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Le moine juif volant


Mise à jour : cette notule comporte de nombreuses citations et de nombreux extraits musicaux.


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1. Un extrait

Il cita des gens qui avaient cessé d’exister depuis plusieurs siècles, et qu’il paraissait avoir connus personnellement. Je ne pouvais pas nommer un pays si éloigné qu’il ne l’eût visité, et je ne me lassais pas d’admirer l’étendue et la variété de son instruction. Je lui fis la remarque qu’il devait avoir eu un plaisir infini à tant voyager. Il secoua tristement la tête.

— Personne, répondit-il, n’est à même de connaître la misère de mon lot ! Le destin m’oblige d’être constamment en mouvement ; il ne m’est pas permis de passer plus de deux semaines dans le même endroit. Je n’ai pas d’amis dans le monde, et cet état d’agitation perpétuelle m’empêche d’en avoir. Je voudrais bien déposer le fardeau de ma déplorable existence, car j’envie ceux qui jouissent du repos de la tombe ; mais la mort m’échappe et fuit mes embrassements. En vain, je me jette au-devant du danger : je plonge dans l’océan, et les vagues me rejettent avec horreur sur le rivage ; je m’élance dans le feu, et les flammes reculent à mon approche ; je m’expose à la fureur des brigands, et leurs armes s’émoussent et se brisent sur mon sein ; le tigre affamé tremble à ma vue, et l’alligator s’enfuit devant un monstre plus affreux que lui. Dieu m’a scellé de son sceau, et toutes ses créatures respectent cette marque fatale. Je suis condamné à inspirer la terreur et l’aversion à tous ceux qui me voient ; déjà vous sentez l’influence du charme, et d’instants en instants vous la sentirez davantage.

Non, ce n'est pas une version romancée du Fliegende Holländer de Wagner.

Pourtant, la proximité est grande. Jugez-en vous-même avec cette version bilingue.

Cet extrait est tiré

du roman gothique-culte Le Moine de Matthew Gregory Lewis (1794). [1] La parenté est diablement frappante avec un nombre considérable d'objets culturels postérieurs. Avec une forme bien de son temps, comportant une langue simple (non dépourvue de maladresses), plusieurs récits enchâssés, un intérêt plus assis sur la psychologie que sur la réalisation d'actions pourtant spectaculaires, il s'agit pourtant d'un creuset dont les fantaisies les moins heureuses se retrouvent pourtant bien après.


L'auteur, qui rédiga en l'espace de dix mois cette bluette pour divertir sa mère. Il n'avait pas vingt ans.


Musique d'ambiance : Les Mousquetaires au Couvent (extraits), première oeuvre lyrique de Louis Varney et la seule demeurée un peu connue (sur un livret de Paul Ferrier et Jules Prével), où un établissement religieux est également un peu troublé par quelques présences luxurieuses.
Version d'Edgar Doneux, avec dans dialogues et chants Charles Burles (Gontran), Michel Trempont (Brissac) et Jules Bastin (l'abbé Bridaine).


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2. Contexte

La scène que l'on a reproduite se trouve au sein d'un roman où un moine dépravé et prédateur, séduit par un démon mineur, converse volontiers avec Lucifer, enlève et force sa propre soeur avant de l'occire, non sans avoir obtenu le même résultat avec sa mère, non sans avoir parsemé le tout de divers parjures éclatants et autres projets répugnants.

Le meilleur est tout de même obtenu dans la scène que nous reproduisons. Au cours d'un récit enchâssé de type picaresque dans lequel il échappe ni plus ni moins qu'à l'Auberge Rouge, le marquis de Las Cisternas parvient, comme on le voit, à recevoir le secours du Juif-Errant [2] contre la Nonne Sanglante à qui il a par erreur proposé le mariage. [Arrêtez, puisqu'on vous dit que ce n'est pas drôle !]

La scène, censée inspirer l'effroi, est assez amusante, il suffit pour en juger de constater le décalage du vocabulaire très soigné du spectre terrible :

Quand je revins à moi, je m’aperçus que la croix de feu [ndcss : du front du Juif-Errant, puisqu'on vous a dit qu'on ne rigolait pas !] avait produit un effet non moins violent sur la nonne ; sa contenance exprimait la vénération et l’horreur, et ses membres de fantôme s’entrechoquaient de crainte.

— Oui ! dit-elle enfin, je tremble à ce signe ! je le respecte ! je vous obéis ! Sachez donc que mes os sont encore sans sépulture ; ils pourrissent dans l’obscurité du trou de Lindenberg. Nul autre que ce jeune homme n’a le droit de les déposer au tombeau. Ses lèvres m’ont cédé son corps et son âme : jamais je ne lui rendrai sa promesse, jamais il ne connaîtra plus une nuit exempte de terreur, à moins qu’il ne s’engage à recueillir mes os qui tombent en poudre, et à les déposer dans le caveau de famille de son château d’Andalousie. Alors, que trente messes soient dites pour le repos de mon âme, et je ne troublerai plus ce monde. À présent, laissez-moi partir : ces flammes sont dévorantes !

Le Juif-Errant contre la Nonne Sanglante, c'est, en 1794, un peu Dracula contre Frankenstein, ou Godzilla contre King-Kong. Un sommet de références indiscutables, dont l'ambition se nanardise très vite si l'on n'y prend garde.

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3. Grand marché aux références

Par ailleurs, les références 'universelles' y sont très nombreuses, et plus parce qu'elles ont été reprises par la suite que par imitation de la part de Lewis.


Création de Robert Le Diable à l'Opéra de Paris : le ballet des nonnes damnées autour du caveau de sainte Rosalie. Robert doit aller dérober le myrthe magique sur l'injonction du démon Bertram.


Le ballet des nonnes damnées chez Meyerbeer.
Thomas Fulton à l'Opéra de Paris le 2 juillet 1985 (on entend Samuel Ramey au début).


N'était la redistribution du temps avec des récits insérés, typique de la narration romanesque depuis au moins Don Quichotte (dont l'auteur reconnaît au demeurant l'inspiration dans son avertissement liminaire), la succcession chronologique d'événements hors du commun, agencés en épisodes presque clos, a quelque chose du feuilleton. Et si Raymond de Las Cisternas n'avait pas été désarmé par un romancier trop gracieux, il eût à coup sûr fait son d'Artagnan dans l'Auberge de Peyrebeille, pour l'occasion transportée à Strasbourg.

Bien sûr, le moine trompeur Ambrosio n'est pas sans rappeler le Lord Ruthven du Vampyr de Marschner, lui-même tiré de plusieurs nouvelles gothiques (qui remontent jusqu'à Byron). Dans les deux cas, l'auteur manifeste une certaine empathie pour le prédateur qui est au demeurant un grand malheureux.

Mais on y voit aussi la présence du myrthe de sainte Rosalie, lié à la profanation des sépultures des nonnes, et qui doit servir à ouvrir les portes et pétrifier les êtres vivants... tout cela étant totalement conforme à Robert Le Diable de Scribe / Meyerbeer (débuté plus de trente ans plus tard, en 1826). Robert, dans cette scène, bien qu'aimé, tend un peu, lui aussi, à abuser de cette toute-puissance magique ; il est aussi chassé, tout penaud, de la demeure (la figure de la mère et de la fille sont alors fondues dans la seule Isabelle de Sicile). La cérémonie aux caveaux se déroule également après une belle description (la seule de plus d'un paragraphe et surtout la seule réussie) des herbes folles du couvent.

Sans compter toutes les figures familières : l'emmurement parmi les caveaux, les cérémonies occultes, la femme dissimulée parmi les moines protégée par la commisération, l'évocation de Blondel trouvant Richard Coeur de Lion [3], le poison aux conséquences tragiques qui cause un sommeil de mort pour les besoin de l'enlèvement de Juliette Capulet (Antonia)... et bien sûr le trio inspiratrice-séducteur-victime de type Merteuil-Valmont-Volanges, dont on retrouve à peu près exatement les psychologies dans le trio Mathilde-Ambrosio-Antonia.

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4. Faiblesses et forces d'écriture

La langue sans façons de Lewis a quelque chose d'agréable dans sa simplicité sans prétention. Elle ne compense cependant pas tout à fait ses maladresses et les nombreuses invraisemblances lourdes qui obligent régulièrement le lecteur à accepter qu'il ne lit qu'un roman. On a même, au cours du premier récit enchâssé, une référence au cadre (du type "comme elle me l'a dit depuis"), alors qu'on est au plus fort du danger, ce qui amoindrit considérablement la force d'illusion dudit récit.

Vu le mélange entre roman psychologique, roman d'aventures et merveilleux horrifique, l'abondance de manifestations surnaturelles et la hauteur des crimes dépeints, à défaut de maîtrise parfaite, un peu d'humour n'aurait pas nui, et c'est peut-être ce qui fait le plus défaut, parce qu'il y aurait eu vaste matière. La seule réelle saillie se trouve au début de l'oeuvre, à la fin du premier chapitre :

— Eh bien, Antonia, dit la tante aussitôt qu’elle eut quitté l’église, que pensez-vous de nos galants ? Réellement don Lorenzo paraît être un bon et obligeant jeune homme : il a fait quelque attention à vous, et personne ne sait ce qui peut en advenir. Mais quant à don Christoval, je vous proteste que c’est un phénix de politesse. Si galant ! Si bien élevé ! Si spirituel et si tendre ! Ah ! si jamais homme peut me décider à rompre le vœu que j’ai fait de ne point me marier, ce sera ce don Christoval.

Antonia avait observé de quel air don Christoval avait baisé cette main ; mais comme elle en avait tiré des conclusions quelque peu différentes de celles de sa tante, elle eut la prudence de se taire. Comme c’est le seul exemple connu qu’une femme ait jamais tenu sa langue, on l’a jugé digne d’être cité ici.

Dommage qu'il n'en ait pas ménagé quelques autres. La seule fulgurance réelle de l'ouvrage est celle qui fait mordre le père Ambrosio, sur le point de céder à une compassion mêlée de vague concupiscence encore inavouée, par un serpent caché dans une rose qu'il veut offrir, contre les rigueurs de son ordre, par pitié. C'est par ailleurs l'un des pivots dramatiques de tout le roman.

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5. « Aimez vos ennemis »

Der Vampyr de Heinrich Marschner. Bien que le domaine d'inspiration des deux oeuvres soit commun, la figure du vampire est à peu près la seule à n'être pas convoquée par Lewis... Pour le coup un chef-d'oeuvre dont il a abondamment été question CSS, notamment ici, ou bien dans cette liste d'articles.
Vous pouvez même charger une version du domaine public.
Vous entendez ici la version de Fritz Rieger (Donald Grobe en Edgar Aubry, Roland Hermann en Ruthven) et les deux grands airs de Lord Ruthven - le premier d'exultation avant le crime, le second menaçant son ami, s'il révèle son état pour sauver sa fiancée, de devenir vampire à son tour.
Si le son fonctionne mal dans le lecteur, vous pouvez écouter les deux extraits ici et .


Le plus intéressant, dans la "petite littérature", quoique The Monk ne soit pas tout à fait considéré comme tel, est le plus souvent de voir au plus près d'autres conceptions du monde, une sorte d'histoire des morales et des psychologies.

De même que la question de la justice chez Sue, dont il nous faudra parler, soulève de grandes questions sur la conception des traitements dégradants que l'on a de nos jours, de même, ici, quelques coins sont enfoncés dans les représentations morales dominantes.

La première chose, et pas la moins étonnante, est la constante compassion de l'auteur pour ces personnages. On dispose de deux monstres, hideux au point d'en être grotesques (le moine qui renverse l'ordre du monde à lui tout seul, pour le déshonneur d'une fillette, et le démon maître des plus grands tours de magie, connaissant les pensées de tous). Et pourtant, ils sont étudiés de près sous l'angle psychologiques, et séduisants, et dignes de pitié tant leurs situations insolubles et leurs souffrances sont décrites avec soin. Dès que l'on abandonne la compagnie des victimes, on s'attache, même de loin, aux bourreaux.
Nulle part de jugement moral à proprement parler ; et lorsque vient le maigre châtiment, l'auteur, en guise de point final, nous défend d'exulter :

Dame hautaine, pourquoi vous être reculée quand cette pauvre créature fragile s’est approchée de vous ? ses erreurs avaient-elles empoisonné l’air ? son haleine en passant avait-elle souillé votre pureté ? Ah ! madame, éclaircissez ce front insultant ; étouffez le reproche prêt à sortir de vos lèvres dédaigneuses : ne blessez pas une âme qui saigne déjà ! elle a souffert, elle souffre encore : son air est gai, mais son cœur est brisé ; sa parure brille, mais son sein gémit.

Madame, être indulgente pour la conduite d’autrui n’est pas une vertu moindre que d’être sévère pour la vôtre.

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6. « Défiez-vous de la superstition »

La deuxième réside dans la représentation de la religion. Lewis opère très vigoureusement une distinction entre la foi qu'il ne repousse pas (l'athéisme, qui serait finalement rassurant dans ce contexte d'horreur, aussi bien pour les meurtriers en dangers que pour les spectateurs en désarroi, est clairement indiqué comme non raisonnable) et la superstition, prise à son sens le plus large. La superstition recouvre pour lui la plupart des rites, et c'est avec une dureté impressionnante qu'il dépeint l'hypocrisie (le mot est fréquent) des religieux qui ne sont que des créatures aussi orgueilleuses et autant soumises aux passions que les autres, à ceci près qu'elles se cachent sous le voile de la dévotion à Dieu.

La désinvolture avec laquelle il laisse détruire le couvent et le monastère par la foule en furie est en parfait accord avec l'opinion qu'il égrène de tout le corps ecclésiastique et de l'authenticité douteuse des cérémonies diverses. Dans Le Moine, on enterre des vivants, on débauche ou force en confession, on produit les pires subversions en cellule, on couvre les fautes par les cérémonies, on enlève les vivants au monde par l'excuse de la religion, on déprave sous prétexte de sauver. Et cela n'est pas le fait des quelques personnalités exceptionnelles qui y sont décrites : une foule de personnages secondaires s'y pressent, et les religieux ne sont pas rares à se montrer complaisants ou malfaisants. Parallèlement, Agnès de Médina, qui parjure ses voeux (quoique obtenus par tromperie) en s'abandonnant dans les bras de son amant en habit de religieuse, est présentée comme une victime tout à fait innocente - Lewis choisit clairement son camp.

Mais cette défiance des religieux et des institutions - de même que ces indulgences étonnantes envers les pécheurs - s'explique par sa vision de l'humanité.

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7. L'homme selon Lewis

Il faut le dire tout de suite, le tableau n'est pas spécialement rafraîchissant, par cela même qu'il est sans concession.

Tout d'abord, chez Lewis, les femmes sont sans défense et systématiquement concassées par la vie et la société. Même la prieure infâme, qui n'était pas aussi coupable qu'on l'avait cru, quoique tout de bon abjecte, est lynchée sans pouvoir se justifier ni réparer sa faute. Agnès, en sortant du couvent, a tout de même perdu son fils dans l'épreuve. Sans parler de la famille modeste du cordonnier, dont la lignée s'éteint tout simplement, n'ayant pas, elle, la protection des puissants.

Les femmes et les hommes sont par ailleurs destinés à être faibles, et l'auteur ne leur en fait pas grief. Le moine pervers cède tout simplement parce qu'il n'est pas humain pour un homme dans la force de l'âge d'être privé de tout et loin du monde, et qu'une fois l'illusion déchirée, il se croit encore à l'abris du voile de l'hypocrisie. La réclusion religieuse n'a fait qu'accroître le danger : n'ayant appris aucune mesure à force du refoulement uniforme imposé par la religion, une fois la digue brisée, les débordements du jeune homme n'ont plus rien qui les arrête. D'une certaine façon, le crime est excusé parce que la contrainte portée sur la nature telle qu'elle est était trop forte, et que le conflit entre les deux forces crée nécessairement des dégâts sociaux.

On voit ainsi le moine dévot admirer les traits parfaits de l'image de la Vierge - ce qui lui cause quelque trouble, lorsqu'il découvre qu'une statue anthropomorphe a un modèle... Ou bien une mère qui protège son enfant au point de la laisser sans défense : malgré les mises en garde, ne sachant au juste ce qu'elle risque, Antonia se laisse prendre au piège.
La Bible est même récrite par la mère d'Antonia et amendée pour la faire coïncider avec la morale. Double pointe de la part de l'auteur : c'est à la fois un fourvoiement sur le sens des priorités (la morale doit découler des textes sacrés, et non les amender au fil des modes) et une mise en cause grave sur le contenu des Ecritures. Car le monacal dépravé espérait bien que la lecture de l'Ancien Testament ait quelque peu préparé le terrain pour lui.

Bref, l'homme est faible, et la société, en cherchant à le policer d'une façon trop rigoureuse, ne lui laisse d'autre choix que l'hypocrisie et, parfois, l'explosion sociale.


Un extrait du (long) dénouement par Keith Coventry.


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8. Contenus généraux

Au delà de l'épouvante en toc et des interminables analyses psychologisantes des pensées lubriques du moine (au demeurant agencées de façon tout à fait cohérente), on y rencontre donc non seulement des références à profusion, mais aussi des pensées du temps qui rendent compte d'un état d'esprit. Défiance violente, pas forcément contre Dieu, mais contre la religion à coup sûr ; indulgence pour les hommes, tout en considérant qu'ils ne sont guère plus que des animaux régis par leurs appétits. [Les personnages positifs, en tout cas, ne sont pas fouillés sur le plan psychologique.]

C'est surtout en cela que la lecture est intéressante. Pour l'aspect historique aussi, puisqu'on en fait un point de départ [4] et un sommet tout à la fois.

A l'Opéra, c'est tout le courant fantastique allemand qui s'en rapproche, du Franc-Tireur (Der Freischütz) de Weber au Vaisseau Fantôme de Wagner.

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Si vous voulez en juger, on trouve l'original anglais et même des versions françaises libres de droit en ligne. Attention, la faiblesse du style a conduit plusieurs traducteurs à amender le texte original, et si Léon de Wailly (dans le domaine public) revendique la fidélité pour ne pas biaiser le jugement du lecteur francophone (il reste d'ailleurs pas mal de fautes de transposition), Antonin Artaud a quant à lui tout de bon réalisé une adaptation en 1931.

Notes

[1] La date qui figure généralement est celle de publication : 1796. Une oeuvre très lue et très controversée, parce qu'on craignait la confusion entre genres, et parce que, bien entendu, la morale n'était pas tout à fait sauve.

[2] Le parallèle avec le Hollandais Volant est donc plutôt cohérent.

[3] Gros succès de Grétry une dizaine d'années auparavant et signe de ralliement royaliste au moment de la Révolution. Pas sûr que Lewis l'ait entendu en revanche.

[4] Il faut cependant préciser que malgré cette croyance étrangementrépandue, il existe quantité d'ouvrages gothiques antérieurs, dont le point de départ serait plutôt le Château d'Otrante d'Horace Walpole (...1764).


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