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La devinette du mois de janvier



Je ne me prononce pas sur la difficulté, puisque celle de novembre, vraiment difficile, a été instantanément trouvée, tandis que celle de décembre, facile, n'a été identifiée par personne malgré de nombreux indices…


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Commentaires

1. Le samedi 10 janvier 2015 à , par Diablotin :: site

De mémoire, ce n'est pas du Schumann, ni du Mendelssohn, ça ressemble un peu à une reconstitution du 1er mouvement de la 10ème de Beethoven, mais ce n'est pas ça :-(

2. Le samedi 10 janvier 2015 à , par DavidLeMarrec

Tu as à peu près 150 d'écart. :)

3. Le samedi 10 janvier 2015 à , par Diablotin :: site

C'est ce que je me suis dit en réécoutant la fin de l'extrait : ça ne peut pas coller !

4. Le samedi 10 janvier 2015 à , par DavidLeMarrec

Oui, le début est très romantisant en revanche — on retrouve les mêmes éléments dans une célèbre symphonie du répertoire (plus tardive que ceux que tu as cité). C'est même ça qui m'a motivé à le proposer.

5. Le samedi 10 janvier 2015 à , par Rémi

Ça me fait penser à de la musique nordique, Grieg ou Sibelius... Mais je ne les connais pas assez pour me prononcer.

6. Le samedi 10 janvier 2015 à , par DavidLeMarrec

Bravo, je visais justement Sibelius. Le début de l'extrait évoque un moment de la Septième Symphonie, où l'on a (fugacement) la même progression mélodique sur la basse.

Mais ce n'est pas cela (sinon ce ne serait pas drôle).

Je suis très content que ce soient ces noms qui sortent, ils prouvent que j'ai montré ce que je voulais montrer. :)

7. Le dimanche 11 janvier 2015 à , par Diablotin :: site

Etonnamment, je n'ai PAS DU TOUT pensé à Sibelius, qui est l'un des compositeurs que je connais le mieux -peut-être est-ce pour cette raison ?- : ton extrait me semble quand même plus "archaïsant".

8. Le dimanche 11 janvier 2015 à , par Diablotin :: site

Nonobstant, j'ai oublié de dire que la musique contenue dans l'extrait est très agréable -et c'est quand même le plus important- ! J'attends donc la réponse avec impatience : si ça se trouve, je l'ai et l'ai sorti de ma mémoire !

9. Le dimanche 11 janvier 2015 à , par DavidLeMarrec

Oui, tout à fait, ça ne peut pas être Sibelius… mais ça l'évoque au début, qui paraît d'ailleurs très (post)romantisant, alors que l'œuvre n'est pas du tout de cette époque.

Effectivement, j'ai énormément aimé cette œuvre. Il est peu probable que tu l'aies : il en existe une seule version, sortie récemment, donc si tu l'avais entendu (à part si tu avais l'oreille sur la radio le jour du concert il y a… bien longtemps), tu aurais tout de suite retrouvé ce que c'était. En plus, c'est un dispositif un peu bizarre, même si le compositeur est très célèbre.

10. Le jeudi 12 février 2015 à , par DavidLeMarrec

Réponse :

À présent que j'ai évoqué la raison de mon choix (l'étrange parenté sibélienne – comme quoi, sans le respect du style, il est parfois difficile de poser des dates !), la révélation de l'œuvre-mystère.

Il s'agit des Noces villageoises, ensemble de danses de Lully arrangées pour orchestre symphonique par Manuel Rosenthal. Et, contre toute attente, le résultat est enthousiasmant. Pour plusieurs raisons : les couleurs de l'orchestration en elle-même, qui répartit habilement les pupitres et les caractères, la direction romantisante mais souple de Rosenthal, et le son naturellement rêche de l'Orchestre de la RTF, qui affûte les contours et évite l'enlisement.



Je trouve cet ensemble de danses (Pavane, Gigue, Menuet I et II, Chaconne, Passepied et Danse générale) très ragaillardissant, d'une franche jovialité presque mélancolique, ne lésinant pas sur la beauté pure de très simples enchaînements harmoniques et des timbres bruts de l'orchestre romantique.

Cette œuvre est tirée d'un concert de 1960, publié récemment par l'INA (de façon exclusivement dématérialisée). Il contient aussi la cantate Jeanne d'Arc de Capdevielle (valable mais pas fondamentalement) et le plus beau Tod und Verklärung que j'aie jamais entendu, avec une clarté du discours, une énergie et un refus du pathos autosatisfait particulièrement rares dans ce répertoire. Ça cingle méchamment, et c'est sacrément beau.

L'INA ayant passé des accords avec certains fournisseurs de musique en flux, on peut l'entendre sur Qobuz ou (gratuitement) sur Deezer (ici exactement.
Pas mal de choses intéressantes dans cette collection, dont quelques fulgurants bijoux, dont le Requiem de Verdi par Markevitch et la RTF dont je m'étais déjà fait l'écho.

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David Le Marrec

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