Diaire sur sol

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mardi 4 décembre 2007

Concerto vs. musique de chambre

Différence souvent significative chez le même artiste. Par exemple Queyras, inapproché à peu près dans l'ensemble des concerti qu'il a pu aborder, et parfois si discret en musique de chambre.

Côté violon (c'est apparemment moins vrai pour le violoncelle), ce sont parfois des artistes un peu trop généreux côté vibrato, pathos, au style parfois uniformément romantisé pour la musique de chambre qui tirent au contraire leur épingle du jeu.

  • Gil Shaham (invraisemblable émotion du mouvement lent chez Mendelssohn, par exemple, et rondeur chatoyante, sûreté du jeu dans les mouvements rapides)
  • Yitzak Perlman (Vieuxtemps 5, par exemple)
  • Sarah Chang dont l'hédonisme est évidemment calibré pour la forme concertante - y compris avec piano. Hilary Hahn semble faire de même (mais on serait curieux de l'entendre dans des formes plus intimistes).

Bien sûr, Isaac Stern plane sur toutes les catégoriess simultanément.

Campra - REQUIEM - Niquet

Toujours ce 'plafonnement' qui tend vers le grave, ce caractère très ramassé de l'écriture vocale. Ce côté étonnamment massif et statique aussi.

De très beaux moments de majesté déplorante. Mais nettement plus besogneux qu'un Desmarest (ou qu'un Destouches), pour prendre les exacts contemporains. Quelque chose de plus appliqué, de plus banal.

Réjouissant néanmoins - si l'on peut dire en de pareilles circonstances.