crois pas que ça ait reparu ailleurs...

Voilà pour quelques débuts de pistes...

12. Le jeudi 21 juin 2007 à , par Didier Goux :: site

Grand merci, très cher ! Je finissais par me demander où vous étiez passé...
Dans l'intervalle (je veux dire : entre ma question et cette longue réponse), un autre mélomane m'a "pris en charge" et fait découvrir Eugen Jochum et Carlos Kleiber (fait découvrir dans Brahms), et j'attends les 2 & 3 par George Szell.

On en est là...

13. Le jeudi 21 juin 2007 à , par DavidLeMarrec

Je finissais par me demander où vous étiez passé...

Moi aussi...

Bonne idée, pour Szell ; c'est toujours un rien raide, mais d'une grande tenue.

14. Le jeudi 21 juin 2007 à , par Morloch

Je trouve que cette intégrale Szell est un pur moment de bonheur et de poésie, un Brahms aérien et lumineux, bien loin des lourdeurs habituelles. Je l'avas choisie pour des raison économiques, et comme bien souvent, quand j'ai cherché ensuite une "vraie" version, j'ai toujours été déçu.

Ouf ! DLM est de retour ! J'étais tout aussi inquiet de ta tragique disparition sur CSS, mais tout semble rentrer dans l'ordre.

Et pour ce Zoroastre je me suis laissé convaincre par ce fichu documentaire sur Arte - ce blog est une menace permanente pour les finances de ses lecteurs. Je vais commencer à le regarder tiens, le livret a l'air étonnant.

Un rapide coup d'oreille m'a donné l'impression d'un Christophe Rousset beaucoup plus dynamique que dans Haendel.

15. Le vendredi 22 juin 2007 à , par DavidLeMarrec

Bonjour Morloch !

Je suis bien sensible à ces charmantes alarmes. :-)

Concernant Zoroastre, le livret est assez étrange, oui. A cause de son héros, mais surtout avec cette constitution en cinq mini-drames, où chaque acte dispose de son coup de théâtre. La musique en tire heureusement parti, sinon la pièce survivrait mal...

Il est normal que Rousset soit plus dynamique que dans Haendel... moins d'aspérités, ce serait du Górecki. Ca tient également à la nature de la musique (et à celle des talents de Rousset).

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