Danse au supplice
Par DavidLeMarrec, jeudi 4 septembre 2008 à :: En passant - brèves et jeux :: #1031 :: rss
Une fois n'est pas coutume, une petite vidéo - proposée par l'artiste lui-même, donc, si pas libre de droits, tolérée.
Le parangon de ce qu'on peut imaginer de pire en termes d'inconfort pour un interprète. Imaginez donc, jugé à la radio ! Rien ne lui est épargné, le catalogue est à peu près exhaustif. Et l'émission demeure - héroïquement - très peu perturbée. C'est toute la différence entre un pro et un autre, face à la folie sadique d'un metteur en scène. [Vous noterez, de surcroît, comment ces nonsenses un peu forcés cohabitent avec les accents musicaux, en bousculant nécessairement les phrasés aux moments qui doivent être les mieux dosés...]
Jugez vous-même. [Par ailleurs, c'est assez divertissant à voir.]
--
Par ailleurs, Stephen Gadd excelle surtout en français, comme cet extrait de Thaïs peut vous en convaincre :
;voix riche, mordante, mots acérés.
Sa partenaire est ici son épouse Claire Rutter, qui excelle, elle, d'abord dans le répertoire italien (Verdi, Giordano, Puccini...) et dans la langue anglaise (récemment Aida à l'ENO). Un format de très grand lyrique, aux confins du dramatique ; une voix égale sur toute la tessiture, ronde, pleine, une bonne diction, une bonne expression.
On peut l'entendre au disque dans des opéras de Ralph Vaughan Williams et dans The Mystic Trompeter de Gustav Holst. Cette saison-ci, elle sera à Bordeaux dans son meilleur répertoire, pour une Tosca qui sera à coup sûr excellente.
Commentaires
1. Le mardi 9 septembre 2008 à , par Morloch
2. Le mardi 9 septembre 2008 à , par DavidLeMarrec
3. Le mardi 9 septembre 2008 à , par Morloch
4. Le mardi 9 septembre 2008 à , par DavidLeMarrec
5. Le mardi 9 septembre 2008 à , par Morloch
Ajouter un commentaire