Répertoire alphabétique des principaux noms propres et sujets abordés.
La fonction recherche en haut à droite du carnet (opérationnelle pour les billets seulement, pas pour les commentaires) permet ensuite de retrouver aisément l'article recherché (patronyme + mots-clefs de la note).
Pour une classification plus chronologique, on peut se reporter à l'index thématique.
Je vous renvoie à la
classification en périodes de l'oeuvre de Takemitsu pour les
précisions entre parenthèses.
Entre crochets figurent les [dates de
création].
En italique, mes commentaires sur l'oeuvre.
En turquoise, les oeuvres que je
recommande vivement.
Ce catalogue n'est pas exhaustif.
Il inspire sa forme de la liste proposée sur le
Wikipédia francophone et en reprend les données.
La liste a été largement
complétée et intégralement
annotée par mes soins, dates de créations
exceptées.
Je complèterai au fur et à mesure de mes
possibilités la liste. La commenter en une seule fois
n'était pas possible.
Le langage de Takemitsu peut être considéré comme très accessible, essentiellement en raison de sa conception hédoniste du son, privilégiant explicitement le climat, la couleur. Cela se traduit par la profusion des entrées à diverses hauteurs et timbres, la diversité et le chevauchement rythmiques, l'abondance de nuances dynamiques pourtant sans larges contrastes, l'emploi de modes de jeux très variés. Dans les notes qui ouvrent Les Yeux Clos, Takemitsu indique l'importance des changements subtils de couleur dans ses pièces, qu'il obtient par superposition de touches de nuances dynamiques, de rythmes distincts, de timbres d'instruments ou de hauteurs.
2. Influences plus ou moins sérieuses, sensibles dans Pelléas et Mélisande
Il se trouve que Debussy a été très impressionné par Wagner et a influencé Messiaen ou Takemitsu, c'est un fait. Mais il y a plus amusant encore : ce paragon de modernité ouvre son unique opéra, un de ses meilleurs ouvrages, par un thème emprunté (ou du moins identique) à celui d'une séquence très secondaire d'un opéra de Meyerbeer.
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Dans les Huguenots, à l'acte III, le complot qui se trame pour assassiner le jeune huguenot Raoul de Nangis - afin de venger l'affront fait à la famille catholique des Saint-Bris - est interrompu, de façon très efficace (à la fois car on évite des détails fastidieux et car on sollicite simultanément l'attente du spectateur). Un archer paraît et, bon veilleur de nuit, fait rentrer la foule qui vient de terminer son ballet bohémien frénétique (invariablement coupé à la scène), pour l'heure du couvre-feu.
Rentrez, habitants de Paris,
Tenez-vous clos en vos logis ;
Que tout bruit meure,
Quittez ces lieux
Car voici l'heure,
L'heure du couvre-feu.
Il s'agit là d'une séquence secondaire des Huguenots. Sachant le succès planétaire de Meyerbeer à Paris et la présence de ses ouvrages au répertoire jusque dans la première moitié du vingtième siècle (jusqu'à la mondialisation des programmations, en fait), on peut s'amuser de cette coïncidence troublante en écoutant la séquence qui a l'honneur d'ouvrir le chef-d'oeuvre intergalactique de Debussy :
.
Troublant, n'est-il pas ?
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