De même que pour Le Roi Arthus [1], Chausson y réalise un compromis idéal entre les ductilités d'un esprit français sans superficialité et ses influences wagnériennes, avec à la clef richesse d'écriture, recherches d'orchestration, atmosphère crépusculaire.

Epoustouflant.

Et ce qu'autant plus que Svetlanov en donne une lecture tendue et habitée, avec un orchestre ample mais incisif (profondeur des cordes exceptionnelle, et les cuivres acidulés sont un plaisir).

Notes

[1] Plus de deux ans déjà que nous l'avons abordé pour CSS, et nous nous sommes promis d'y revenir aussi prochainement que possible.