samedi 20 juin 2009
Contemplation
Hier vendredi, alors que nous étions retenu - mais libre - tout l'après-midi dans la sympathique bourgade de Libourne, après avoir fait quelques choses utiles à la société et lu quelques brassées d'auteurs sympathiques (depuis Aulnoy jusqu'au jeune Hugo), il nous prit la fantaisie d'aller contempler le confluent, qui s'est alors révélé se situer à deux pas - la ville y est adossée.
Le théâtre représente une campagne où une rivière forme une île agréable.
A l'acte II d'Armide de Lully - manière d'éviter Smetana et Johann Strauss II -, l'assoupissement de Renaud (Paul Agnew) près d'une rivière. On remarquera le figuralisme ondulant des cordes. Les flûtes sont l'attribut traditionnel, dans la tragédie lyrique, du tableau bucolique et du sommeil. Représentation radiodiffusée du Théâtre des Champs-Elysées (novembre 2008), dirigée par William Christie.
Spectacle étonnant pour celui qui a renoncé depuis longtemps à l'admiration prolongée de la nature pour des édifices plus délibérées et plus sophistiqués.
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie H.S. a suscité :
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