Carnets sur sol

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Le nouvel agenda des concerts, plus rapide, plus complet… moins beau – (et aussi : pourquoi les salles sont-elles vides ?)


A. Le grand retour de l'agenda des concerts

    Après plusieurs rencontres coup sur coup au concert, ces dernières semaines, où mes voisins me confient « vous savez, je suis venu parce qu'il était mentionné sur un super agenda que j'ai trouvé en ligne, je peux vous donner le nom si vous voulez, CARNETS SUR SOL », je me sens quelque peu obligé de reprendre du service sur l'agenda de Carnets sur sol (CARNETS SUR SOL, si vous préférez).



B. Le besoin capital d'un agile agenda

    Je rencontre une difficulté pratique, figurez-vous : les meilleurs concerts, les petites mignardises extrêmement rares (le Quatuor scientifique de Rejcha, l'intégrale des trios et quatuors en quarts de tons de Wyschnegradsky, Le roi Pausole d'Honegger, Ropartz & Langlais à l'orgue, Fugue de Barber & Chaconne de Gubaidula, rien que cette semaine !) sont annoncées tardivement (une à deux semaines avant échéance), ou relevées tardivement de ma part (il n'y a pas de d'urgence de réservation).

    Aussi, quand je publie l'agenda de Carnets sur sol, vous n'avez finalement que le repérage général des grandes salles, et pas tous les petits concerts gratuits / au chapeau qui proposent en général les expériences musicales les plus intenses – être au premier rang d'un concert de quatuor, de mélodie ou même d'opéra avec des moyens de fortune n'a rien à voir avec le fait d'entendre les vedettes au fond de Bastille – ou même dans les bonnes places de la Philharmonie.
    C'est aussi un service important, à mon sens, à rendre aux bourses étroites (tout le monde n'est pas Roberto Alagna) ou à ceux qui ne peuvent pas immobiliser leurs dates trop longtemps à l'avance. Des concerts en libre accès, peu onéreux, et où l'expérience physique est immédiate et intense grâce à la proximité avec les musiciens, voilà qui n'a pas d'équivalent dans les grandes salles.

    Évidemment, si tout ce que vous désirez tient dans l'opéra décadent du XXe siècle avec grand orchestre, ne vous fatiguez pas à ouvrir l'agenda, seules deux maisons ont les moyens d'en programmer. Pour à peu près toutes les autres configurations, y compris l'opéra décadent du XXe siècle mis en scène mais arrangé pour petit ensemble, ou l'opéra mis en scène avec orchestre mais du XIXe, (etc.), vous trouverez de quoi vous égayer dans cette liste.




TCE bernheim    TCE bernheim
Le remplissage problématique du Théâtre des Champs-Élysées le 30 septembre, deux heures avant le récital Bernheim.
(explications infra)



C. Nouveau format

    Pour y remédier – et parvenir à écluser les 70 institutions de ma liste « usuelle » –, j'ai résolu de reprendre les fichiers au format texte.
    Non pas que la raison vous passionne, mais si elle pique votre curiosité :
¶ possibilité de remplir le tableau en mobilité, ou à l'instant où j'aperçois un concert sur mes radars ; pas besoin d'attendre d'être devant un clavier physique et une interface PC pour pouvoir entrer les données ;
beaucoup plus rapide (j'ai rempli 20 salles en quelques heures, là où d'ordinaire j'en fais 2 à 4…).

    Le résultat est assurément moins joli, mais ne me paraît pas moins lisible, me permet quelques petites précisions supplémentaire, et surtout me permet de remplir la liste en temps réel. Sa publication et son partage, également, sont plus aisés. Si bien que je pourrai, une ou deux fois par semaine, la mettre à jour de mes dernières trouvailles. Vous y gagnerez assurément.

    La voici donc, pour l'instant sur un lien simple à télécharger : http://piloris.free.fr/agendacss.txt .

    Comme je n'ai reporté que les principales dates (celles où je pourrais aller), je vous laisse également la version tableau, les deux se complètent. (Elle a été mise à jour récemment et contient beaucoup de nouveautés.)
Format ODS (Open / Libre Office)
Format XLS (Excel)

    Je commence à avoir bien exploré l'offre des différentes sources jusqu'à début janvier – le reste viendra ensuite. La fin du monde semblant toujours au coin de la rue, je ne me hâte pas trop.



D. Légende

    La signalétique reste la même que d'ordinaire :

*** capital, immanquable
** œuvre rare (et passionnante) et/ou interprétation qui fera date
* très intéressant
¤ je n'ai pas prévu d'y aller (pas assez rare / trop cher / j'aime pas les interprètes, etc.)

Les lignes débutent soit par l'horaire, soit par un tiret, afin que vous les repériez mieux. Le format texte rend l'ensemble moins immédiat qu'un tableau, mais si vous regardez simplement les jours dont vous avez besoin, ce sera même plus pratique !



E. Les sources

    Comme je relève, dans l'immensité de l'offre, essentiellement ce qui me plaît pour moi-même, je vous fournis aussi la liste de salles dont je fais en général le tour (je ne puis le faire pour toutes à chaque fois !) avant de publier l'agenda.

Institutions lyriques :
Opéra de Paris, Opéra-Comique, Châtelet, Athénée, Opéra Royal de Versailles, Massy

Institutions symphoniques :
Philharmonie, Maison de la Radio, Théâtre des Champs-Élysées, Seine Musicale, Gaveau, Invalides, Colonne, Wagram

Institutions chambristes :
Cortot, Fondation Singher-Polignac, Auditorium du Louvre, Musée d'Orsay, La Scala Paris, Espace Bernanos, Espace Ararat (fermé pour 4 ans), Bal Blomet, Guimet (Les Pianissimes)

Conservatoires :
CNSM, CRR de Paris, PSPBB, CRR de Versailles, CRR de Cergy, Conservatoires du XVIIIe, de Choisy-le-Roi, Pantin, Saint-Maur…

Salles qui programment quelques opéras :
Bouffes du Nord, Marigny, BNF, Déjazet, Herblay, Saint-Quentin-en-Yvelines

Théâtres qui programment un peu de musique :
Théâtre Grévin, La Ferme du Buisson (Noisiel), Le Figuier Blanc (Argenteuil)

Festivals (hors été) :
Philippe Maillard, Festival Marin Marais, Jeunes Talents (Archives Nationales principalement), Concerts de la rue Bayard (fini), Forum Voix Étouffées, Les Concerts de Poche, Inventio, Les Pianissimes (Guimet principalement), Baroque de Pontoise, Royaumont, ProQuartet (Paris & 77)

Églises :
Église Américaine de Paris (chambre & vocal, souvent rare), The Scots Kirk (chambre rare, fini), Saint-Merry (symphonique, chambre, musiques du monde…), La Madeleine (concerts sacrés), Billettes, Val-de-Grâce (concerts thématiques « patriotiques »)

Orgues :
Oratoire du Louvre (avec écran !), Saint-Eustache, La Trinité, Saint-Louis de la Pitié-Salpêtrière, Temple de l'Étoile, Saint-Pierre-de-Montmartre, Saint-Gervais-Saint-Protais, La Madeleine, Saint-Sulpice, Saint-Roch, Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts, Chapelle Royale de Versailles, Houdan, Brunoy, Mantes-la-Jolie, Orgue-en-France.org

Compagnies :
La Compagnie de L'Oiseleur, Les Frivolités Parisiennes, Orchestre de Chambre de Paris, Il Festino, Ensemble Poséidon, Faenza, Les Épopées, l'Orchestre d'Éric van Lauwe, Les Talens Lyriques, La Chanson Perpétuelle, Les Monts du Reuil, Ensemble Athénaïs…

Artistes :
Dagmar Šašková, Jean-Sébastien Bou, Marc Mauillon, Gérard Théruel, Claire-Élie Tenet, Sahy Ratianarinaivo, Kaëlig Boché, Trio Zeliha, Trio Zadig, Trio Sora, Cuarteto Quiroga, Quatuor Tchalik, Quatuor Akilone, Quatuor Hanson, Quatuor Arod, Le Consort, Patrick Cohën-Akenine, Sophie de Bardonnèche, Héloïse Luzzati, Gary Hoffman, Célia Oneto-Bensaid…

Autres styles :
La Huchette (comédie musicale), Sunside (jazz), Duc des Lombards (jazz), Quai Branly (musiques du monde)

Théâtre :
Comédie-Française, Odéon, Colline, Montansier, Gérard Philippe (Saint-Denis), Les Amandiers, L'Usine, L'Apostrophe

Auteurs :
Ibsen, Maeterlinck

Ballet :
Théâtre de la Ville, Chaillot

Sources transversales complémentaires :
Cadences.fr, Offi.fr, France-Orgue.fr


    (Rien qu'écrire la liste prend une heure… d'où la nécessité pour moi d'alléger le processus et de n'effectuer qu'un relevé sur un format rapide, du moins si vous voulez en profiter un peu en amont.)



F. Le mystère du remplissage

    Puisque je tiens ici captive audience, je pose la grande question : où sont les hommes ?  Les salles sont très vides depuis la grande Fin du Monde, entre nouvelles habitudes prises pendant les interruptions du spectacle vivant, peur de la contamination, lassitude de l'inconfort du masque, refus de principe de la vaccination ou de la présentation de son certificat (et, disent les mauvaises langues, la mort d'une grande partie du public fortuné de la musique classique)… Néanmoins, même en additionnant tout cela, je ne parviens pas tout à fait à appréhender l'ampleur du phénomène : le compte n'y est pas. Peut-être que ces frustrations accumulées n'ont pas tout à fait rebuté le public habituel mais simplement espacé ses pulsions d'achat… Si au lieu de faire deux dates dans l'année, on n'en fait qu'une, le résultat cumulé peut être significatif.

    L'Opéra de Paris a même donné des places de première catégorie à ses abonnés pour remplir un tube de Donizetti (L'Elisir d'amore, dans une production tradi mais mobile aimée d'à peu près tout le monde)… Eux qui sont la seule maison de France à ne même pas donner de tarif abonné à leurs abonnés. Eux qui jouent d'ordinaire à guichet fermé quelle que soit la qualité du spectacle.

    Chose certaine, les organisateurs le disent tous : les salles se remplissent au dernier moment – ce qui constitue un grand stress pour eux. On comprend bien ce qui pousse le public à ne pas surinvestir l'avenir et à ne pas exagérer ses espoirs, après tant de déconvenues. Par ailleurs, cercle vicieux : comme ce n'est pas plein, il n'y a pas d'enjeu à réserver tôt.
    (J'avoue participer à ce phénomène, mais ce n'est pas ma fauuuuute, j'attends comme précisé supra l'apparition d'éventuelles merveilles rares à déguster qui apparaissent au dernier moment et dans les meilleures conditions possibles.)

    Mais ce qui m'a le plus frappé, et qui a peu été souligné, c'est l'opposition radicale entre les spectacles pleins et les spectacles vides. D'ordinaire, toutes les soirées parisiennes sont un minimum remplies. Ici, malgré la crise, les soirées courues sont vraiment vendues à 100% (à Radio-France, pour le Palais Hanté de Schmitt… ! – enfin, probablement plutôt pour le Concerto pour violon de Tchaïkovski), et celles qui ne trouvent pas le public se trouvent véritablement désertes. (Il y a quelquefois plus de monde sur scène que dans la salle…)

    Parmi les maisons qui continuent de bien remplir, l'Opéra-Comique, la Philharmonie. Pour celles qui sont en difficulté, l'Opéra de Paris et le Théâtre des Champs-Élysées, nettement en-dessous de leur étiage habituel. Et il y a même quelques catastrophes industrielles – au Châtelet, entre la fermeture d'un an et demi pour travaux et le changement partiel de l'identité de la programmation avec la nouvelle direction, il n'y a pas le même public fidèle, et c'est assez spectaculairement désert – même pour Man of La Mancha !
    J'ai été surpris de constater que Philippe Maillard faisait salle comble (l'Oratoire du Louvre, ce n'est pas petit !) pour des motets français inédits, ou mieux encore, le Palais-Royal (Saint-Germain-des-Prés rempli !) pour des motets italiens très polyphoniques et très rares. Sans aucune vedette.
    En revanche, concerts plus occasionnels, d'endroits ou d'ensembles qui n'ont pas de public régulier, c'est le vide intersidéral, il n'y a personne.

    Je suppose que c'est aujourd'hui que se paie la politique de fidélisation du public. Day of reckoning.




    Je vous laisse parcourir ce nouvel agenda. N'hésitez pas à communiquer vos remarques sur sa forme – en conservant à l'esprit que je ne pourrai pas forcément faire à la fois complet, régulièrement mis à jour et beau ! – ou vos propres trouvailles.
    Puissiez-vous y trouver quelques idées de sorties (ou d'écoutes, Le roi Pausole par Venzago ou le Quintette piano-cordes d'Arenski par le Trio Rachmninov de Moscou, c'est quelque chose !) avant que n'advienne la grande Fin du Temps – vu que nous avons déjà passé la petite Fin du Monde.

    Je serai quelque jour sans pouvoir publier ni répondre vos commentaires. Ne me maudissez pas, et surtout, nymphe, dans tes oraisons souviens-toi de tous mes péchés.


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Commentaires

1. Le lundi 25 octobre 2021 à , par Benedictus

Bonsoir David,

Pour les concerts Philippe Maillard, ça ne me surprend pas du tout: pour moi qui les ai pas mal fréquentés lors des saisons passées, j'avais déjà constaté la présence d'un puissant noyau dur d'habitués inconditionnels.
Je pense d'ailleurs que ça illustre tout à fait ce que tu dis de la politique de fidélisation. Des concerts dans des lieux dotés d'un certain cachet (l'Oratoire du Louvre, Cortot, les Billettes...); une identité artistique très forte - en gros: la niche baroqueuse et ses artistes tête-de-gondole (souvent à l'occasion de sorties discographiques, d'ailleurs); le côté «bonne franquette» du dispositif (le patron qui met lui-même la main à la pâte pour la billetterie, des artistes avec lesquels il est facile d'échanger en fin de concert...): je pense que tout ça est de nature à fidéliser un public fidèle, voire un peu «militant» (qui va aussi venir pour «soutenir» les concerts Maillard, comme ces gens qui pendant les confinements mettaient un point d'honneur à faire marcher le click'n'collect de la librairie indépendante où ils avaient leurs habitudes.)
(Bon, et puis, ce que j'aimerais qu'on m'explique c'est à quoi sert le pass sanitaire, si on doit garder le masque dans les concerts...)

2. Le dimanche 31 octobre 2021 à , par sans-pass

La réponse vous l'avez vous-même :

"peur de la contamination, lassitude de l'inconfort du masque, refus de principe de la vaccination ou de la présentation de son certificat."

+ la hausse des prix des énergies et celles à venir...

Quand ça touchera directement tout les milieux, peut-être que les gens se réveilleront de la soumission dans laquelle ils sont entrés...

3. Le lundi 1 novembre 2021 à , par DavidLeMarrec

Bonsoir Benedictus !

Oui, Philippe Maillard est très identifiable avec ses artistes baroques récurrents (et toujours de très haut niveau, il faut l'admettre, même les moins célèbres comme Zachary Wilder ou La Chimera), ses pianistes russes et ses lieux prestigieux (et plutôt confortables). Je crois qu'il y a aussi une question de géographie (hypercentre) et possiblement de prix – une place au premier rang à l'Oratoire du Louvre, c'est 45€, pas comparable à la Philharmonie ou Garnier. Et comme tu dis, le sentiment d'une équipe resserrée.

À cela s'ajoute que grâce à sa présence dans les pages publicitaires de la presse spécialisée, il a étranglé la concurrence – un ami inséré dans le milieu m'avait rapporté qu'il avait fait un chantage d'annonceur aux magazines qui couvriraient le Festival Baroque du Marais, aussitôt né aussitôt disparu –, aucun programmateur d'envergure ne semble arriver à s'installer durablement dans l'hypercentre parisien alors même que les Blancs-Manteaux, Saint-Élisabeth-du-Temple, le Temple de Port-Royal ou Sainte-Croix-des-Arméniens accueillent très volontiers les concerts. Mais avec des groupes d'origines très diverses.

Seule concurrence pérenne, le Festival Marin Marais, sans doute parce qu'il n'a pas du tout le même modèle économique ni les mêmes ambitions : petites jauges, toutes les recettes vont aux artistes… ce n'est pas une entreprise rentable, mais une association de professionnels et bénévoles passionnés qui permet à des artistes moins célèbres de faire quelques cachets et des heures d'intermittence. Pas du tout la même ambition (ni le même public !). Et sa présence n'est guère mentionnée dans les médias spécialisés.

Pour le passe sanitaire : oui, en théorie les organisateurs peuvent le rendre optionnel. Mais avec ce que l'on sait des modes de diffusion, ce serait faire courir un grand risque aux non-vaccinés, et ça alarmerait sans doute ceux qui le sont. Je suppose que ça rassure en particulier le public âgé – et vu le taux moyen de protection de leur vaccin, je le comprends. Par ailleurs chaque échelon a le pouvoir de le rendre obligatoire dans un lieu (organisateur, maire, préfet, ARS…). Si bien que je n'ai toujours pas vu de concert, hors plein air, où il ne soit pas requis. Quelques-uns, si, où l'on nous « incitait fortement » à l'entrée.

4. Le lundi 1 novembre 2021 à , par DavidLeMarrec

Rebonsoir SP !

Je ne suis pas sûr cependant que la liste que j'ai avancée suffise à couvrir numériquement le nombre de spectateurs manquants.


« Quand ça touchera directement tout les milieux, peut-être que les gens se réveilleront de la soumission dans laquelle ils sont entrés... »

Je n'y crois pas une seconde.
Pour ma part, entre ceux qui n'appliquent pas les gestes indolores qui protègent les autres (porter son masque sur le nez) et ceux qui acceptent les yeux fermés toutes les restrictions de leurs libertés prises sous les prétextes les plus ahurissants (l'argumentaire de l'avocat du gouvernement pour la limitation à 1h-1km, emportant l'adhésion du Conseil d'État, je ne m'en suis jamais remis), j'ai perdu tout espoir du côté de la grande sagesse de la Volonté générale.

5. Le mercredi 3 novembre 2021 à , par sans-pass :: site

La "Volontée générale" dépend des Merdias qui indiquent quoi penser.
Si les retraités se sentent en danger de mort (maintenant parce qu'ils n'ont pas 3 doses), ils ne prendront pas le risque de venir s’asseoir à côté d'un être humain pour assister à un concert (à moins d'être hyper mélomane).

Si les Merdias martèlent massivement que les salles de concert ne sont pas un lieu de contamination, ça pourrait changer (mais dans ce cas, ça ne justifierait pas l'usage du pass-nazitaire dans ces lieux...)

6. Le jeudi 4 novembre 2021 à , par DavidLeMarrec

Je crois que la Volonté générale échappait précisément, dans l'esprit de Rousseau, à ce type de contingence, mais il est vrai que la quantité et même la nature de la diffusion des nouvelles a tellement changé que le concept est sans doute difficulté à réutiliser tel quel.

Pour le reste, je ne vais pas m'engager par ici sur ce débat, pas tout à fait indépendant de la musique à la vérité (son caractère essentiel ou dispensable, la bonne éducation au concert, etc.), et assurément intéressant ; mais si les nazis sont déjà de sortie, je ne vais pas m'y risquer.

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David Le Marrec

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