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Cohabitation

En nous replongeant dans le contenu des Salons parisiens des années 1750 et 1760, nous rencontrons une facette de Jean-Baptiste Deshays (1729-1755) qui nous était moins connue.

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Hector exposé sur les rives du Scamandre, 1759
244x180, musée Fabre de Montpellier

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Le tableau illustre un bref moment du chant XXIII de L'Iliade [1] :

[Achille :]
- Sois content de moi, ô Patroklos ! dans le Hadès, car j'ai accompli tout ce que je t'ai promis. Le feu consume avec toi douze nobles enfants des magnanimes Troiens. Pour le Priamide Hektôr, je ne le livrerai point au feu, mais aux chiens.

Il parla ainsi dans sa colère ; mais les chiens ne devaient point déchirer Hektôr, car, jour et nuit, la fille de Zeus, Aphroditè, les chassait au loin, oignant le corps d'une huile ambroisienne, afin que le Pèléide ne le déchirât point en le traînant. Et Phoibos Apollôn enveloppait d'une nuée Ouranienne le lieu où était couché le cadavre, de peur que la force de Hélios n'en desséchât les nerfs et les chairs. [2]

L'oeuvre date de 1759, mais Deshays en a réalisé une autre sur le même sujet pour le Salon de 1765.

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1. La figure d'Hector - détour par Diderot

Le 'jeune' Diderot [3], dans sa première tentative de description des oeuvres d'un Salon - pour la Correspondance Littéraire, sorte de revue privée au ton assez informel et destinée à fournir les mécènes d'Europe -, étale toute la superbe de l'ignorant qui cherche dans chaque oeuvre d'art ce qu'il souhaite et non ce qu'on lui offre. Au lieu de goûter ce qui lui est présenté selon les critères esthétiques de celui qui l'a produit, il va sans cesse faire et refaire à l'aide de la plume ce qui lui semble le plus juste et le plus à son goût. Exercice très stimulant sur le plan littéraire - quitte à outrepasser les codes et les possibilités matérielles du peintre - mais qui, dans les premiers temps, prend l'allure d'un démolissage systématique pour mimer l'esprit pénétrant qui perçoit toutes les fautes.

Jugez vous-même comment est expédié le malheureux Hectôr, préservé de la corruption, mais non de l'infamie.


Extrait de l'édition libre de droits Kraus reprint (Nendeln, Liechtenstein)

Pour ceux qui le trouveraient écrit un peu petit :

On loue un Martyre de saint André, par Deshays. Je ne saurais qu'en dire. Il est placé trop haut pour mes yeux... Quant à son Hector exposé sur les rives du Scamandre, il est vilain, dégoûtant et hideux. C'est un malfaiteur ignoble qu'on a détaché du gibet...

Un peu à la manière de ces lecteurs déraisonnés de Diapason, à la recherche de la version idéale qui remplira toutes les idées personnelles d'amateur sur la meilleure façon de jouer l'oeuvre (vice que seconde, évidemment, l'industrie du disque classique), de façon totale et sans faiblesse, jusqu'à se dégoûter des meilleures interprétations [4], Diderot manque ce tableau comme bien d'autres en cherchant dans l'oeuvre d'art ce qu'il sait déjà et non ce qu'elle peut lui apprendre.

Qu'on se permette un instant une remise en perspective. Précisément, Hector est ici vilain, dégoûtant et hideux (quoique de mesure fort impressionnante, qui sent son héros). Car son cadavre, livré aux chiens selon l'Iliade, doit inviter à la frayeur la plus complète : pour un Grec, le néant, le chaos sont la pire chose du monde ; le pathétique du héros valeureux qui ne peut trouver de sépulture (et donc le repos et une place dans l'autre monde) est le plus violent de tous, précisément par ce contraste entre sa vie glorieuse et son assignation au néant après sa mort. Au lieu de rejoindre les ombres, au moins bienheureuses par l'oubli, il demeure errant, sans statut, hors de toute société.
A Athènes, des généraux victorieux ont subi ce sort, la plus lourde peine imaginable, précisément pour ne pas avoir assuré une sépulture à des soldats morts au combat. [C'est aussi le ressort du mythe d'Antigone, qui explique le caractère impérieux d'assurer une sépulture au frère - qui à mourir soi-même, peine bien moins grave que l'anéantissement.]
En cela, la représentation de Deshays est parfaitement conçue : un personnage gigantesque, en qui l'on pressent l'être d'exception, gît, abîmé, hideux, hors de toute société, prêt à se trouver englouti dans le néant, à errer sans fin sur les rives de l'Achéron [5], en contraste absolu avec une vie de dévouement à sa patrie et une ardeur exemplaire. Hector comme le réprouvé détaché du gibet, tout à fait. Diderot le pressent dans son dégoût, mais en manque le sens.

Qu'on imagine le résultat avec Hector splendide à la chair rose, reposant sur un bûcher mortuaire paré - non seulement l'épisode serait difficilement identifiable, mais de surcroît tout le pathétique serait perdu.

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2. Pourquoi ce tableau ?

Pourquoi avoir retenu ce tableau ? Le contraste nous en a frappé, et pourtant, malgré l'opposition radicale entre les différentes manières, une grâce singulière s'en dégage.

En effet, comme le perçoit Diderot (qui se révèle plutôt adepte d'un style néoclassique, avec donc un goût aussi sûr qu'en musique... [6]), une certaine rugosité dans la figure d'Hector attire l'oeil, mais - ce qu'il ne semble pas sentir - en contraste et en échange avec un environnement d'un rococo bien plus débridé. Cette Vénus avenante et très ingénument terrestre tient à vrai dire plutôt d'une scène intimiste de Boucher que d'un grand sujet épique.

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3. Composition et caractères

Ce qui me séduit ici est avant tout le contraste très violent entre les deux univers, supérieur et inférieur (la divinité et les morts), réalisés dans deux esthétiques fortement divergentes - d'une part les muscules distendus du cadavre et sa chair déjà grisâtre, d'autre part les roses moelleux d'une déesse peut-être magnanime, mais fort peu en majesté. Dans cette composition en sautoir [7], l'oeil va sans cesse du cadavre à sa protectrice, sans cesse attiré, une fois dans un univers, par l'autre, sans pouvoir se décider sur le sujet principal, toujours bousculé par la coprésence de deux univers visuels incompatibles, et errant de l'acteur à l'objet. De même que dans le titre, il n'est pas possible de déterminer le personnage principal de la situation, et la composition même ne saurait nous aider : les armes, les nuées, les drapés bleutés opèrent un mouvement du bas gauche au haut droit, mais les regards des deux divinités invitent au chemin inverse.

La gêne de ces tons et de ces postures incohérentes conduit à toujours vérifier instinctivement, à l'autre bout du tableau, la nature de l'intrusion. Ainsi le regard se retrouve captif de cet échange entre l'objet regardé et la nature exceptionnelle de qui le regarde.

Les rochers du fleuve de Troade sont plus discrets, et seule l'épaisseur et l'alignement des cylindres nuageux, ainsi que la présence oblique du putto, en indiquent la présence.

De surcroît, les figures sont superbes. La gestuelle encore grandiose, le cheveu arrogant, les éléments démesurés du visage, le foisonnement des armes sur lesquelles il repose dressent le portrait d'un être d'une générosité d'exception, renforçant le pathétique de son anéantissement. En contraste, la Vénus, les cheveux assez sobrement attaché, la pose très peu formelle, se présente comme extrêmement accessible, jetant des regards attendris et apaisés, et préparant depuis son balcon de nuées des gestes non pas sublimes et exemplaires, mais courts et affectueux. Rien ici de la séduction terrible qui peut faire tomber les empires (et dont les conséquences sont en train de ruiner Troie) ; bien au contraire, le personnage prête, dans son attitude extrêmement proche, volontiers à sourire, tout occupé à répandre les herbes bienfaisantes sur le corps en putréfaction, et écrasant sans y prêter garde l'inévitable petit putto coincé sous son bras, qui se défend maladroitement.
A cet égard, on pourrait s'interroger sur le caractère volontaire de ces colombes un peu inutiles, où le rococo semble contempler ses propres accessoires, non sans malice.

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4. Donc ?

Malgré la simplicité apparente de la disposition des trois personnages (et le relatif manque d'intérêt de la figure infernale), malgré le déséquilibre vers la gauche de la composition (mais avec un creux au niveau du Scamandre), la disposition des regards et des gestes, jointe à cette cohabitation esthétique incongrue et à la persuasion des caractères, ne lasse pas - et le spectateur se promène sans cesse d'un pôle à l'autre, enjambant du regard le centre vide du tableau.

Lire la suite.

Notes

[1] Et non, comme le dit le livret du Salon de 1759 (tel que nous le trouvons cité par Stéphane Lojkine), le chant XXII.

[2] Dans la belle traduction archaïsante de Leconte de Lisle.

[3] 'Jeune' dans ce domaine, bien entendu.

[4] Lisez donc un peu les sites persos de spectateurs parisiens pour vous en rendre compte, tous n'ont pas le tact de Simon Corley ou l'enthousiasme de Laurent, loin s'en faut... Jusqu'à médire le plus vertement du monde d'interprétations excellentes, mais pas aussi bonnes que le disque ou pas assez proches de l'image mentale qu'on s'est faite de l'exécution idéale.

[5] Le fleuve-frontière des Enfers où sévissent le nocher Charon et son tribut en obole, qui ne peut être passé qu'une fois célébré mort par les siens selon les rites.

[6] Diderot, comme de nombreux littérateurs (dont le compositeur grétryste Rousseau), appartenait au camp des traîtres, au Coin de la Reine. Les Italianisants vomissant leur haine d'ignorants contre la Tragédie Lyrique, les misérables !

[7] C'est-à-dire comme répartie autour de frontières en X.

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Les lutins se régalent et partagent donc leur mauvais goût pictural sans dissimuler leur gourmandise. Il est vrai qu'ici, il n'existe pas la même concurrence littéraire que pour un Fragonard, et qu'on peut bien se permettre de rêvasser tout à loisir, sans risquer la comparaison.


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Commentaires

1. Le samedi 1 novembre 2008 à , par lou :: site

malgré le déséquilibre vers la gauche de la composition (mais avec un creux au niveau du Scamandre)

Un tableau ne se lit-il pas, au moins dans la tradition, de gauche à droite et dans le sens des aiguilles d'une pendule ? Dans ce sens, l'aboutissement du parcours de notre regard serait la trouée du paysage, le rocher, l'eau, l'immobile, le mouvant.
Je ne saurais en dire bien plus en l'absence d'une reproduction plus grande (que je doute de trouver dans mes livres) - au-dessus de l'avant-bras d'Hector, il y a une espèce de méduse minérale que je ne peux déchiffrer.
Malgré la différence de traitement entre le cadavre et l'imputrescible divinité, tu noteras deux taches bleues qui se répondent en contrepoint (l'une en haut à droite au-dessus de la belle, l'autre sous l'aisselle d'Hector) - ça commence dans les flèches et ça passe par une petite ligne, une traînée en triangle à droite du grand rocher. Que dire des rouges sous Hector ? un sang qu'on ne montre pas ?
Impossible d'aller plus loin à partir d'un timbre-poste. Et pour les roses, il faudrait voir l'original ou être sûr de la reproduction.

Ainsi, maintenant, il n'y a plus seulement le petit module en haut et à droite de la page mais, à gauche, des invitations à lire.
[comme ça on repère les distraits ;)]

2. Le samedi 1 novembre 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Bonsoir Lou. :)

Un tableau ne se lit-il pas, au moins dans la tradition, de gauche à droite et dans le sens des aiguilles d'une pendule ? Dans ce sens, l'aboutissement du parcours de notre regard serait la trouée du paysage, le rocher, l'eau, l'immobile, le mouvant.

Tu penses vraiment que c'est là le point d'arrivée de quelque chose, et autre chose que du remplissage ? :-s

Je ne saurais en dire bien plus en l'absence d'une reproduction plus grande

Vu que les cambriolages semblent assez commodes dans ce musée, je n'aurai qu'à te le ramener à mon prochain séjour à Montpellier, je n'aurai qu'à faire un petit détour vers ta planque à félidés.

Malgré la différence de traitement entre le cadavre et l'imputrescible divinité, tu noteras deux taches bleues qui se répondent en contrepoint (l'une en haut à droite au-dessus de la belle, l'autre sous l'aisselle d'Hector) - ça commence dans les flèches et ça passe par une petite ligne, une traînée en triangle à droite du grand rocher. Que dire des rouges sous Hector ? un sang qu'on ne montre pas ?

Effectivement, ce sont les mêmes teintes de bleu, pour des tissus d'attributs de caractère élevé. Je ne sais pas s'il faut y voir du sens. De même pour le rouge, il s'agit plus de la superbe du héros que de détails physiologiques. Le cadavre est déjà abstrait, d'une certaine façon, porté dans l'autre monde.


Et pour les roses, il faudrait voir l'original ou être sûr de la reproduction.

On en est toujours réduit à des supputations lorsqu'on n'a pas vu l'original. (Un peu comme pour les voix de basse à l'Opéra.) Mais la couleur de Vénus rappelle Boucher, ce qui n'est pas incongru, et le contraste entre les deux roses est sûr, en tout cas.


Ainsi, maintenant, il n'y a plus seulement le petit module en haut et à droite de la page mais, à gauche, des invitations à lire.
[comme ça on repère les distraits ;)]

Ca évite d'enterrer les articles un peu plus développés sous des considérations plus anecdotiques... notamment pour les retardataires qui souscrivent un forfait ADSL chez des amateurs. (Tu ne veux vraiment pas donner leur nom ?)

3. Le samedi 1 novembre 2008 à , par lou :: site

Tu penses vraiment que c'est là le point d'arrivée de quelque chose, et autre chose que du remplissage ? :-s

Oui (là, tu joues sur mon terrain).

je n'aurai qu'à faire un petit détour vers ta planque à félidés

pense à recouvrir le machin d'un barbouillis à l'eau, même les routes secondaires ne sont plus tranquilles.

Effectivement, ce sont les mêmes teintes de bleu, pour des tissus d'attributs de caractère élevé. Je ne sais pas s'il faut y voir du sens

Je n'ai pas parlé de sens, je n'aime pas dire ce que veut dire un tableau, c'est simplement un regard qui se promène.

Mais la couleur de Vénus rappelle Boucher, ce qui n'est pas incongru

C'est juste et pour la différence entre le rose pulpeux et le rosâtre cadavérique, je te crois sur parole.

Tu ne veux vraiment pas donner leur nom ?

Neuf Télécom - Cegetel - SFR - Télé2 est un escroc, France Télécom - Orange est un incapable. Dans sa toute belle restaurée maison, mon fils a eu le téléphone, le France Téléphone, une semaine, puis, plus de son : il pleuvait et le répartiteur n'est pas étanche - ça revient quand il cesse de pleuvoir, mais en Basse-Normandie...

4. Le samedi 1 novembre 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Oui (là, tu joues sur mon terrain).

Dans ce cas, je t'écoute attentivement. :-)

Neuf Télécom - Cegetel - SFR - Télé2 est un escroc, France Télécom - Orange est un incapable.


PRECISION : Lou fait de l'humour - je ne suis pas responsable de ses propos. S'il faut envoyer quelqu'un en prison, c'est lui.


(Oui, fréquentation abusive de Winston Smith hier, et en mauvaise compagnie de surcroît.)


Dans sa toute belle restaurée maison, mon fils a eu le téléphone, le France Téléphone, une semaine, puis, plus de son : il pleuvait et le répartiteur n'est pas étanche - ça revient quand il cesse de pleuvoir, mais en Basse-Normandie...

Hou-là. :-))

5. Le dimanche 2 novembre 2008 à , par lou :: site

Quelques précisions sur le sens.
Je préfère décrire et non pas expliquer, en laissant des points de suspension au gré du spectateur.
Se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées, écrivait Maurice Denis dans la Revue Art et Critique, 30 août 1890.
Il n'est pas dit que les taches de couleur(s) n'ont aucun sens.
Les réserves de Kandinsky (toujours en haut et à gauche, ce qui permet de reconnaître les reproductions "lol") ont un contrepoint de même que les accidents de Tàpies.
Enfin, les références iconiques sont essentielles, comme tu l'indiques, et ce n'est pas seulement vrai pour l'art d'inspiration mythologique ou religieuse.
Heureux d'avoir ressuscité, pour la fête des morts, cet article qui n'avait pas encore été stigmatisé, marqué, tagué.

6. Le dimanche 2 novembre 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

C'est toujours un plaisir. :)

[[Les articles qu'il ne faut pas stigmatiser contiennent explicitement la mention [i]Noli me tangere.]]

7. Le dimanche 2 novembre 2008 à , par lou

Si ! e pericoloso sporgersi !

Oui, le Noli me tangere de Fra Angelico, en voilà un qu'il est un bel exemple - conclusion (parce que j'ai mon plat préféré sur le feu) : les plaies du Christ essaiment en fleurs dans le monde.

DLM, vous avez laissé choir votre -[~/i]- ou plutôt, les multiples crochets ne s'accordent pas au bbcode.
ce qui ennuie parfois le lou

8. Le dimanche 2 novembre 2008 à , par DavidLeMarrec :: site

Je suis bien méchamment pris, à vouloir imiter l'inimitable que vous cultivez depuis longtemps.

Je reprends donc plus sobrement :

(Les articles qu'il ne faut pas stigmatiser contiennent explicitement la mention Noli me tangere.)

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