Différence souvent significative chez le même artiste. Par exemple Queyras, inapproché à peu près dans l'ensemble des concerti qu'il a pu aborder, et parfois si discret en musique de chambre.

Côté violon (c'est apparemment moins vrai pour le violoncelle), ce sont parfois des artistes un peu trop généreux côté vibrato, pathos, au style parfois uniformément romantisé pour la musique de chambre qui tirent au contraire leur épingle du jeu.

  • Gil Shaham (invraisemblable émotion du mouvement lent chez Mendelssohn, par exemple, et rondeur chatoyante, sûreté du jeu dans les mouvements rapides)
  • Yitzak Perlman (Vieuxtemps 5, par exemple)
  • Sarah Chang dont l'hédonisme est évidemment calibré pour la forme concertante - y compris avec piano. Hilary Hahn semble faire de même (mais on serait curieux de l'entendre dans des formes plus intimistes).

Bien sûr, Isaac Stern plane sur toutes les catégoriess simultanément.