Partitions, domaine public - III - Lieder de Fanny Mendelssohn-Hensel
Par DavidLeMarrec, dimanche 21 janvier 2007 à :: Musique, domaine public - Poésie, lied & lieder :: #496 :: rss
En écho à un épisode passé de notre série autour du lied, voici trois lieder de Fanny Mendelssohn-Hensel.
On peut y vérifier ce que je suggérais :
- grande musicalité, presque instrumentale ;
- grande homogénéité des figures de l'accompagnement ;
- texte varié par grandes périodes, voire lieder totalement strophiques ;
- le ton toujours badin, jamais grave.
Ces caractéristiques sont moins accentuées que chez Felix Mendelssohn, où le lied est avant tout musique, ce qui rend à mon sens l'oeuvre de Fanny plus intéressante, tout de même plus précise sur le texte.
Au programme ?
- L'incontournable Neue Liebe, neues Leben de Goethe, très abondamment mis en musique par les romantiques : Beethoven (deux fois : WoO 127 et Op.75 n°2), Reichardt (deux fois, l'une au XVIIIe, l'autre au XIXe siècle), Spohr, Weyrauch, Zelter, Crelle, Dalberg, von Dietrichstein, Grund, et au vingtième siècle une traduction anglaise de Stevens pour Buckle.
- Encore plus célèbre, la plainte de Mignon (en écho au premier chant du Harpiste), Nur wer die Sehnsucht kennt, extraite du Wilhelm Meister de Goethe et mise en musique par à peu tout le monde : André, Beethoven, Fibich, Hiller, Josephine Lang, Loewe, Medtner, Moór, Proch, Reichardt (deux fois), Anton Rubinstein, Schubert (six fois : D.310, D.359, D.481, D.656 pour choeur d'hommes, D.877 n°1 en duo, D.877 n°4), R. Schumann, Stein, Wolf (Mignon II), Zelter, Fröhlich, von Hettersdorf, et une traduction russe de Mey pour Tchaikovsky.
- Die Ersehnte, un lied strophique sur un poème de Ludwig Christoph Heinrich Hölty.
La maison vous communique ses voeux de réjouissance.
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