Comme on est loin de ses poèmes symphoniques un peu gourds et très traditionnels !

On y entend successivement du tricot schrekerien, des jeux dans un son très français (on songe alors à l'Apprenti sorcier de Dukas) et, à l'initiale de plusieurs mouvements, du Mahler.

Très nourrissant. A la même époque que Sibelius et dans le même créneau d'un symphonisme continu, vraiment stimulant - plus captivant et plus varié pour les poulpiquets.

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Interprétation très lisible et assez soignée par Bryden Thomson chez Chandos.