Diaire sur solcompléments par entrées brèves du site _Carnets sur sol_tag:operacritiques.free.fr,2024:/dss/index.php/2024-03-17T14:23:27+01:00DotCleardaily12024-03-17T14:23:27+01:00Baermann – Quintettes avec clarinette2024-03-17T14:23:27+01:00tag:operacritiques.free.fr,2024-03-17:/dss/398DavidLeMarrecUn peu déçu par les trois quintettes parus chez Brilliant Classics, j'avais un meilleur souvenir du corpus. Mais on peut tout de même s'amuser d'entendre le début de la Quarantième Symphonie de Mozart et quelques autres traits propres à l'époque qui affleurent çà ou là. C'est charmant,... Un peu déçu par les trois quintettes parus chez Brilliant Classics, j'avais un meilleur souvenir du corpus. Mais on peut tout de même s'amuser d'entendre le début de la Quarantième Symphonie de Mozart et quelques autres traits propres à l'époque qui affleurent çà ou là. C'est charmant, mais plutôt en deçà de ceux de Mozart, Weber, Neukomm et Rejcha, contrairement à mes impressions passées (pourtant appuyées sur des écoutes régulières). Il faut dire que celui que j'ai le plus écouté, l'opus 23, ne figure pas sur ce disque. <br><br>
<iframe style="border-radius:12px" src="https://open.spotify.com/embed/track/7jTxzduMbS7Vv3A6NlCXZF?utm_source=generator" width="75%" height="152" frameBorder="0" allowfullscreen="" allow="autoplay; clipboard-write; encrypted-media; fullscreen; picture-in-picture" loading="lazy"></iframe>Intégrale symphonique Mendelssohn – Tonhalle Zürich, Paavo Järvi2024-03-17T13:04:41+01:00tag:operacritiques.free.fr,2024-03-17:/dss/397DavidLeMarrecJärvi continue de pratiquer exclusivement le répertoire le plus couru ; mais comme il apporte souvent une haute qualité, on le lui pardonne aisément. (Tchaïkovski très marquants par exemple, certains Bruckner et Nielsen très réussis.)
Je suis moins enthousiaste sur son Mendelssohn, un peu... Järvi continue de pratiquer exclusivement le répertoire le plus couru ; mais comme il apporte souvent une haute qualité, on le lui pardonne aisément. (Tchaïkovski très marquants par exemple, certains Bruckner et Nielsen très réussis.)<br><br>
Je suis moins enthousiaste sur son Mendelssohn, un peu rectiligne et gris, en particulier sur les deux premiers symphonies qui n'en sortent pas grandies. En revanche, son Italienne est remarquable, et atteint des sommets dans la fermeté de touche et la capacité d'irisation de sons au départ peu colorés. De même pour la musique de scène pour le ''Songe d'une nuit d'été''. Le reste est vraiment moins marquant, au sein d'une discographie qui s'est beaucoup améliorée dans cette dernière décennie, désormais dotée de propositions particulièrement excitantes : Europe CO & Nézet-Séguin, Potsdam KA & Manacorda, Heidelberg SO & Fey, Saarbrücken PO & Poppen, Freiburger BO / Radio Bavaroise / Heras-Casado, Hanovre & Manze, Bergen & Litton…<br><br>
(Auparavant, à part Dohnányi, il fallait se contenter de versions plus tièdes et moins « informées », même si Ashkenazy et Weller étaient tout à fait convenables.)<br><br>
<iframe style="border-radius:12px" src="https://open.spotify.com/embed/track/6PpRYlLp0HnGgnhHMw5KxC?utm_source=generator" width="75%" height="152" frameBorder="0" allowfullscreen="" allow="autoplay; clipboard-write; encrypted-media; fullscreen; picture-in-picture" loading="lazy"></iframe>Franz Joseph Aumann2024-03-17T12:49:39+01:00tag:operacritiques.free.fr,2024-03-17:/dss/396DavidLeMarrecAvec la Passion qui vient de paraître chez Accent, c'est la seconde œuvre vocale d'Aumann que j'écoute… et qui m'ennuie assez. Il faut vraiment privilégier sa musique instrumentale, qui est, elle, particulièrement inspirée (Ars Antiqua Austria en a enregistré de très beaux bouquets).... Avec la Passion qui vient de paraître chez Accent, c'est la seconde œuvre vocale d'Aumann que j'écoute… et qui m'ennuie assez. Il faut vraiment privilégier sa musique instrumentale, qui est, elle, particulièrement inspirée (Ars Antiqua Austria en a enregistré de très beaux bouquets).<br><br>
<iframe style="border-radius:12px" src="https://open.spotify.com/embed/album/6yX5TCrD5S2ySkF7LmGLpn?utm_source=generator" width="75%" height="152" frameBorder="0" allowfullscreen="" allow="autoplay; clipboard-write; encrypted-media; fullscreen; picture-in-picture" loading="lazy"></iframe>Nouveautés du 15 mars 20242024-03-16T21:31:16+01:00tag:operacritiques.free.fr,2024-03-16:/dss/395DavidLeMarrecOh la belle moisson de nouveautés !
Des compositeurs que je ne connais pas, une nouvelle œuvre de mon chouchou Aumann, un cycle de Louis Beydts que j'avais déchiffré il y a plus de dix ans, et une nouvelle intégrale d'un des plus beaux corpus avec Paavo Järvi…
→... <p>Oh la belle moisson de nouveautés !</p>
<p>Des compositeurs que je ne connais pas, une nouvelle œuvre de mon chouchou Aumann, un cycle de Louis Beydts que j'avais déchiffré il y a plus de dix ans, et une nouvelle intégrale d'un des plus beaux corpus avec Paavo Järvi…</p>
<p>→ <a href="[https://open.spotify.com/playlist/19ivXXDL7ujXZJmwA7SlF7?si=0c7470016ae24ef7">[https://open.spotify.com/playlist/19ivXXDL7ujXZJmwA7SlF7?si=0c7470016ae24ef7</a>]</p>« In the Shadows » – Michael Spyres, Les Talens Lyriques2024-03-05T01:30:31+01:00tag:operacritiques.free.fr,2024-03-05:/dss/393DavidLeMarrecMichael Spyres, non content de parcourir le répertoire le plus élargi de sa génération – en tout cas pour les rôles de ténor très exposés vocalement –, et de conserver sa voix en éclatante santé (elle a énormément évolué, mais ne s'est pas du tout abîmée), propose un nouveau... <p>Michael Spyres, non content de parcourir le répertoire le plus élargi de sa génération – en tout cas pour les rôles de ténor très exposés vocalement –, et de conserver sa voix en éclatante santé (elle a énormément évolué, mais ne s'est pas du tout abîmée), propose un nouveau récital ambitieux passionnant : parcourir en quelques airs (très marquants), plutôt rares (et certains même très rares, comme ceux d<em>'Agnes von Hohenstaufen</em> ou <em>Hans Heiling</em>), la distance qui sépare la fin du XVIIIe siècle français jusqu'aux débuts de Wagner.</p>
<p>Des airs héroïques, aux sujets bibliques, historiques, fantastiques, des contes aussi… qui montrent l'étendue du répertoire du premier XIXe siècle (italien, français, allemand), mais aussi les points communs dans la pensée récitative et déclamatoire.</p>
<p>Les Talens Lyriques merveilleux d'articulation, de couleurs, ravivent absolument ce répertoire comme ils l'ont fait pour <em>La Vestale</em> ou les <em>Tragédienne</em> II & III avec Véronique Gens.</p>Le plus beau rôle de ténor2024-03-04T23:17:18+01:00tag:operacritiques.free.fr,2024-03-04:/dss/392DavidLeMarrecEn finissant de réécouter Haÿdée, et redécouvrant l'incroyable acte III que je n'avais pas ouï depuis quelques années (adieux à Venise, duo du dévoilement), je me fais la réflexion que, si le plus beau rôle de baryton est peut-être Ruthven, le plus beau rôle de ténor doit décidément... En finissant de réécouter <i>Haÿdée</i>, et redécouvrant l'incroyable acte III que je n'avais pas ouï depuis quelques années (adieux à Venise, duo du dévoilement), je me fais la réflexion que, si le plus beau rôle de baryton est peut-être <a href="http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2009/07/28/1327-heinrich-august-marschner-der-vampyr-le-vampire-operas-adaptations-livrets-librettos-libretti-john-william-polidori-lord-byron-wohlbruck-wohlbrueck-analyses-commentaires-explications" target="_blank">Ruthven</a>, le plus beau rôle de ténor doit décidément être Lorédan. <br><br>
Il est très rare de disposer pour un rôle de ténor de récitatifs aussi développés et éloquents, de grandes scènes qui ne soient pas essentiellement fondées sur le lyrisme, la ligne, les notes aiguës ou la vaillance. Par ailleurs, il est rare également que leur psychologie soit aussi travaillée – <i>a fortiori</i> pour un héros positif. (Mais finalement, comme ténor représentant un personnage d'autorité avec des faiblesses et qui a vécu, il s'agit sans doute d'un dispositif comparable à celui d'Éléazar dans <i>La Juive</i> d'Halévy, un autre rôle de ténor qui ne ménage pas sa part psychologique et théâtrale, opposé à un jeune premier à peine esquissé qui reste un personnage secondaire !)Brumel – Missa « Et ecce Terra motus » – Graindelavoix2024-03-04T23:10:39+01:00tag:operacritiques.free.fr,2024-03-04:/dss/391DavidLeMarrecBrumel est à l'origine de ce qui est peut-être ma pièce chouchoute de toute la Renaissance : ses Lamentations de Jérémie.
Cette messe est à la hauteur de sa verve, qui parvient à donner un relief presque déclamatoire à l'écriture purement contrapuntique des textes sacrés qui... <p>Brumel est à l'origine de ce qui est peut-être ma pièce chouchoute de toute la Renaissance : ses <em>Lamentations de Jérémie</em>.</p>
<p>Cette messe est à la hauteur de sa verve, qui parvient à donner un relief presque déclamatoire à l'écriture purement contrapuntique des textes sacrés qui prévalait alors. Et impeccablement chantée par les spécialistes de Graindelavoix.</p>
<p>Cependant, les compositions électro-acoustiques de Manuel Mota qui s'intercalent, et s'insinuent même pendant l'œuvre, me procurent un effet de lassitude presque immédiat, l'impression d'être immergé dans le bourdonnement d'un trafic urbain qui fait augmenter la tension artérielle davantage que les émotions.</p>
<p>L'idée n'est pas mauvaise, l'œuvre considérable et l'interprétation très belle, mais j'ai vraiment dû passer les pistes électro, d'autant que les mouvements sont longs – et qu'ils n'évoluent pas du tout, sans cesse le même flux de son entêtant.</p>20 ans du Concert d'Astrée2024-03-04T22:13:56+01:00tag:operacritiques.free.fr,2024-03-04:/dss/390DavidLeMarrecL'album paru à l'occasion (aussi nommé Une nouvelle fête baroque) atteste, s'il était besoin, qu'il existe bel et bien des artistes en activité (Negri, Zaïcik, Sicard…), y compris étrangers (Timoshenko !), capables de phraser un beau français dans ce répertoire.
Tout est magnifique... <p>L'album paru à l'occasion (aussi nommé <em>Une nouvelle fête baroque</em>) atteste, s'il était besoin, qu'il existe bel et bien des artistes en activité (Negri, Zaïcik, Sicard…), y compris étrangers (Timoshenko !), capables de phraser un beau français dans ce répertoire.</p>
<p>Tout est magnifique là-dedans, y compris dans la partie italienne, avec le plus beau « Armatæ face et anguibus » de <em>Juditha Triumphans</em> qui m'ait jamais été donné d'entendre (avec Lea Desandre, jamais aussi fulgurante qu'ici !) et tant d'autres merveilles.</p>Lockrem Johnson – Une lettre pour Emily Dickinson / Debussy – La Chute de la Maison Usher2024-03-03T17:35:47+01:00tag:operacritiques.free.fr,2024-03-03:/dss/389DavidLeMarrecConcert sur sol n°88.
La Compagnie Winterreise d'Olivier Dhénin Hữu reprenait sa Chute de la Maison Usher dont j'ai déjà parlé lors de sa création à L'Arlequin à Paris, mais cette fois couplé avec un opéra inconnu du compositeur américain Lockrem Johnson, consacré à Emily Dickinson... <p>Concert sur sol n°88.</p>
<p>La Compagnie Winterreise d'Olivier Dhénin Hữu reprenait sa Chute de la Maison Usher dont j'ai déjà parlé lors de sa création à L'Arlequin à Paris, mais cette fois couplé avec un opéra inconnu du compositeur américain Lockrem Johnson, consacré à Emily Dickinson (une création de 1951).</p>
<p>L'histoire n'est évidemment que très peu spectaculaire : Emily Dickinson est méprisée par son père, qui ne voit en elle qu'un supplétif de ménage et de cuisine aux aptitudes littéraires inexistantes. Elle attend la visite d'un prestigieux colonel, homme de littérature, mais en fin de compte celui-ci lui propose en filigrane le mariage tout en laissant entendre que ses qualités poétiques ne sont pas évidentes. L'idée du livret est d'expliquer par là la réclusion d'Emily Dickinson, qui n'essaie plus de se faire publier et n'écrit plus que pour elle-même, demandant à sa sœur Lavinia de brûler ses papiers à sa mort.</p>
<p>Langage musical simple, pas très contrasté, ça danse légèrement, on reste dans les mêmes couleurs de la conversation en musique de la génération Damase (mais avec beaucoup moins de lyrisme et d'esprit que Damase).</p>
<p>Surtout, la traduction française est catastrophique : une fois mise en musique, la prosodie en est incompatible avec langue française. « Absorbé par ses DOssiers, il n'aime que MON pain, auJOURdh'ui, réVEILlé, COU-OUsu »… on se croirait dans un son de La Fouine. (Je serais prêt à travailler bénévolement pour rectifier ça…) <br />
Je n'ai rien contre cette prosodie-là dans un contexte esthétique cohérent, mais à l'opéra pour évoquer une jeune femme bien rangée des communautés puritaines du Massachussets, ça ne fonctionne pas bien.</p>
<p>Dans le même registre, perplexe sur l'idée qu'elle accueille seule un homme qu'elle ne connaît pas, et dans cette mise en scène dans une robe blanche à traîne qui est presque une robe de mariée. Très étrange.</p>
<p>Pour autant, je suis très content de découvrir cette œuvre dont je n'avais aucune idée, même si elle ne me bouleverse pas vraiment.</p>
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<p>Après ces 35 minutes, retour à la proposition d'une Chute de la Maison Usher la plus complète possible, qui fonctionne vraiment très bien.</p>
<p>Je suis frappé de penser combien les compositeurs ultérieurs ont cherché à imiter <em>Pelléas</em> alors que Debussy lui-même était parti tout autre chose, au fil des livrets choisis. <em>Usher</em> est infiniment plus sombre. J'y trouve beaucoup moins de belles idées musicales (et les parties avec Madeline ou Roderick sont assez monochromes), mais les deux duos entre l'Ami et le Médecin ont vraiment quelque chose de très réussi dans leur étrangeté.</p>
<p>Insertion des Proses Lyriques de Debussy (vraiment assez différentes), de pièces pour piano (Préludes, Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon…) mais surtout de <em>Ce qu'a vu le vent d'Ouest</em>, qui sert de soutien en forme de mélodrame à toute la fin (la lecture de l'ami, la découverte de l'enterrement de Madeline, l'effondrement de la maison), avec une progression pendant l'orage assez incroyable, et qui s'attelle parfaitement à la fin écrite par Debussy (une dizaine de secondes seulement). La proposition la plus frappante à ce jouer pour restituer cet opéra inachevé – à moins de recomposer carrément ce qui manque, comme l'a brillamment fait Robert Orledge, dans l'exact même style que le reste de l'œuvre !</p>
<p>Le film d'Olivier Dhénin Hữu, simultanément projeté en transparence, permet aussi de compenser la lenteur de l'action par des images assez poétiques des interactions entre les personnages filmées dans les splendides espaces du lycée Jacques Decour (et au Bois de Vincennes).</p>
<p>Parmi les (excellents) artistes Olivier Gourdy et Bastien Rimondi merveilleux comme d'habitude, et Emmanuel Christien d'une aisance folle au piano.</p>
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<p>Soirée follement ambitieuse, et passionnante à tout point de vue – au Théâtre Watteau de Nogent-sur-Marne, où Olivier Dhénin Hữu est actuellement en résidence. Compagnie à surveiller.</p>Sonates violoncelle-piano de Cras, Ferroud, Soulage – Siranossian, Gouin2024-03-03T16:04:45+01:00tag:operacritiques.free.fr,2024-03-03:/dss/388DavidLeMarrecConcert sur sol n°86.
Quelle satisfaction d'entendre enfin la Sonate de Jean Cras en concert ! Le versant le plus romantique de Cras, très lyrique, avec une structure pas toujours évidente à saisir – c'est d'ailleurs l'œuvre qui, à la sortie, avait le moins touché le public – et... <p>Concert sur sol n°86.</p>
<p>Quelle satisfaction d'entendre enfin la Sonate de <strong>Jean Cras</strong> en concert ! Le versant le plus romantique de Cras, très lyrique, avec une structure pas toujours évidente à saisir – c'est d'ailleurs l'œuvre qui, à la sortie, avait le moins touché le public – et peut-être moi aussi, mais seulement en comparaison avec les autres bijoux, eux inédits, présentés ce soir-là !</p>
<p><strong>Pierre-Octave Ferroud</strong> est toujours là où on ne l'attend pas, avec une proposition qui tire davantage vers une forme de néoclassicisme étrange que vers le futurisme motorique de sa Symphonie en la, ou vers l'atonalité très personnelle de <em>Chirurgie</em> (il faudra que je parle un jour de mon déchiffrage de cette chose…). Œuvre tirée du récent legs de la famille Ferroud à la Bibliothèque La Grange – Fleuret qui organisait le concert.</p>
<p><strong>Marcelle Soulage</strong> est la révélation de la soirée, une élève de Nadia Boulanger. D'emblée un emportement généreux et lisible, avec un très beau geste affirmatif pour présenter son premier thème, puis une berceuse qui débute transparente en quartes à vide mais s'anime beaucoup au fil de la progression, un final façon <em>boogie-woogie</em> (mais <em>Suicide in an Airplane</em> de Leo Ornstein n'est pas si loin, dans les moyens compositionnels).</p>
<p>Très beau duo de musiciens – j'étais en particulier ravi d'entendre enfin <strong>Nathanaël Gouin</strong> dont le disque d'arrangements pour piano d'œuvres de Bizet m'avait beaucoup marqué non seulement pas son contenu, mais aussi par son aisance pianistique.</p>