Carnets sur sol

=> Des conseils pertinents : ne pas imiter au début, s'enregistrer, importance de la détente...

=> Très amusant dessin sur les méthodes violentes (le poing dans le diaphragme).

=> Oui, il ne faut pas croire qu'il faut être grand et gros pour faire de l'opéra, en revanche l'affirmation selon laquelle le physique ne donne aucune indication est fausse. Il y a peu d'hommes au-dessus d'1m90 qui ne soient pas basses, ou au-dessous d'1m65 qui ne soient pas ténors. Même chose, plus la capacité thoracique et la largeur des résonateurs est grande, plus la puissance potentielle est importante (et plus la voix se rapproche des catégories "dramatiques"). On ne trouve pas non plus de contraltos chez les petites dames d'1m50.
Il n'y a donc pas de vérité a priori (et surtout pas d'exclusion, tout le monde peut chanter de l'opéra), mais dire que l'apparence physique n'a pas de rapport avec la voix est profondément inexact.

=> Suivez les partitions sur les dessins, certaines mélodies sont vraiment amusantes et bien à propos !

Etc.

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Il existe un versant pro à la réalité décrite par ce livre, sur le carnet de la mezzo Marie Kalinine. Je n'adore pas sa voix, avec un côté qui tire discrètement vers le tubage, mais contrairement à Nora Gubisch, Sophie Koch, Béatrice Uria-Monzon dont on pourrait la rapprocher, la diction reste acceptable. En revanche, pour ce qui nous concerne présentement, ses dessins sur l'univers du chant "sérieux" sont d'un rare à-propos.