Parangon du mauvais goût
Par DavidLeMarrec, mercredi 2 juillet 2008 à 16:24 :: Musique instrumentale :: #124 :: rss
On parle régulièrement ces temps-ci, dans nos fréquentations inavouables, d'Albert Ketèlbey, compositeur britannique qui symbolise ce que le mauvais goût a produit de plus redoutable.
C'est un mélange entre pittoresque de pacotille, assez drôle, comme on en trouve en abondance dans les opéras français du XIXe siècle (avec des démons qui dansent la valse ou des tamouls avec la pureté de langue de Diderot), et pour 90% du dégoulinage anglais qu'on retrouve essentiellement désormais en musique de film (mais ici à dose très condensée).
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La pochette la plus conforme à l'art de Ketèlbey.
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Réputation méritée. Ca a du charme, mais tous ces poèmes symphoniques (la seule chose qu'il ait commise) sont dans un style totalement identique, parfaitement interchangeables. Attention : à doses trop rapprochées, Ketèlbey favorise l'acquisition d'un diabète de type 2.
Je penche tout de même pour un peu de second degré, si j'en crois mes oreilles pour le texte du _bazar persan_ :
Bak-chich, bak-chich A-allah !
Bak-chich, bak-chich A-allah !
Commentaires
1. Le jeudi 3 juillet 2008 à 10:40, par sk†ns
2. Le jeudi 3 juillet 2008 à 18:51, par DavidLeMarrec
3. Le jeudi 10 juillet 2008 à 09:57, par kfigaro
4. Le jeudi 10 juillet 2008 à 10:32, par DavidLeMarrec
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