Bijou
Par DavidLeMarrec, dimanche 3 février 2008 à :: En passant - brèves et jeux :: #837 :: rss
Ce qu'une interprète parvient à obtenir d'une pièce qui est pourtant écrite sur le mode du strophisme classique (même pas mozartien).
Astonishing est sans doute le mot juste.
L'extrait en question se situe en haut de la page (une strophe d'Adieu de Schubert, l'une de ses très rares pièces en français). Une leçon : comment peut-être transcender à ce point un texte si convenu ?
Je ne sais. Peut-être sur les mots-clefs la morsure des labiales, l'aperture expressive de la voyelle qui suit et la légère accentuation rebondissante de la syllabe (vaines, flamme), ou peut-être ce timbre si familier et si directement poétique ? A vrai dire, le jugement s'anesthésie ici.
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Le jeu de François Kerdoncuff est à l'avenant, avec une irrégularité très mobile qui n'est pas dans la partition, et qui semble l'étoffer, une véritable illusion sonore.
Commentaires
1. Le jeudi 7 janvier 2010 à , par Era
2. Le jeudi 7 janvier 2010 à , par DavidLeMarrec :: site
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