C'est mieux lorsque ça ne bave pas.

  1. Rudi Stephan (titré Musique pour violon et orchestre), très dramatique, quasiment décadent, dense et ramassé, insaisissable.
    • [Recommandation : Georg Kulenkampff / van Beinum. Libre de droits.]
  2. Robert Schumann, jamais donné, à tort, vraiment plus profond que la moyenne. Rondeau final proche de Beethoven.
    • [Pas de version de référence pour nous.]
  3. Franz Schubert, Konzertstück
    • [Notre version touchante avec le Sinfonia Varsovia n'est pas publiée.]
  4. Henri Vieuxtemps 5. Ce qu'on peut faire de mieux dans le lyrisme exacerbé, avec une tension mélodique permanente qui emporte sans cesse.
    • [Recommandation : Perlman / Barenboim.]
  5. Boris Tichtchenko (pour violon, piano et cordes Op.144). Le lyrisme dynamité d'un Chostakovitch humain. Avec une citation des Quatre Saisons. De beaux motifs très réduits, une harmonie en sables mouvants, mais jamais déceptive.
    • [Victoria Postnikova / Rozhdestvensky. Chez Fuga Libera.]
  6. Wolfgang Amadeus Mozart 3, 4, 5.
    • [De multiples versions excellentes : Dumay ou Mutter par exemple.]
  7. Pelle Gundmundsen-Holmgreen. Avec des citations beethoveniennes et schubertiennes ; cadences harmoniques interrompues, clins d'oeils multiples. Pour le jeu avec la tradition.
    • [Création : Åstrand/Dausgaard 2003. Non publié.]

Bien sûr, Paganini 1, Mendelssohn (mouvement lent du célébrissime), Beethoven (mouvement lent et surtout rondeau), Glazounov sont fréquentables aussi.