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Le SIGURD de Reyer (1884)

Entre le Grand Opéra et... autre chose.


1. Le catalogue

Plusieurs oeuvres lyriques d'importance chez Ernest Reyer (1823-1909) - en bon élève d'Hector Berlioz, dont l'éloge funèbre est resté dans les mémoires - nous restent, et s'étalent sur une période assez large. Il s'agit là, outre quelques mélodies pas toujours aisées à se procurer, de la part essentielle de sa production.
- 1850, Le Sélam, ode symphonique sur un texte de Théophile Gautier [1]
- 1854 à Paris (Théâtre Lyrique) : Maître Wolfram, opéra-comique [2]
- Sacountala, ballet [3]
- 1861 à Paris (Théâtre Lyrique) : La Statue, très admirée par Bizet [4]
- 1862 : Erostrate, un échec retentissant [5]
- 1884 à Bruxelles (La Monnaie) : Sigurd (librettistes Camille du Locle et Alfred Blau), grand opéra [6]
- 1890 à Bruxelles (La Monnaie) : Salammbô (librettiste Louis Gallet), grand opéra. [7]

Eh oui, le père Reyer n'avait pas peur des sujets écrasants.




2. Le sujet

Il est évidemment le même que pour le Götterdämmerung wagnérien, mais il n'est pas traité sous le même angle, nullement. Il faut savoir que la composition de l'oeuvre de Reyer est, sauf erreur, assez nettement antérieure à la musique du Götterdämmerung. Il ne s'agit donc pas, comme on le croit parfois, d'un pastiche wagnéro-inspiré, mais bien d'un opéra d'esthétique française qui puise dans les mythes scandinaves.
L'action y est très différente, car inspirée d'autres sources du mythe. Le nom des personnages navigue entre Edda et Nibelungenlied. Et surtout, ce n'est pas spiritualisée, mais historicisée que se présente l'action. On est replacé dans le contexte qui a nourri ces mythes : le pays du Rhin à l'époque de l'incursion d'Attila.
Tout cela forme un opéra très efficace, avec des psychologies travaillées, dont l'ambiguïté est bien plus cultivée que dans le Götterdämmerung. J'en reparlerai plus bas.

Le livret est de Camille du Locle et Alfred Blau. Le premier est l'un des deux librettistes originaux du Don Carlos de Verdi, le second de Werther de Massenet, pour mémoire.




3. La musique

Approximativement, nous nous situons entre Meyerbeer et Massenet, un peu plus près du Grand Opéra que Gounod. Nous ne sommes pas dans une esthétique musicale.proche de Wagner, donc. Le traitement musical est totalement distinct du Ring. Certes, on trouve quelques leitmotivs (la walkyrie, le philtre, le serment...), mais ils sont généralement répétés littéralement, souvent avec la même orchestration. Au contraire, on trouve, à deux reprises, dans des moments les plus lyriques, des traits qui rappellent l'air d'Adoniram (La Reine de Saba). Le final (dans le goût de Robert Le Diable, de la Reine de Saba, ou même de Faust et de Mireille) rappelle, musicalement parlant, très étrangement l'apothéose de la deuxième symphonie pas encore écrite de Mahler...
Sinon, le style est tout à fait personnel, empreint d'un certain dépouillement, très efficace, qui n'empêche cependant pas une belle inspiration mélodique. L'intégration des numéros est optimale, et ceux-ci se composent de parts lyriques et de parts récitatives, constituant de véritables scènes plus que des numéros formels au sens traditionnel.




4. Synopsis

Rapide synopsis pour repérer plus facilement les particularités de cette adaptation du mythe (pour plus de commodité, l'ordre strict est parfois un peu bousculé).

Acte I
Uta arrache l'aveu à sa fille Hilda (=Gutrune) qu'elle aime Sigurd (=Siegfried). Elle se propose donc de lui concocter un philtre. Le roi Gunther (prononcez comme vous le sentez : G1ter, Gounter, Günter...) entre, accompagné de son fidèle Hagen, et répète désir de conquérir la Walkyrie chantée par le barde. Les envoyés d'Attila partent après le refus de Hilda d'épouser le roi des Huns épris d'elle. Ils lui offrent un anneau.
Sigurd entre pour défier Gunther qui, reconnaissant d'avoir été sauvé dans le passé, l'accueille en ami. Sigurd boit le philtre – dont Gunther et Hagen ignorent l'existence. Ils décident d'aller tous trois conquérir Brunehild.
Acte II, 1
Les trois guerriers forcent le Grand Prêtre à leur faire passer l'épreuve. Sigurd part au combat, contre l'assurance de pouvoir obtenir Hilda.
Acte II, 2
Combat de Sigurd contre les kobolts. Il reçoit l'avertissement muet des Nornes (et non des Filles du Rhin, puisqu'il n'y a pas d'anneau), contemple Brunehild, la réveille, muet, et se transporte chez Gunther.
Acte III, 1
Gunther prend la place de Sigurd, exulte, se déclare publiquement le mari de Brunehild.
Acte III, 2
Hagen annonce les noces. Double noce. Trouble de Brunehild et Sigurd. Uta voit le dénouement fatal dans les astres.
Acte IV
Rêverie de Brunehild éprise sans espoir de Sigurd. Hilda, jalouse, entre et montre la ceinture qui prouve que Sigurd est son vainqueur, comme un gage de son amour. Brunehild déclare alors son mariage nul. Sigurd m'aime ! clament les deux. Hilda demande pardon à son frère pour sa révélation et celui-ci, guidé par Hagen, épie Sigurd, rêveur sur la tristesse de Brunehild. Celle-ci paraît et lui fait opérer un désenvoûtement à la verveine et la sauge (Avec ces fleurs). Sigurd, libéré et encouragé par la walkyrie au chomâge, veut provoquer en duel Gunther pour récupérer son bien. Il est tué en coulisse par Hagen ou Gunther. Brunehild s'effondre au même moment.
Gunther jure devant le peuple la mort du meurtrier. Hilda se précipite pour l'accuser et donne à la mère l'anneau pour qu'Attila vienne la venger. Elle se tue.
Assomption du couple Brunehild/Sigurd, accompagnée par les voeux de l'assistance.

[Mise à jour : Après lecture de la partition intégrale, établissement du découpage officiel.]




5. Le rapport au texte
(livret disponible sur Karadar)



Plusieurs points sont très intéressants.

Le déroulement de l'histoire.
L'attente est parfaitement maintenue en raison des serments et destins contradictoires. Uta ne devine pas la mort de Hilda avant les noces avec Sigurd. Sigurd n'est pas lié à Brunehild lorsqu'il prête serment envers Gunther, bien qu'envoûté. Ce n'est que lorsqu'il délivre la walkyrie que le destin tracé par les dieux entre en contradiction avec le serment solennel prêté – d'où la crise finale.
Gunther désire conquérir la walkyrie, mais y renonce au profit de Sigurd juste au moment du combat. Le trouble de les noces laisse planer le trouble et l'incertitude.
Ces retards dans les prédictions, ces contradictions dans la prédestination, ces attitudes troublées, ces sentiments non explicités créent une atmosphère d'attente sans cesse renouvelée, propre à captiver l'attention. Evidemment, la musique sert très bien ces ambiguïtés.

L'ignorance respective des philtres, pactes et destins est fondamentale pour la richesse de la dramaturgie. Et, plus que tout, la connaissance de Hilda par Sigurd, avant Brunehild, qui rend indécidable l'existence d'un "vrai amour". L'un par philtre, l'autre par décret divin. Le premier, pour lequel il entreprend tout, le second, avec lequel il meurt.

Le profil des personnages.
Pour tous ceux qui auraient Wagner à l'esprit, quelques précisions s'imposent.
- Brunehild n'est pas une chose victime. Déesse dépérissant sur terre, elle devient femme entreprenante dès qu'elle sait que Sigurd lui était bien promis.
- Hilda n'est manipulée par son frère à aucun moment, ce serait même plutôt elle qui est la cause des destinées à venir. Elle a aussi beaucoup plus de feu de Gutrune, et n'incline pas le chef sous prétexte que Brunehild aurait l'assentiment des dieux, non mais !
- Sigurd est un jeune guerrier qui a acquis sa gloire dans les combats. Son entrée est d'une parfaite arrogance ingénue. Hilda doit être à peu près la première femme qu'il voit, alors avec ou sans philtre.
- Gunther n'est pas un personnage falot. Vaguement calculateur, sans doute, puisqu'il offre immédiatement son amitié à Sigurd et le laisse ensuite conquérir la walkyrie pour son compte. On le voit ensuite exulter, possédant ce bien qu'il avait toujours rêvé (pas pour l'élévation sociale seulement, ici).
- Hagen n'est pas le demi-frère tout méchant pas beau de Gunther, mais son fidèle attentif. De ce fait, il est moins central dans l'histoire, se contentant de procurer quelques révélations bien senties mais véridiques à Gunther, et dans son bon droit puisqu'ignorant l'existence et par conséquent les effets du philtre. (Quoiqu'on puisse en douter, au vu de son degré inquiétant d'information.) Il est aussi beaucoup plus crédible psychologiquement que ce artisan du mal, remake à peine amélioré d'Ortrud.

Les enjeux conflictuels.
Autre point très intéressant, dans le Sigurd de Reyer, il n'y a pas de hiérarchisation véritable des personnages. Bien sûr que Sigurd est exalté.

Cependant.

- la pièce débute par les rêveries amoureuses et candides de Hilda. Immédiatement, l'auditeur entre en empathie avec le jeune fille, malgré les moyens détournés qu'elle accepte de sa mère, à savoir le philtre. La métamorphose est assez saisissante, lorsque, femme aimée, elle défie sa rivale par orgueil (ce qui compromet l'honneur de Gunther et à terme la vie de Sigurd), mais la repentance immédiate en se jetant aux pieds de son frère, puis en vengeant la mort de Sigurd avant de se tuer la sauve de tout jugement moral. L'appel angoissé de Hilda après l'assassinat de Sigurd est à ce titre bouleversant : "Sigurd! Sigurd!".
- Brunehild s'accommode, on le voit, bien malgré elle de Gunther – est-ce la déception du rêve, ou ce qui perce comme manque de bravoure, ou ce langage d'amoureux transi qui cadre mal avec le fier silence qui l'avait séduite ? Elle réclame son dû promis par les dieux en s'opposant à la loi des hommes du mariage (un petit relent scribique de défiance vis-à-vis de la foi ?), en précipitant la catastrophe finale qui l'emporte elle aussi. Le personnage de déesse exilée est éminemment sympathique, mais pas parfaitement positif puisqu'elle amène sciemment Sigurd à sa perte pour qu'il soit sien, témoin la phrase, terrible pour une amoureuse : Il faut qu'un de vous deux succombe, / Que Sigurd ou toi, dans la tombe, / Dorme avant que le jour ait lui ! .
- Ce qui est admirablement fait, c'est que Brunehild, le personnage le plus exalté, car le plus brave, le plus malheureux, et la vraie promise du héros :
=> n'apparaît que tardivement, si bien que l'on est plus attaché à Hilda jusqu'au duo d'affrontement qui brouille leurs places respectives
=> n'est pas aimée de Sigurd au moment où celui-ci la délivre (impensable chez Wagner, avec ses héros chastes et vaguement monomaniaques) : Sigurd m'aime… en brisant ma chaîne, / Sigurd pensait peut-être à toi, / Mais la volonté souveraine / Pour jamais le liait à moi ! .
=> récupère son droit sur Sigurd au prix la vie de celui-ci.

Après cela, allez choisir un personnage qui serait plus moral que l'autre... J'avoue une préférence pour la petite Hilda qui ne sait pas trop ce qu'elle fait, mais surtout lorsque c'est Esposito. S'il y a Millot en Brunehild, je ne connais plus personne.

- Sigurd est manipulé de bout en bout. Gunther obtient de lui un serment d'amitié qui lui vaut la walkyrie, au lieu de lui remettre son royaume. Hilda obtient son amour par le philtre préparé par Uta. Puis Hilda et Brunehild se disputent ses faveurs et sa vie (ou plutôt sa mort ). Le désenvoûtement précipite le dénouement, mais Sigurd, bien que trompé, n'est pas fidèle à sa parole et veut se battre avec son beau-frère Gunther. Son serment de l'acte I le condamne.
- Certes, Sigurd imagine peut-être que Gunther était lié à cette machination. Pourtant, Gunther, qui jouit de tous les effets du philtre : amitié de Sigurd qui lui laisse son royaume et conquiert la walkyrie pour son compte, ne sait rien. Par conséquent, son indignation et l'assassinat final, qu'il peut en effet difficilement expliquer devant le peuple, sont bien compréhensibles. Pourtant, le personnage, qui exulte de la mascarade qui lui permet de conquérir Brunehild (Les dieux jaloux, en vain, dans leurs décrets, / Pour vaincre les démons, les Elfes, troupe ailée, / Ont désigné Sigurd!…Brunehild est à moi, / Mes guerriers la verront aux côtés de leur roi.), qui agit toujours par interposition (Frappe! A ce perfide, la mort!), presque comme un couard, contrairement à ses déclarations initiales, avant l'arrivée de Sigurd (C'est là que je veux, mes amis, / Portant la lance et la framée, / Conquérir un trésor sans prix!), n'est pas extrêmement sympathique. Et il se trouve misérable, souillé, lorsque sa soeur révèle l'imposture : Gunther, malgré le pacte conclu avec Sigurd, n'a aucun autre mérite que d'avoir profité de la générosité d'un héros. Pourtant, bel et bien trahi et ignorant l'effet du philtre, à quoi peut-il conclure d'autre qu'à la félonie de Sigurd ?

Bref, les responsabilités sont tellement inextricables, les serments contradictoires aux destins, qu'Uta désigne les dieux :
Dieux sans pitié, frappez, je vous maudis!
Jetez-moi dans l'ombre infernale,
Armez-vous des traits de l'éclair.
Dieux maudits! Dieux au cœur de fer! .
J'avoue que je ne vois pas grand monde non plus à accuser formellement, hors l'habileté du démiurge-librettiste. Tout cela crée un tableau de psychologies très nuancées, qu'il est passionnant de découvrir s'entrechoquer sans avoir à porter un jugement moral – qui est de toute façon impossible, chacun portant avec lui sa part de fautes et d'innocence.



Pour tout dire, nous tenons là une grande réussite librettistique qui a manifestement, sans en reprendre les codes stricts, hérité sa subtilité dramaturgique et l'ambivalence de ses personnages du modèle scribique. Je ne cache pas que je m'en repais avec enthousiasme.




6. Les moments forts

- L'aveu de Hilda.
- Les stances d'Uta qui lui font suite
- L'évocation de Brunehild par le Barde
- L'entrée de Sigurd
- L'invitation aux noces par Hagen
- La double cérémonie
- Le second air de Brunehild
- Le duo Hilda/Brunehild, où chacune chante "Sigurd m'aime" l'une par-dessus l'autre
- Le désenvoûtement de Sigurd, Avec ces fleurs. Le plus beau moment de la partition. Les voix s'entrelacent pour dire et redire la formule, de façon très peu convenue, avec une grande imagination dans le décalage des entrées.

J'aime un peu moins "Salut, splendeur du jour" (néanmoins merveilleux), "Le bruit des chants s'éteint" et les imprécations du grand prêtre, mais les amoureux d'airs y trouveront leur compte – s'ils ne les connaissent déjà.




7. La seule version (non rééditée officiellement)

Manifestement, pas de coupures. Dirigée par Manuel Rosenthal, sur le très français orchestre de la RTF (cordes rèches, cuivres éclatants voire stridents), elle bénéficie d'une distribution de grand luxe qui rend la consultation du livret parfaitement superflue, luxe rare : Andrea Guiot, Andrée Esposito, Denise Scharley, Guy Chauvet, René Massard, Jules Bastin, Ernest Blanc, Nicola Christou.

Des représentations parfaitement intégrales ont été données à Montpellier en 1993, mais aucun enregistrement commercial n'a été réalisé. Quelques captations radio circulent, avec : Valérie Millot, Michèle Lagrange, Hélène Jossoud, Chris Merritt, Monte Pederson, Alain Vernhes, Marcel Vanaud et Wojtek Smilek. Des pirates de salle ont été réalisés en 1995, où Luca Lombardo remplaçait Chris Merrit, où Alain Vernhes remplaçait Monte Pederson et se voyait remplacé en Hagen par René Franc. Avec Baldo Podic (1995) au lieu de Günter Neuhold (1993). Evidemment, la version de 1995 est tout aussi clandestine qu'introuvable, puisque non diffusée à la radio.
La version de 93, en revanche, bénéficie d'une profondeur orchestrale, d'une urgence dramatique, et d'une chair vocale encore plus exceptionnelle chez ses protagonistes – Sigurd excepté. Le drame prend mieux que dans la sécheresse du studio de 73. Si vous avez enregistré cela dans vos vertes années, n'hésitez pas à y jeter un coup d'oreille, ne serait-ce que pour la Brunehilde stupéfiante de poésie de Valérie Millot et d'autant plus qu'Andrea Guiot commence à être fatiguée chez Rosenthal. Les scènes d'ensemble sont également bien plus réussies chez Neuhold, malgré le très haut niveau de l'intégrale Rosenthal.




8. Extrait privilégié

Sigurd attend, Brunehild paraît. Scène du désenvoûtement et duo. Il s'agit de la version Neuhold de 1993, à Montpellier. On y entend Chris Merritt (un peu fatigué) et Valérie Millot, qui perpétue le plus bel art du chant français avec un timbre et une diction d'une clarté confondante. (Sur un autre fil, devinez lequel, j'avais loué la distinction suprême de ses r uvulaires. ) On entend que ça module pas mal, d'où une certaine variété, et qu'il n'y a aucune interruption entre les numéros, ni de définition claire de ceux-ci – d'où la continuité dramatique captivante. Il y a clairement ici un duo, mais est-il encadré ou parsemé d'airs, d'ariosos, de récitatifs ? Difficile de le délimiter clairement, en tout cas.

Un peu plus sur Valérie Millot dans le billet suivant.




Vous l'aurez compris, c'est peu dire que je vous recommande chaleureusement la découverte de cet opéra si vous ne l'avez déjà faite.

David – guidedepacotilleetduced'opérette

Notes

[1] (à peu près introuvable)

[2] (se trouve difficilement)

[3] (introuvable)

[4] (se trouve difficilement)

[5] (introuvable)

[6] (fréquent chez les libraires d'occasion ; enregistré de façon coupée par Manuel Rosenthal, puis rejoué selon le même matériel à Montpellier en 1993 et 1995 ; exécuté à Marseille dans les années 90)

[7] (très fréquent chez les libraires d'occasion ; l'air des Colombes a été enregistré une fois, par Germaine Martinelli - exécution moyennement convaincante)


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1. Le samedi 18 février 2006 à , par DavidLeMarrec

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Sigurd II - Brève note sur l'envoûtement de Sigurd :
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