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La voix de basse : histoire et nomenclature –€ II –€ Techniques et classification


Cette notule fait suite à une première partie, consacrée à l'histoire et aux propriétés acoustiques de la voix de basse.

3. Principales techniques

À€ la liste de catégories de basse qui va suivre, on peut ajouter dans la plupart des cas (hors les catégories les plus graves, jusqu'à la basse noble) des emplois différents, qui se caractérisent par des modes d'émission spécifiques.

D'abord les basses coloratures, sollicitées dans la musique baroque, particulièrement d'influence italienne –€ ce qui inclut, au XVIIIe siècle, à peu près tout ce qui est produit en langue allemande, anglaise, suédoise... et une partie de la musique française, notamment du côté des cantates et de quelques scènes de folie à l'opéra. On continue à les trouver chez les héritiers de l'opéra seria : opéra classique seria (à numéros), opéra seria du XIXe (belcanto romantique).

Également les basses bouffes, à qui l'on demande des capacités d'éclat (sans forcément une projection ni un volume extraordinaire), un tempérament (extraverti), souvent des ressources dans l'aigu (effets de fausset, écrits ou non). Dans Rossini, on leur réclamera en outre une mécanique précise et très rapide pour exécuter le sillabando (ces moments à débit vertigineux sur une même note).

Dans les deux cas, ces caractéristiques peuvent se greffer sur des organes de natures très différentes, certaines avec l'assise profonde qui caractérise en général les basses, d'autres avec un matériau plus léger et mobile. Ce ne sont pas réellement des tessitures, plutôt des spécialisations, des accessoires, des emplois, des types –€ comme on voudra.

4. Le principe du classement

Contrairement à la plupart des autres types de voix, la nomenclature des basses ne fait pas vraiment débat –€ même si je mets de côté ce qu'en dit la Fach (un système de classement que je trouve non seulement absurde, mais désagréablement fermé, et périlleux pour les chanteurs). On pourrait donc ajouter énormément de sous-catégories, mais la chose n'a pas grand intérêt dans la mesure où chaque rôle et chaque chanteur sont uniques, et on pourrait donc aller jusqu'à une catégorie pour chacun, ce qui fait perdre tout sens à un groupement.

Je dois à nouveau exprimer l'avertissement, déjà formulé en détail au début et à la fin de la catégorisation des ténors (dont je ne suis pas satisfait, mais c'est une autre histoire) : non seulement une telle nomenclature ne peut être qu'indicative, mais il ne faut surtout pas se laisser abuser par ce qu'elle pourrait prétendre être ; ce ne sont que des conventions, à prendre pour ce qu'elles sont. La seule réalité « naturelle » dans les voix d'homme est peut-être la distinction ténor / voix graves, et encore...
Dame Nature n'ayant pas attendu les professeurs de chant, tous les chanteurs se situent plus ou moins entre un ou plusieurs types ; de même, les rôles écrits par les compositeurs ont tous leurs nuances. Un interprète d'une catégorie vocale différente pourra tout à fait légitimement chanter certains rôles de catégories qui ne sont pas en théorie la sienne : chanter un rôle de basse profonde ne signifie pas que l'interprète est une basse profonde, par exemple –€ il pourra simplement avoir les bonnes notes et la bonne couleur pour chanter ce rôle en particulier. Pour couronner le tout, la technique et l'âge font évoluer les voix au cours d'une carrière.

Van Dam a chanté Philippe II et Paolo Albiani, Domingo Siegmund et Nadir, Sutherland Lakmé et Bolena... Faust de Gounod a été chanté par Luccioni, Jobin, Björling, Corelli, Vanzo, Domingo, Leech, Gedda, Araiza, Lance, Vezzani, Roswaenge, Peerce, Aragall, G. Raimondi, Hadley, Labò, Di Stefano, Simoneau...

Pour résumer :
a) un rôle peut être chanté par des chanteurs de différentes catégories ;
b) un chanteur peut chanter des rôles de différentes catégories.

Bref, il faut bien prendre la tentative pour ce qu'elle est : essayer d'isoler les grandes lignes de force de la catégorie vocale, tenter de saisir la logique des compositeurs... Évidemment, et également dans le cas d'une meilleure présentation que ne sera la mienne, cela ne peut pas tenir lieu de raisonnement, et n'est pas vraiment un critère pour approuver ou écarter tel ou tel interprète. Un guide indicatif tout au plus.

[En plus de cela, il est souvent très intéressant de ne pas respecter les indications des compositeurs en la matière, mais c'est une autre histoire...]

5. La nomenclature

Du plus aigu au plus grave :



Zone frontière :

BARYTON-BASSE
Caractéristiques : Il s'agit plutôt d'un baryton (plus le rôle est de format dramatique, plus on trouve de basses) à l'aigu éclatant, de couleur sombre, avec un grave très sonore jusqu'au sol 1, et une bonne endurance dans le haut de la tessiture. Attention, ce ne doit pas être une basse sans graves (on parle plutôt de basse élevée ou de basse aiguë de ces cas, et ce sont plutôt des sous-catégories de basse chantante) : la voix est caractérisée par son mordant plus que par sa tessiture (qui est proche de la basse chantante).

Thomas Stewart en Fliegende Holländer, Theo Adam en Wotan (deux extraits), George London en Don Giovanni (le rôle, lui, peut être tenu par n'importe quelle voix en clef de fa).
Étendue requise : sol1-fa#3
Exemples de rôles : le Hollandais, Wotan... la plupart des autres rôles sont plus difficiles à caractériser comme exclusivement baryton-basse. \[Si bien que, comme pour le baryton-Martin, on constate souvent la tentation de se réfugier sous cette ambiguïté pour certaines voix partiellement construites.]
Exemples d'interprètes : Paul Schöffler (plutôt baryton dramatique), Hans Hotter (plutôt basse noble), George London (baryton dramatique), Theo Adam (plutôt basse noble), Walter Berry (plutôt basse chantante), Thomas Stewart (plutôt baryton dramatique), Tom Krause (clairement baryton), Bryn Terfel (initialement baryton lyrique !), Paul Gay (plutôt basse chantante)...



Les basses :

BASSE CHANTANTE
Caractéristiques : Type de basse le plus répandu. Son grave n'est pas forcément très sonore, l'aigu est généralement plutôt aisé. On trouve énormément de sous-catégories : basses aiguës pour les plus barytonnantes, et on y recrute généralement les basses bouffes et les basses coloratures (voir §3 pour ces types). Certaines sont tout à fait médium, d'autres à l'aise dans l'aigu. Il existe même un tropisme spécifique au romantisme français, avec des basses classées basses chantantes, mais plus claires et aiguës que la plupart des barytons-basses (Méphistophélès chez Berlioz et Gounod, par exemple) –€ ce qui n'exclue nullement les voix dotées de beaux graves, comme Jules Bastin, presque baryton léger dans l'aigu, et disposant de « pédales d'orgue » terrifiantes au moins jusqu'au ré 1 (basse profonde).
La basse chantante est donc un peu le genre fourre-tout de toutes celles qui ne sont pas l'étage inférieur, qui n'ont pas une assise grave très forte, une « verticalité » d'une grande autorité. (En somme, la nomenclature des basses se résume grandement dans l'opposition entre basses chantantes et basses nobles.)

Samuel Ramey en Figaro (Mozart), Paolo Gorin en Méphistophélès (Gounod, rôle d'ailleurs la plupart du temps distribué à des basses nobles, contrairement à l'évidence de la partition, haut placée et plutôt espiègle), Fernando Corena en Bartolo (Rossini, basse bouffe), Michele Pertusi en Assur (basse belantiste).
Étendue requise : fa1-fa#3
Exemples de rôles : Argante (Haendel), Figaro (Mozart), Bartolo (Rossini, bouffe), Philippe II (Verdi), Méphistophélès (Gounod), Don Quichotte (Massenet)...
Exemples d'interprètes : Fernando Corena (bouffe), Sesto Bruscantini (aussi bouffe), Samuel Ramey (aussi colorature), Alain Vernhes, Simone Alaimo (aussi bouffe), Lorenzo Regazzo, Ildebrando D'Arcangelo...


BASSE NOBLE :
Caractéristiques : Voix plus ample, au grave plus sonore que la basse chantante. C'est l'archétype de la basse, avec toute sa « verticalité », sa grande autorité, sa couleur sombre. Contrairement aux emplois nombreux de la basse chantante, ces rôles incarnent presque toujours l'autorité (paternelle ou ecclésiastique, en particulier), et quelques über-méchants. Cette catégorie de basse a en général le plus grand impact en salle, avec le phénomène de halo précédemment mentionné. On l'appelle parfois aussi basse profonde, qu'on peut considérer comme une variante avec une extension grave supplémentaire et sonore, ainsi qu'une couleur particulièrement « noire ».

Jérôme Varnier en Arkel (un rôle de basse noble par caractère, mais vocalement proche des basses chantantes, ici chanté par un timbre de basse profonde), Kurt Moll en Daland (pour illustrer une basse noble au timbre clair, et nasale comme souvent dans la tradition germanique et nordique), Cesare Siepi en Padre Guardiano, Carlo Lepore en Caronte (rôle très grave, surtout au diapason d'origine, donc chanté par les basses profondes), Henri Médus en Brogni (les basses profondes parlent aux basses profondes). D'une manière générale, les « grandes voix » de la catégorie basse noble ont un potentiel de basse profonde (souvent de plus petits rôles), si bien qu'on trouve énormément de ces voix jusque dans le répertoire des basses chantantes (Boris Godunov –€ qui est même, en réalité, un rôle de baryton –€, Méphistophélès de Gounod, Philippe II –€ même si sa catégorisation traditionnelle peut finalement être discutée). Il faut dire que l'impact (et la séduction) de ces organes sont particulièrement spectaculaires.
Étendue requise : mi1-fa#3 (les basses profondes descendent jusqu'au ré, voire l'ut1)
Exemples de rôles : Caronte (Monteverdi), Osmin (Mozart, basse profonde), Commendatore (Mozart), Brogni (Meyerbeer, basse profonde), Padre Guardiano (Verdi), Arkel (Debussy)... On peut considérer comme rôles pour basses profondes ceux qui descendent sous le fa1.
Exemples d'interprètes : Henri Médus (essentiellement basse profonde), Cesare Siepi (également basse profonde), Giulio Neri, Martti Talvela, Kurt Moll, René Pape, Jérôme Varnier, Nicolas Courjal, Jean Teitgen...


Certains chanteurs peuvent couvrir à la fois les deux catégories (chantante et noble) ; Jules Bastin ou Jean-Philippe Courtis, avec beaucoup de graves pour l'un, une très belle égalité de la voix sur toute son étendue « verticale » pour l'autre ; et en même temps un aigu extrêmement souple et timbré, comme un baryton.


A noter également, l'existence dans la musique orthodoxe russe des basses octavistes, qui descendent au moins une quinte plus bas que la basse profonde, avec l'effet (très impressionnant) dit « de pédale d'orgue ». Voir par exemple le disque Basso Profondo –€ from Ancient Russia paru chez CdM Russian Season ; un peu difficile à trouver aujourd'hui, mais certaines plates-formes le proposent au format mp3. Rien n'est prévu pour ces voix à l'opéra –€ le seul ut1 que j'aie vu écrit sur une partition est celui d'Ochs dans le ''Rosenkavalier'' de R. Strauss, alors les sol 0, certainement pas !

C'est de toute façon une technique propre à la musique sacrée russe (qui explique peut-être aussi la tradition de puissance voluptueuses de leurs basses d'opéra, par proximité), et qui est prévue pour des tempi lents dans des espaces réverbérés. [Ici encore, il s'agit de seconder la majesté de la parole sacrée.]


6. Prolongements

Évidemment, je n'ai illustré que par de grands chanteurs (donc des voix affirmées), et par des cas assez faciles à trouver ; le clivage est rarement aussi net entre les catégories, et on rencontre toutes sortes de moyentermifications.

Pour ne pas quitter le sujet, on peut visiter avec profit le très ancien Site des Basses de David Roubaud, qui vaut en particulier pour son humour –€ j'avoue ne pas me lasser, après plus de dix ans de fréquentation épisodique, de son introduction.


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Commentaires

1. Le dimanche 11 août 2013 à , par Xavier

Tiens, j'aurais plutôt mis Pape en basse chantante: il chante même des rôles de baryton-basse comme Wotan et Oreste.

2. Le dimanche 11 août 2013 à , par DavidLeMarrec

La voix me paraît beaucoup plus celle d'une basse noble, avec un grave très fourni, une couleur sombre, un aigu qui réclame de l'effort. Beaucoup d' « assise ».

Ca n'empêche pas de chanter des rôles de baryton-basse, les interprètes et les rôles se croisent...


En plus de ça, être baryton-basse n'a pas le même sens chez Wagner que dans l'opéra français par exemple ; il faut beaucop plus d'assise grave chez Wagner (tout simplement pour être audible dans le médium par-dessus l'orchestre), donc on aura forcément des voix qui tireront davantage vers la basse profonde, même pour des rôles avec des aigus.

Mais bien sûr, tout cela se discute ; effectivement Pape a énorménet de rôles de basse chantante à son répertoire, comme Boris, Philippe II, Méphisto de Gounod... tous rôles où traditionnellement les basses nobles se réfugient, car il y a peu de premiers rôles pour ce type de voix (en dehors de Wagner, justement).

3. Le lundi 26 août 2013 à , par Mathieu

Bonjour David!

George London (baryton dramatique), Theo Adam (plutôt basse noble)

J'ai deux versions du Fliegende Hollander avec eux et j'avais au contraire l'impression que la voix de London est beaucoup plus sombre que celle de Adam. Mai peut etre est-ce du a la prise de son? (Celle avec London est tres mauvaise pour un studio de cette epoque..)

Pour Siepi, je n'entends pas trop une basse profonde, en tout cas compare a Kurt Moll par exemple.

Ou placerais tu Raimondi? Je le connais en Banco (ou sa voix est tres sombre) et en Oroveso (ou il fait plus baryton-basse que vraie basse).

Et Ghiaurov? Basse noble ou profonde?

4. Le lundi 26 août 2013 à , par DavidLeMarrec

Bonjour Mathieu !

La voix de London est plus sombre que celle d'Adam (du moins au disque), oui. Néanmoins, Adam descendait très, très bas – et avec une couleur très noire, il faut entendre ses rôles de basse (Henri L'Oiseleur est particulièrement stupéfiant). Il avait un potentiel de basse profonde, en fait (où je le trouve sans rival, d'ailleurs : magnétique) ; et il a choisi la voie (plus riche en grands rôles) du baryton-basse. Fait amusant, sa voix s'est éclaircie au fil du temps, à rebours de ce qui arrive d'habitude : dans les années 70, elle sonnait plus clairement que dans
les années 50.
London, lui, est vraiment un baryton, qui pouvait chanter du baryton-Verdi ou du baryton français, par exemple. Sa couleur est très sombre, et il avait du grave, mais son centre de gravité est clairement celui d'un baryton (dramatique).

Siepi est une basse italienne, et sonne comme telle, avec un aigu très timbré et une voix vraiment travaillée (moins assise sur la résonance naturelle brute de la voix que beaucoup d'autres basses nobles et profondes), mais il était clairement du côté de la basse noble (même s'il pouvait tout chanter), et avait même un potentiel évident de basse profonde. Pour en douter, tu n'as pas dû écouter son arioso et air de Marcel mythique (avec ut 1), le voici, je te le cale au bon endroit.

Je n'ai pas parlé de Raimondi à dessein, parce que la voix est très étrange, et je me demande sincèrement comment elle sonnait en vrai (en projection et volume – et j'ai entendu des témoignages diamétralement opposés à ce sujet). Il a peu chanté les barytons-basses (mais quelques vrais barytons assez aigus, comme Scarpia ou pis, Iago !), plutôt de vrais rôles de basses chantantes ou nobles, avait une voix translucide (que j'aime beaucoup), mais pas énormément d'aigu. On pourrait parler d'une basse chantante claire, certains disent basse aiguë (mais l'aigu est quand même assez tendu), je n'ai pas vraiment de réponse. En tout cas, vu la technique d'émission, je le classe clairement parmi les basses et pas chez les barytons.
À€ rebours, je serais bien embarrassé pour classer Ezio Flagello, qui a chanté les barytons comme les basses, qui avait énormément d'aigu (enregistré des la bémol 3 sans effort), une substance et une couleur graves intenses... une sorte de basse noble qui pouvait se changer en baryton-Verdi.

Pour les enregistrements de Raimondi, il faut se méfier, il est capté de très près (notamment dans les deux que tu cites), et un peu de réverbération peut largement flatter une voix aussi claire. Son Banco est surtout sombre parce que grave, très bien incarné, et capté de très près ; en salle, ça ne devait pas porter très loin dans la partie basse de la tessiture.

Enfin Ghiaurov n'avait pas énormément de grave (il sonnait très bien, mais je ne suis pas sûr qu'il aurait pu sortir des ré ou des do exploitables), je le classerais plutôt en basse chantante ; mais il paraît (ça s'entend assez mal au disque) qu'il avait plutôt un grand charisme vocal, ce qui le rapprocherait plutôt de la substance de la basse noble. En tout cas certainement pas profonde.


Évidemment, tous ces avis ne sont jamais que les miens... et les chanteurs ne coïncident jamais tout à fait avec les étiquettes (à part Jean-Blaise Martin...).

5. Le vendredi 30 août 2013 à , par Mathieu

Merci pour cette reponse tres detaillee!
En effet Siepi a de tres bons graves sur l'extrait que tu proposes! Mais est ce que ce Ut1 serait audible en salle? Je chipote!

6. Le vendredi 30 août 2013 à , par DavidLeMarrec

Vu la densité en harmoniques, on peut deviner une voix très sonore dans cette partie de la tessiture. Et les témoignages d'époque vont en ce sens. L'ut était sans doute un peu moins sonore que le ré ou le fa, mais ce devait être extrêmement impressionnant.

Un journal italien lui avait même décerné dans sa critique le titre de « plus bel ut 1 de tous les temps ». Ce n'est qu'une anecdote, mais les Italiens ne regardent pas à la légère ces questions de projection et volume, en général.

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