R. Strauss – 4 derniers lieder – Asmik Grigorian
Par DavidLeMarrec, samedi 10 février 2024 à 15:49 :: Nouveautés discographiques :: #375 :: rss
À concept incompréhensible, résultat… douteux. Les Vier letzte Lieder accompagnés à l'orchestre puis au piano.
Autant la voix est glorieuse et expressive en salle, autant au disque, on n'entend que la puissance de l'instrument, et pas les mots, ni même les qualités de timbre. Peu de voyelles, pas de consonnes, des problèmes sérieux de legato avec des ruptures de flux assez audibles, et une version où le piano semble capté du fond d'une baignoire – et je ne parle pas des loges de théâtre, entendez-moi bien. Je ne comprends pas le but de cet objet (pourtant servi par de très grands interprètes d'aujourd'hui).
(Ah oui, et la pochette est particulièrement redoutable, ce qui fait d'autant plus souffrir considérant le passé d'Alpha comme modèle d'élégance – le label avait d'ailleurs fidélisé son public avec de beaux livrets illustrés de belles peintures XVIIe, puis par ses jolies photos noir & blanc.)
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