Le défi 2020 des nouveautés – épisode 8 : Melcer-Szczawiński, Dzenītis, Dobrzyński, Janulytė, (Georg) Schumann et autres superstars
Par DavidLeMarrec, lundi 29 juin 2020 à :: Disques et représentations :: #3152 :: rss
Petit bilan du mois écoulé. Nouveautés écoutées de ces dernières semaines.
Du vert au violet, mes recommandations.
♦ Vert : réussi !
♦ Bleu : jalon considérable.
♦ Violet : écoute capitale.
♦ Gris : pas convaincu.
(Les disques sans indication particulière sont à mon sens de très bons disques.)
Cette fois-ci, se distinguent les deux albums pour harpe (l'album italien XVIIe et surtout le viennois XVIIIe), deux splendides volets du Ring, des couleurs inédites dans la Neuvième de Beethoven, les deux albums Sony « alternatifs » du début XIXe par Goebel (avec la première version « propre » des capitales Variations orchestrales sur la Follia de Salieri, albums auxquels s'ajoute la symphonie concertante de Brandl chez CPO), un album d'airs baroques aux plus hauts standards imaginables (sélection, exécution), et, pépites des pépites, des versions (par de jeunes interprètes) des Quatuors de Moniuszko et du Trio de Melcer-Szczawiński qui agissent comme une révélation, et un ballet complètement enivrant de Tchérépnine !
Hors nouveautés, la Symphonie en fa mineur de Georg Schumann (chef de chœur auprès du Philharmonique de Berlin), délicieusement expansive et les symphonies du grand Macfarren (le grand compositeur d'opéra sérieux britannique au XIXe, fusionnant et juxtaposant les styles continentaux, vivement recommandé), d'un sens dramatique exacerbé, furent des découvertes à couper le souffle chez moi. Deux recommandations superlatives du seigneur Mefistofele, qui nous fait quelquefois l'amitié de partager ses riches découvertes par ici. Grâces lui soient rendues.
commentaires nouveautés : œuvres | commentaires nouveautés : versions |
Tcherepnin: Prelude to "La princesse
lointaine", Op. 4 & Narcisse et Echo, Op. 40 – Bamberger
Symphoniker, Borowicz (CPO) → Ballet d'un postromantisme très généreux, d'une richesse aux confins des mouvements « décadents », culminant dans les « chants lointains » d'une voix de ténor, tout à fait magnétiques. |
Destouches,
Campra, Haendel… « Portraits de la Folie » – d'Oustrac,
Ensemble Amarillis, Héloïse Gaillard (HM) → Saveur formidable de cet ensemble, dans ce bouquet d'œuvres déjà documentées mais rares (Les Feſtes Vénitiennes, Sémélé, Le Carnaval et la Folie…). → De même, d'Oustrac dont la voix s'est vraiment empâtée et ternie pour le répertoire de Mozart à Poulenc, conserve son timbre intact (plus libre, même !) et son pouvoir de dire, toujours plus persuasif ! → Le résultat est totalement jubilatoire, une vivacité de la danse, une saveur des mots que je n'avais pas entendues depuis longtemps dans un album consacré au baroque français ! |
Reicha Symphonie concertante pour 2
violoncelles, Romberg Concerto
pour deux violoncelles, Eybler
Divertisment – ( série « Beethoven's World ») – WDR SO,
Goebel (Sony) → Très beau, programme hautement original (dans la collection où j'avais déjà loué les Concertos pour violon de Clément et qui vient de publier Salieri-Hummel-Vořišek), mettant en valeur des jalons considérables du patrimoine. → Un Reicha virtuose : un violoncelle faisant des volutes graves, l'autre énonçant de superbes mélodies – celle du premier mouvement évoque beaucoup Credeasi misera. → Un Romberg au mouvement lent plus sombre, inhabituellement tourmenté (sans agitation pourtant), se terminant dans un rondeau aux rythmes de cabalette et dont la mélodie invite à la danse. → Un Eybler trompettant, musique de fête. → Interprété avec une finesse de timbre et un élan absolument délectables. |
Beethoven – Symphonie n°9 –
Freiburger Barockorchester, Heras-Casado (HM) → On retrouve ici les saveurs inédites de leur Troisième de Mendelssohn, le grain incroyable des bassons par exemple. Le prélude instrumental du final a rarement été aussi charismatique, aussi précisément phrasé – presque toujours, le récitatif du pupitre de violoncelles reste global, flou (à part chez Hogwood et Mackerras, je suis toujours déçu de ce moment, même chez les plus grands). → Pour le reste, il existe plus fermement construit (de Dohnányi à Mackerras…), mais les couleurs et l'énergie y sont absolument ravissantes. Le final n'est pas très débridé (chœur joli mais pas très impressionnant), mais l'ensemble demeure une très belle réussite, une des versions les plus marquantes de cette symphonie ! |
Salieri, Hummel, Vořišek : Variations sur La
Follia, Double concerto violon-piano, Symphonie en ré
(« Beethoven's World ») – WDR SO, Goebel (Sony) → Trois très belles œuvres. La première version « musicologiquement informée » et sur un gros label, me semble-t-il, de la Follia de Salieri, à ma connaissance le premier geste d'orchestration aussi franc dans l'histoire de la musique. Il existe des effets d'orchestration incroyables dans Beethoven (le rôle du basson ou des timbales dans la Quatrième Symphonie…), mais c'est ici la démonstration par la variation de ce que l'instrumentation peut changer dans une œuvre orchestrale, avec une liberté d'alliages assez inédite. Belle version, la première de ce niveau d'exécution, quoique je trouve qu'elle mette peu en valeur les contrastes de timbres. → Double concerto de Hummel, très inspiré (pour du concerto). Une symphonie élancée et enthousiasmante de Vořišek. Le tout servi avec tranchant et vigueur, la Radio de Cologne étant traitée par Goebel, à s'y méprendre, comme un ensemble spécialiste sur instruments anciens ! |
Ravel
– Mélodies – Sicard, Cardona → Je n'aime pas du tout la technique de Sicard, comme une désagréable constriction dans la gorge toujours audible. Pour le reste, je suis partagé entre la clarté de certaines inflexions, très belles, et une émission « saturée » d'harmoniques très denses (un peu agressives), une « artificialité » qui met le texte et l'expression un peu à distance. Les deux cohabitent étrangement. (Le piano d'Anna Cardona est lui un peu dur, sans doute capté de façon non optimale.) → C'est néanmoins un disque réussi, bien chanté, d'une approche assez originale. Il s'agit plutôt d'une divergence d'ordre esthétique – je crois que j'aime bien en réalité, mais je suis déstabilisé par ce que j'entends. |
Józef Elsner : Sonata in F major for
violin and piano, Op. 10 No. 1 — Ignacy Feliks Dobrzyński Piano Trio in A minor,
Op. 17 & Andante e rondo alla polacca na flet i fortepian op. 42 |
for flute and piano, Op. 42 (DUX) → Très belles œuvres dans un genre assez mélodique et lyrique, d'un épanchement agréablement proportionné, à réécouter pour plus ample commentaire, une écoute n'était pas suffisante pour apprécier ces compositeurs peu représentés. |
Tchaikovski ;
symphonie n°4 ; pittsburgh, honeck (reference recordings) → Cuivres stridents et violents, déconnectés du spectre ; structure également en alternance assez abrupte, à l'intérieur des phrasés comme dans les successions d'épisodes. Bien peu de rebond, tout semble juxtaposé sans enjeu, dommage. Déçu venant de cette association en général électrique. |
Moniuszko – Quatuors – ãtma SQ,
Quartetto Nero + contredanses 4 mains + Henryk Melcer-Szczawiński, la toupie,
paraphrase moniuszko, andante du trio op.2 (DUX) → Inteprétations de haute volée issues de la compétition Moniuszko. Les ãtma semblent sur instruments anciens. Interprétations qui surpassent largement en tension, en timbres, en urgence, en lisibilité, celles du disque CPO (Plawner Quintet), qui m'avait moins convaincu de la valeur de ces œuvres. → Melcer-Szczawiński se distingue par une prégnance mélodique hors du commun, que ce soit dans la virtuose étude de la toupie ou dans l'andante de son Trio (seule réserve, les thèmes sont beaucoup répétés, et il en va de même pour le premier mouvement qui était aussi au programme du concours). |
Verdi
– Otello – F. Lombardi, Kaufmann, C. Álvarez ; Santa-Cecilia,
Pappano (Sony) → Orchestre fabuleux, on n'a jamais eu aussi coloré et détaillé, tendu et bien capté (le live Solti avec Pavarotti, potentiellement). → Kaufmann commence à ne plus sonner très joliment : très en arrière et nasal en même temps, l'italien vraiment pas naturel non plus. Et m'y suis-je habitué, je ne lui trouve plus le même frémissement, la même tension qu'il y a dix ans. À la hauteur du rôle, certes – mais on perçoit bien que la voix ne claque pas du tout, reste ouatée, ce qui limite l'effet d'un tel rôle. Dans un genre tout aussi audiblement dans l'effort, Domingo avait une autre électricité, une autre présence vocale (incroyablement sonore en salle, comme si la voix sortait des murs) – en revanche on ne doit plus très bien entendre Kaufmann derrière l'orchestre, avec cette émission-là. J'admets cependant mes biais : mes Otello chouchous, ce sont plutôt Tamagno, Luccioni, Pavarotti, Bergonzi ou Cura, pas tout à fait les timbres de bronze ! (Mais j'aime beaucoup Vinay, Aldenhoff et Domingo, néanmoins.) → Álvarez a, lui, conservé sa superbe au fil des ans, voix glorieusement émise qui semble ne pas avoir bougé d'un pouce. En revanche l'incarnation reste comme toujours très homogène, ce Iago ne frémit pas beaucoup, ni de haine ni de joie. → Très belle Federica Lombardi, émission dense assez en avant, qui se rapproche plus que ses contemporaines de l'école italienne des années 50, un plaisir d'entendre ces lignes fermes dans ce rôle en général servi par des instruments plus vaporeux. → En fin de compte un très bel album, mais avec un rôle-titre frustrant et un petit manque théâtral, j'avoue avoir peu envie d'y revenir fréquemment, considérant la générosité de la discographie en versions superlatives. |
Moniuszko : messes
polonaises ; Musica Sacra Warsaw-Praga Cathedral Choir (DUX) → Joli ordinaire de messe chanté en polonais (par des chœurs manifestement amateurs de bon niveau). |
Chopin
sonate 3, mazurkas : Geniušas → Lecture fluide, élégante, aux beaux timbres ronds et au rubato généreux mais calibré, une sorte de Chopin-type, remarquablement abouti. Pas forcément celui qui me parle le plus, mais on est frappé par la maîtrise et la justesse de l'ensemble, émotif sans vulgarité, calibré au plus juste sans sonner corseté. |
Suk: Piano Quintet in G Minor, Op. 8
& Životem a snem, Op. 30 – Ch. Tetzlaff, Donderer, T. Tetzlaff,
Kiveli Dörken (Ars) → Belle version (le violoncelle de Miss Tetzlaff ronronne extraordinairement !) de ce Quintette dans une veine ouvertement post-brahmsienne, moins moderne que les quatuors. → Le cycle pour piano est assez original, beaucoup de recherche d'harmonies riches où l'on sent l'influence de Debussy, et des recherches de timbres dans l'aigu ! |
Beethoven
sonates piano 5,7,8,9,10,12,14,15,18, Immerseel (Alpha) → Comme toujours, Immerseel joue sur des instruments à faible dynamique, véritables contemporains des compositions (considérant que Beethoven pouvait jouer sur des instruments de la décennie d'avant, jamais de celle d'après…). Ce n'est donc pas aussi satisfaisant qu'un beau Graf des années 1820-1830, mais ce piano-ci dispose de superbes couleurs, les timbres chaleureux permettent d'entendre distinctement chaque détail sans effort, et je suis frappé de la netteté d'articulation et de conception d'Immerseel : il y avait longtemps que je n'avais pas écouté la Pathétique et le Clair de Lune avec un tel plaisir renouvelé ! → Il ne faut pas en attendre la fièvre démiurgique des interprètes possédés, mais pour une lecture classique, lisible, avec des timbres variés et chaleureux, une approche particulièrement satisfaisante ! |
Un'Arpa Straordinaria: Italian Music
of the 17th Century for Double Harp ; Das kleine Kollektiv → Très beau disque où la harpe, au continuo où davantage en valeur, est plus audible qu'à l'accoutumée. Très beau répertoire, des pièces rares de compositeurs importants, et remarquablement servies. |
Schumann
: Complete Works for pedal piano or organ – Daniel Beckmann (Aeolus) → Sur jeux de fond très doux, une réverbération qui brouille certains détails, mais de beaux phrasés. → Rothkopf plane sur la discographie, ainsi que Michelle Leclerc pour les Étudies, Keith John pour les Esquisses (éventuellement Guillou-Rotterdam) ; Vernet pour l'ensemble demeure une très belle référence équilibrée et articulée, à laquelle on peut désormais ajouter Beckmann. |
Einfelde, Maulis, Vasks, Tormis, Dzenītis,
Janulytė, Pärt – « Baltikum » – SWR VE, Creed (SWR
Classic) → Je n'ai aimé ni la sélection (les Czesław Milosz de Vasks, c'est autre chose que ses Litene semi parlées…) ni les timbres (très blancs, les femmes poussent un peu pour tenir les voix non vibrées…). Pas séduit par ce volume (d'une collection extraordinaire que j'ai eu le plaisir d'écouter intégralement). |
Haydn
organ concertos – Ian Quinn, Arcangelo, Jonathan Cohen (Chandos) → Les cordes grincent beaucoup pour mon goût, et les attaques ne sont pas différenciées de la tenue. La netteté du jeu de Quinn et les tempi allants ne compensent pas totalement, pour moi : on s'habitue évidemment au spectre sonore, et cependant il manque un certain relief dans les dialogues, une fermeté de trait du côté de l'orchestre. Bonne version, mais suffisamment d'offre pour en essayer d'autres, même tradis, qui fonctionnent au moins aussi bien. |
Massenet – Don César de Bazan –
Dreisig, Behr, Naouri ; Les Frivolités Parisiennes, Romano (Naxos) → Deuxième opéra de Massenet à avoir été représenté (1872, après La Grand'Tante), un opéra comique à ce jour jamais enregistré, s'imaginant librement la vie rocambolesque du comte de Garofa qui illumine par son sans-gêne (et la perspective de faux espoirs de sauvetage) l'acte IV de Ruy Blas. Ici, il est à la fois père adoptif, condamné à mort, amoureux et intrigant d'amours cachées (qui le conduisent à envoyer sans ciller le roi au diable). → La musique en est séduisante, sans se démarquer très ostensiblement de la production de qualité du temps, à part, peut-être, une forme d'ambition formelle, avec de véritables ensembles et « scènes » chantées (moments d'action écrits de façon récitative aux voix, mais avec un orchestre qui raconte des choses au ieu de simplement ponctuer / accompagner). → Le disque permet aux Frivolités Parisiennes, qui l'avaient joué sur scène, de graver cette portion inconnue du legs de Massenet. La distribution a été entièrement renouvelée, avec des chanteurs célèbres (qui tiennent fort bien leur rang). → Il s'agit donc un jalon important, à découvrir… mais l'absence des dialogues pour économiser de la place sur le disque rend l'action difficile à suivre et ruine l'équilibre de l'œuvre… c'est vraiment une erreur majeure de Naxos, qui enregistre beaucoup d'opéras comiques inédits tout en dénaturant leur forme même. Grand dommage. |
Wagner
– Das Rheingold – Rutherford, Duisburger PO, Kober (CAvi 2019) Wagner – Die Walküre – Watson, Weinius, Duisburger PO, Kober (CAvi 2020) → Orchestre décidément exceptionnel, l'un des meilleurs d'Europe, et toujours dans une prise de son extraordinaire (ces rafales de l'orage initial, incroyables !). Belle distribution dans l'ensemble. |
Henze – Der Prinz von Homburg –
Meister (Capriccio) → Pas le meilleur Henze (atonalité un peu corsetée, par l'abandon mélodique des Junge Liebenden, du Floß Medusa, du Junge Lord…), mais on en dispose enfin dans une version discographique moderne (jusqu'ici, il existait surtout un DVD, ce me semble), et dans un bel environnement. |
Fauré
– Ballades, Nocturnes… Matvievskaya (Artalinna) → Le Fauré le plus sophistiqué (Jardin clos, piano solo) me reste toujours à la fois assez hermétique dans ses voies et, je crois, assez lointain dans ses préoccupations de musique-qui-musique : elle semble se penser comme pour elle-même, hors de toute contingence – hors de tout considération pour l'auditeur, quasiment. → Matvievskaya, est-ce la sélection ou l'interprétation, parvient à y donner une « directionnalité » assez claire. → La notice est un fascinant guide d'écoute, aussi bien à travers les œuvres qu'à travers la cohérence interne du programme et du jeu de la pianiste – s'autorisant des exclamations admiratives qui, loin d'être de pure forme, permettent d'entrer dans la logique interne de ce récital exigeant. → Me touche toujours assez peu comme répertoire – toucher (piano ?) un brin métallique aussi. En revanche, cela vit beaucoup mieux qu'à l'accoutumée (interprète ? sélection ?). |
Wagenseil, Krumpholtz, Gluck, Haydn,
Schmittbaur – « The Harp in the Vienna of Maria
Theresa » – Margret Köll & Il Furibondo (Accent) → Sur instruments anciens, saveur exceptionnelle de la harpe, et de très belles pièces rares : le concerto de Wagenseil (avec accompagnement de trio à cordes), la sonate de Krumpholtz, avec des mouvements lents assez merveilleux. → Seule interrogation : pourquoi au milieu de toutes ces raretés pour harpe, cette sonate pour piano de Haydn seulement jouée par un trio à cordes ? En concert, ce procure une pause au soliste… mais au disque ? |
|
Brandl, Symphonies (concertante) –
Rhénanie-Palatinat (CPO) → Premier romantisme (violon solo très schubertien !), délicieux, joué avec une belle conscience musicologique – cet orchestre tradi joue avec vibrato très limité et dans un spectre sonore tranchant et aéré comparable aux ensembles sur instruments d'époque ! → Très belles compositions généreuses mélodiquement et bien charpentées, sans aucune superficialité. |
autres nouvelles écoutes : œuvres | autres nouvelles écoutes : versions |
Moeran: String Quartets / String
Trio par Maggini Quartet (Naxos) x3 → Très bel ensemble, à réécouter encore pour bien m'y immerger. |
Aboulker
– Douce & Barbe-Bleue – Toulon 2017 (yt.com) Aboulker – Douce & Barbe-Bleue – Montansier 2013 (yt.com) Debissy – Noël des enfants – Toulon 2018 |
Wagenseil: Symphonies, Vol. 1 –
L'Orfeo Barockorchester (CPO 2002) → Orchestre un peu sévère (typique des ensembles baroques allemands, avec du mordant mais un coloris sombre et un rebond limité), mais sur instruments anciens, informé, engagé, avec un continuo riche au clavecin… → Pas le plus marquant du compositeur, mais assez beau. |
Berlioz:
Huit Scènes de Faust — OSM, Dutoit (Decca 2003) + chasseur danois,
impériale, marseillaise, lagunes… → Prise de son dantesque, interprétation ardente. Œuvres très stimulantes. |
Marie Jaëll – Complete Works for Piano, Vol. 2,18 Pièces pour piano d'après la lecture de Dante – Cora Irsen (2015 | Querstand) | Rachmaninov
– Le Chevalier ladre – Neeme Järvi ¶ Très récitatif, de belles choses. Belle version. |
Macfarren – Symphonies 4 & 7 –
Queensland PO, W.A. Albert (CPO) → Écriture qui doit encore beaucoup à Beethoven et Weber, d'un très beau sens dramatique, trépidant ! → Timbres de la petite harmonie vraiment dépareillés, mais belle écriture romantique qui sonne bien. → Davantage sur Macfarren. |
Nicolai – Die lustigen Weiber von Windsor – Donath, Schreier, Weikl, Vogel, Moll ; Sk Berlin, Klee (Berlin Classics) |
Georg SCHUMANN: Symphony in B Minor /
Serenade (Munich Radio Orchestra, Gedschold) → Postbrahmsisme très tradi. Bien fait, mais pas du tout comparable à la Symphonie en fa mineur. La Sérénade, tout en légèreté de touche, a davantage de saveur. |
Nicolai – Die lustigen Weiber von Windsor – Ridderbusch, BayRSO, Kubelik (Decca) |
Georg Schumann, Symphonie en Fm – DSO
Berlin, James Feddeck (CPO 2017) → Georg Schumann, de la génération Debussy-Mahler-R.Strauss, a surtout été renommé, de son vivant, comme chef de chœur au plus haut niveau – bien que ses compositions fussent déjà jouées. → J'ai ri de bon cœur en lisant que, pour célébrer les 150 ans de sa naissance, en 2016, le Philharmonique de Berlin – avec lequel il assurait dix concerts par an – lui avait consacré… une exposition ! (savoureux, vous avouerez) → En attendant, CPO a fait son boulot et a proposé deux volumes d'œuvres symphoniques, en 2012 et 2017. Très séduisants et stimulants. → J'ai entendu énormément de parentés dans cette Symphonie en fa mineur (1905) : des choses anciennes qu'il a sans doute héritées des maîtres qu'il a étudiés (les bois à nuits façon Songe d'une nuit d'été de Mendelssohn dans une section du II, cette fin du I en accords cassants très brahmsienne), ou qu'il partage avec ses contemporains (ce spectre sonore qui étincelle de détails un peu mahlériens au début du I, formules très brucknériennes, dans l'orchestration comme dans la mélodie, pour finir son mouvement lent). Des trépidations crépitantes qui évoquent les climax du d'Albert de Tiefland, ou les poussées les plus généreuses de la Femme sans ombre… → Mais surtout, c'est Wagner qui plane partout : les mêmes marches harmoniques que dans l'Annonce de la mort de la Walkyrie, des élans qui laissent clairement entendre la mort d'Isolde… D'une manière générale, la façon de faire proliférer le matériau à partir de motifs brefs qui s'enrichissent et se déforment doit beaucoup à Wagner. → À l'oreille, autrement, ce qui marque le plus est ce lyrisme intextinguible, qui passe par diverses formes plus ou moins sombres, plus ou moins volubiles, mais qui demeurent toujours remarquablement prégnant mélodiquement, et tendu sur une harmonie riche et évolutive. → À recommander à tous les amateurs de d'Albert, Rott ou Tyberg. De surcroît, l'orchestre est absolument splendide. |
Verdi
– Aroldo – Stella, Penno, Protti ; Firenze 53, Serafin (Walhall) → Rhabillage de Stiffelio, avec une révélation immédiate, donc moins de tension dramatique. Mais tous les grands ensembles extraordinaires sont conservés. J'aime davantage la tension interne du pasteur qui prêche l'inverse de ce qu'il ressent, mais le contexte féodal fonctionne bien aussi. L'acte bricole des retrouvailles étranges, dans une musique nouvelle. → Orchestre évidemment un peu paumé (le nombre de décalages dans l'ouverture, hallucinant), mais progressivement de plus en plus en place, quoique mixé trop loin. Les parties a cappella sont complètement fausses (je veux dire, chantées à un ton d'écart !), les équilibres en-scène et hors-scène sratés… → Chanteurs aux voix éclatantes, à défaut d'être toujours subtils. Stella radieuse comme toujours (ni impavide, ni frémissante). Gino Penno devait faire un bruit démentiel en salle, la voix est à la fois très franche et dotée d'un espace assez fou, ça ne résonne que dans la face et il y a des cavernes dans son corps ! Ce n'est pas forcément passionnant en termes d'incarnation en revanche (parmi les ténors en GP qui riment, je préfère largement les douceurs de Gianni Poggi). Enfin Aldo Protti, au legato parfait et à l'assise inhabituelle, n'a jamais aussi bien chanté ! → Peu de versions de toute façon, et celle-ci est probablement la plus satisfaisante. |
Wagenseil : concertos pour
harpe (avec accompagnement de trio à cordes), Rachel Talitman (Harp
& Co. 2013) → Délicieux, caractère méditatif frémissant rare pour l'époque. |
MERIKANTO,
A.: Juha [Opera] (Lehtinen, Kostia, Krumm, Valjakka, Finnish National
Opera Chorus and Orchestra, Söderblom) (Finlandia) → Splendeur des splendeurs, un opéra qui évoque à la fois Pelléas, Das Schoß Dürande (Schoeck) et Tosca. Dans une lecture rugueuse très différente de la version mieux connue (et plus avenante) chez Ondine. |
Rachmaninov, air Aleko : - Leferkus / N. Järvi - Gerello / Orbelian (quelle éloquence !) - Nesterenko / Kitayenko |
|
Verdi
– Il Trovatore – Scala, Molajoli → Témoignage du chant des années 30, où la diction et l'expressivité n'avaient pas du tout la même importance que dans les années 50. Chacun énonce mollement son texte en conservant surtout une belle texture moelleuse de voix. (Beau mais mou.) Beau ténor, superbe baryton, soprane impossible (elle sonne si vieux, pas de legato non plus…). → Intéressant dans la mesure où ce met en évidence les différences fondamentales entre les périodes, les écoles de pratique et de pensée du chant… tout en relativisant l'idée d'un Âge d'or absolu. (C'était globalement mieux chanté, mais ce n'est même pas si évident concernant la soprane sainement émise mais redoutablement moche.) |
|
Chopin
Études: Geniušas → Lecture très fluide et aisée, les contrechants « invisibles » y sonnent particulièrement bien. |
réécoutes œuvres (dans mêmes versions) | réécoutes versions |
Wagner – Das Liebesverbot : air
d'Isabella et final du I (R. Heger) → Version formidable (Zadek, Dermota, Equiluz, L. Weber !), mais de grosses coupures dans des moments importants. (Sinon Weigle est très bien.) |
Wagner – Das
Liebesverbot : air d'Isabella et final du I (Weigle) Wagner – Das Liebesverbot : air d'Isabella et final du I (Savallisch) |
B.-A. Zimmermann : Les Soupers du roi Ubu | meistersinger, ouverture, solti vienne |
van Gilse – Symphonie
n°2 – PBSO Enschede, Porcelijn (CPO) Symphonie n°1 Symphonie n°4 Tanzskizzen |
|
Schoeck – Besuch in Urach – Harnisch, Berner SO, Venzago (Musiques Suisses) | |
Volbach – Symphonie en si mineur – SO Münster, Golo Berg (CPO 2019) | |
Volbach – Es waren zwei Königskinder – SO Münster, Golo Berg (CPO) | |
graener prinz eugen, NDRP Hanovre, W.A. Albert x4 | |
Ropartz – Le Pays –
Ossonce (Timpani) → Plus je le réécoute, plus j'admire et adhère à cette sorte de Tristan provincial… (Très proche aussi des wagnérismes de Fervaal ou L'Étranger, de d'Indy.) |
|
Bernier – Aminte &
Lucrine – Lesne (Virgin) → Sujet du type Callirhoé, aussi bien traité musicalement que Pyrame de Clérambault, une pure merveille, au sommet du genre ! |
|
Grandval – 4 cantates
/6 : Rien du tout, Grégoire, Ixion, L'Impatient – Béatrice
Mayo-Felip, Ensemble Amalsis, Pappas (Arion) → Interprétation de première classe, chanteurs formidables (quel français, quelle variété d'inflexions, sans jamais détimbrer, pour Mayo-Felip, on n'a jamais aussi bien chanté des cantates !) et continuo peu inventif mais sérieux. |
|
Nicolai – Il Templario
– Beermann → Vraiment plus belcantiste avec moins de traits weberiens que dans mon souvenir. Vocalement aussi, moins séduit (l'italien pas très beau) que lors de mes précédentes écoutes. |
|
CPE Bach : Trios
piano-cordes (Linos piano trio) → Il faut s'habituer au son des cordes non vibrées (avec piano, c'est toujours un peu inconfortable pour ma part), mais le corpus est absolument passionnant, à la naissance du genre, avec un piano très volubile qui échappe totalement au modèle initial de la Sonate en trio, véritablement les premières explorations d'un vrai trio pour / avec piano. (Et de très belles œuvres réellement nourrissantes, qui ont déjà un sens de la grande structure.) |
|
Verdi – Stiffelio –
Battistoni (C Major) → Un des tout meilleurs Verdi, dans une interprétation extraordinaire (belle voix saines, tension dramatique, orchestre beau et dirigé avec finesse). |
|
Bischoff – Symphonie n°1 – W.A. Albert | |
Schubert – The Winter
Journey, R. Williams, Burnside (Signum) → En anglais, tout en douceur ; |
|
Hanson – Merry Mount
(Naxos) → Format tradi, de beaux récitatifs assez simples, mais vraiment animé et nourrissant. Très belle œuvre. |
liste nouveautés : œuvres | liste nouveautés : versions | liste nouveautés : rééditions |
fibich symph 3 | chopin koroliov | DFD Edition Orfeo vol 2 |
vieuxtemps, souvenir de russie / old england / Qatar PO, Bosch | franck vars symphq luxbg | Rudolf Schock Opera in German, Vol. 1 Rias-Kammerchor Und Rias-Sinfonieorchester |
barmotin piano (Grand Piano) | venice's fragrance nuria rial | Beethoven Symphonies, Pittsburgh,
william Steinberg (DGG) → Réédition volume par volume. |
Barjansky piano (Grand Piano) | brahms intermezzi sirodeau | Tchaikovsky: Violin Concerto in D Major, Op. 35, TH 59 (Live Recording, Lausanne 1973) ; Igor Oistrakh |
kernis Color Wheel, Nashville SO | Penderecki – Passion selon saint Luc – (BIS) | Brahms: Piano Concerto No. 1. Op. 15 (Live Recording, Lausanne 1978) ; Claudio Arrau |
Kabalevski Préludes – Korstick, CPO | Mendelssohn ; Walpurgisnacht ; Bernius (Carus) | Beethoven, Hammerklavier, Rösel (eterna) |
Górecki:
Art Songs Ewa Guz-Seroka |
Beethoven Symphonies Malmö SO, Robert Trevino | |
Aliotti:
Il trionfo della morte Les Traversées Baroques |
London Calling Amandine Beyer |
|
Caldara:
Works for Cello Josetxu Obregón |
Barricades Jean Rondeau |
|
Cyrillus
Kreek - The Suspended Harp of Babel Vox Clamantis |
1892 Reflections albéniz debussy grieg brahms Uta Weyand |
|
Bononcini:
La conversione di Maddalena La Venexiana |
rimski shéhérazade oslo v.petrenko | |
Arde
el Furor Diego Fasolis |
The Happiest Years ; Judith Ingolfsson | |
Carl
Philipp Emanuel Bach: Empfindsam New Collegium |
Schumann, Cassadó, Fauré & Rachmaninoff: Works for Cello ; Denis Severin | |
Anna
Clyne: DANCE - Edward Elgar: Cello Concerto Inbal Segev |
mahler symphonie 9 ádám fischer | |
Emil
Tabakov: Complete Symphonies, Vol. 5 Bulgarian National Radio Symphony Orchestra |
Beethoven: A Chronological Odyssey ; Cyprien Katsaris | |
Nixon: Complete Orchestral Music, Vol. 3 Kodály Philharmonic Orchestra |
Beethoven : The Piano Sonatas (Live) ; Andras Schiff | |
Rob Keeley: Orchestral Music Malaga Philharmon | Schoenberg: Erwartung, Op. 17 & Pelleas und Melisande, Op. 5 ; Bergen PO, Gardner | |
Skoryk: Complete
Violin Concertos, Vol. 2 Andrej Bielow |
Haydn: String Quartets Op. 76 Nos. 1-3 ; Chiaroscuro Quartet | |
Gál: Recorder &
Piano Works Sabrina Frey |
Tchaikovsky: All-Night Vigil & Other Sacred Choral Works ; Latvian Radio Choir | |
Gabriel Prokofiev:
Concerto for Turntables No. 1 & Cello Concerto Ural Philharmonic |
J.S. Bach: The Well-Tempered Clavier, Book 1, BWV 846-869 ; Trevor Pinnock | |
Roberto Sierra:
Cantares, Loíza & Triple Concierto Cornell University |
Liszt, Schubert & Brahms: Works ; Christopher Park | |
Sleeper's Prayer:
Choral Music from North America Choir of Merton College, Oxford |
Beethoven: Complete Piano Sonatas, Vol. 5 ; Konstantin Scherbakov | |
Will Todd: Lights, Stories, Noise, Dreams, Love and Noodles The Bach Choir | Beethoven: Piano Concertos, Vol. 2 ; Inon Barnatan | |
« Atonement » Caput Ensemble | Beethoven: String Trios, Op. 9 Nos. 1-3 ; Trio Boccherini | |
Smetana & Liszt:
Piano Works Miroslav Sekera |
Composing Beethoven ; Kilian Herold | |
Heavenly Songes La Quintina |
Keyboard Variations ; Ewald Demeyere | |
Giovanni Battista
Pergolesi: Stabat Mater, P. 77 Capriola di Gioia |
R. Schumann: Waldszenen, Nachtstücke & Humoreske ; Zoltan Fejervari | |
Façades Andrew West (Somm) |
90 Scriabin Complete Piano Preludes ; Daniel Pereira | |
ichmouratov symphonie chandos | Beethoven: Complete Works for Fortepiano and Violoncello ; Nicolas Altstaedt | |
Guastavino: Song Cycles Letizia Calandra |
Arion: Voyage of a Slavic Soul ; Natalya Romaniw | |
Alessandro Scarlatti: Il Martirio di Santa
Teodosia Les Accents |
Chroma ; Matthieu Stefanelli | |
Chinese Dreams Lydia Maria Bader |
Care pupille ; Samuel Marino | |
menut les îles (HM) | Saints inouïs ; Ensemble Scholastica | |
Nebra Vendado es amor, no es ciego | Mirabile mysterium: Choral Music for Christmas ; Sächsisches Vocalensemble | |
Bassoon Concertos -
WEBER, C.M. von / BITSCH, M. / JOLIVET, A. / CRUSELL, B.H. (Plath,
Deutsche Radio Philharmonie, McFall) Label Genuin |
Sweet Dreams ; Varduhi Yeritsyan | |
BYRD, W.: Keyboard Music (William Bird and Japan) (Emi Nakamura) Label le petite dis |
Brahms: Klavierstücke, Op. 76 | Rhapsodies, Op. 79 | Piano Sonata No. 3, Op. 5 ; Peter Orth | |
AHO, K.: Chamber Music - Prelude, Toccata and Postlude / Lamento / Halla / Violin Sonata (Chamber Music) (J. and P. Kuusisto, Peltonen, Fräki) | Intermissions ; Svetozar Ivanov | |
Carlisle Floyd: Prince of Players ; Keith Phares | Haydn: String Quartets, Op. 20, Volume 2, Nos. 1, 4 & 6 ; Dudok Quartet Amsterdam | |
Lindberg: Accused & Two Episodes ; Anu Komsi | Beethoven: Messe en ut – Turku PO, Segerstam (Naxos) | |
Melchior Franck: Geistliche Gesäng und Melodeyen ; Cantus Thuringia | Beethoven für Kinder – Martin Stadtfeld (Sony) | |
Scharwenka: Chamber Music ; Laurent Albrecht Breuninger | Beethoven ; String Quartets Nos 6
& 12 ; Quatuor Ébène (Erato) Beethoven Around the World: Melbourne, String Quartets Nos 2, 10 & 11 Quatuor Ébène Beethoven ; String Quartets Nos 1 & 14 ; Quatuor Ébène (Erato) Beethoven – Quatuors Nos 9, 13 & Grosse fuge – Quatuor Ébène (Erato) Beethoven Around the World: Nairobi, String Quartets Nos 4, 5 & 16 ; Quatuor Ébène |
|
Bennett: Orchestral Works, Vol. 4 ; BBC Scottish Symphony Orchestra | Rachmaninov: Études-Tableaux Op. 33 & Op. 39 – Alberto Ferro | |
John Pickard: The Gardener of Aleppo & Other Chamber Works ; Gavin D’Costa | ||
Penderecki: Concertos, Vol. 8 ; Maciej Frackiewicz | Korngold: Violin Concerto & String Sextet ; RTE Concert Orchestra | |
Penderecki: Concertos, Vol. 9 ; Maja Bogdanovic | Couperin – L'unique – Jory Vinikour (Çedille) | |
Pēteris Vasks: Distant Light, Piano Quartet & Summer Dances ; Vadim Gluzman | Haydn: Seven Last Words – Koopman (Claves) | |
Paradeis, sonates « Paradiso Plays Paradisi » ; Anna Paradiso | Mascagni: Cavalleria rusticana – Dresdner Philharmonie | |
Valls: Missa Regalis ; The Choir of Keble College, Oxford | Bernstein, Gershwin & Copland – Songfest, American, Overture – NatOrInstitutePh, Judd (Naxos) | |
Augusta Read Thomas: The Auditions | Purcell: The Fairy Queen – Gabrieli Consort | |
Caleb Burhans: Evensong (Bonus Version) ; The Choir of Trinity Wall Street | Rachmaninov: Recordings, Vol. 6 ; Rachmaninoff (Naxos) | |
They that in Ships to the Sea down go: Music for the Mayflower ; Passamezzo | Franck – Symphonie – OPRF, M.Franck (alpha) | |
Steve Elcock: Orchestral Music, Vol. 2 Siberian Symphony Orchestra | Avant-Guarding Mompou ; Maria Canyigueral (Audite) | |
Tcherepnin: My Flowering Staff ; Inna Dukach | Korngold Essentials ; Bruckner Orchestra Linz, Caspar Richter (Capriccio) | |
Bellman: Am I Born, Then I'll Be Living ; Torsten Mossberg | Caroline Shaw: Is a Rose & The Listeners (Live) ; Jacob Polley | |
Persichetti: Organ Music ; Tom Winpenny | A Consort's Monument ; L'Achéron | |
Zimmermann: Violin Sonatas Nos. 1-3 ; Mathilde Milwidsky | Brahms: Quatuors à cordes, Quintette piano cordes Vol. 6 ; Eric Le Sage | |
gavrilin | Beethoven Songs ; Goerne, Lisiecki (DGG) | |
Beethoven, transcriptions pour piano (Saint-Saëns, Balakirev, Mouss, Beeth) – Mari Kodama (Pentatone) | El silencio imposible ; Audience, March 11th, 2018 - Fürstenzimmer, Schloss Seggau | |
Montsalvatge, Falla… mélodies transcrites pour alto & piano – Tabea Zimmermann, Javier Perianes (HM) | R. Strauss: Die Frau ohne Schatten, Op. 65, TrV 234 (Live) ; live Vienne 25 mai 2019, Christian Thielemann, Orchester & Chor der Wiener Staatsoper, Stephen Gould, Camilla Nylund, Nina Stemme, Wolfgang Koch, Herlitzius | |
Catoire – Revived Masterpieces ; Catoire Ensemble | Bach: The English Suites BWV806-811 ; Paolo Zanzu | |
Pereira, Villa-Lobos, Reis & Others: Works for Guitar – Pedro aguiar (Naxos) | Bach: The Well-Tempered Clavier, Book 1 – Pinnock (DGG) | |
Karol Beffa: Talisman | Bach: Cello Suites, BWVV 1007-1012 ; Alisa Weilerstein | |
Granados, Sáncghez-Verdu, Vine, Schumann, Ravel ; Honggi Kim, concours 2018 viennois (Naxos) | Debussy – Rameau ; Víkingur Ólafsson | |
Douglas Weiland: Quartets Nos. 4 & 5 – Melbourne Quartet (Naxos) | Beethoven: Triple Concerto & Symphony No. 7 ; Anne-Sophie Mutter, Yo-Yo Ma, Barenboim (DGG) | |
Thomas Adès: Piano Works – Han Chen (Naxos) | Beethoven: Complete Violin Sonatas ; Wolfgang Schneiderhan (DGG) | |
Bingen, Chosta, Hartmann, Hersant : « Blue Hour » – Marianne Piketty (Ivory Classics) | penderecki symphonie n°6, stephan genz, Polish Chb Phil (Accord) | |
Nordic Light ; Aleksandra Soboń-Wakarecy | górecki, quatuors complets, molinari SQ (ATMA) | |
Stravinsky & Corigliano Red Violin ; Amanda Favier (NoMadMusic) | bellezza violon XVIIe – musica alchemica (Pan Classics) | |
Pekka Kostiainen: Triduum Paschale ; Kaisa Ranta | Le secret de Monsieur Marais ; Vittorio Ghielmi | |
Benedetto Marcello - Complete Keyboard Music Vol. I (Biblioteca Nazionale Marciana) ; Ottavio Dantone | Ravel: La Valse - Mussorgsky: Tableaux ; Les Siècles, Roth | |
Zádor: Orchestral Works ; Budapest Symphony Orchestra MAV (Naxos) | Le Rappel Des Oiseaux ; Luc Beauséjour | |
Sagovitsyn, denisov, hindemith, proko ; 20th Century Flute Sonatas ; Denis Lupachev (Naxos) | Shostakovich: Symphony No. 11 in G Minor, Op. 103 "The Year 1905" ; BBCPO, Storgårds (Chandos) | |
Les Six & Satie ; Pascal Rogé | Beethoven Reimagined | |
The Spohr Collection ; Ashley Solomon (Challenge Classics) | Rameau par Alexander Paley, Premier Livre ; Alexander Paley | |
Juan Manuel de la Puente: Music at the Cathedral of Jaén ; Orquesta Barroca de Sevilla | Prokofiev: Suites from The Gambler & The Tale of the Stone Flower ; Lahti Symphony Orchestra | |
Slonimsky, Tsytovich & Others: Chamber Concertos ; Leningrad Chamber Orchestra (Northern Flowers) | Haydn, Schubert & Others: Piano Works (Live) ; Péter Józsa | |
Louis-Gabriel Guillemain ; Virtuoso Violin Louis XV – Sonatas and Symphonies by Alana Youseffian | Brahms: Piano Concerto No. 2 & Handel Variations ; Lars Vogt | |
Dohnányi: Piano Concertos Nos. 1 & 2 ; Sofja Gülbadamova | Handel: Arias ; Avery Amereau | |
Fandango! Music for Solo Guitar and String Quartet ; Consone Quartet | Jardin féérique, Ens. Les Métaboles | |
Stradella: San Giovanni Battista ; Le Banquet Céleste | Scarlatti: Complete Keyboard Sonatas, Vol. 23 ; Sergio Monteiro | |
Christian Ridil: Solo Songs & Works for Male Choir ; Gerhardt Schultheis | Beethoven: Complete Piano Sonatas, Vol. 4 ; Konstantin Scherbakov | |
Arvo Pärt: Stabat ; Choir of Clare College, Cambridge | J.S. Bach: Complete sonatas for obbligato harpsichord and violin ; Violaine Cochard |
Si avec cela, vous vous languissez de musique… filez au concert avant qu'il ne soit trop tard !
Commentaires
1. Le mardi 7 juillet 2020 à , par Mefistofele
2. Le mercredi 8 juillet 2020 à , par Mefistofele
3. Le jeudi 9 juillet 2020 à , par DavidLeMarrec
4. Le lundi 13 juillet 2020 à , par DavidLeMarrec
Ajouter un commentaire