Finale avec orchestre

A présent, nous en sommes à Changhan LIM (baryton-Verdi). Comme d'habitude, le même problème avec les chinois et coréens de l'école actuelle. Voix impeccables, puissantes, pleines.

Mais la diction reste floue, même s'ils sont très appliqués, et l'expression très lointaine. C'est avant tout direct, ça ne "parle" pas beaucoup.

Son Posa reste impressionnant (un tout petit couac comme si la voix n'était pas chaude, vers la fin, mais sur une note expressive, impeccable), même si le récitatif est manqué. Ono (à l'orchestre) est bouleversant comme toujours dans Verdi, d'une imagination débordante (les textures, les phrasés...).

Son Quichotte de Ravel (le premier, le plus ironique des trois) est d'un sérieux un peu consternant : c'est joli, mais totalement hors sujet, faute de comprendre le sens profond du poème...

Bien sûr, il y a des exceptions, Soon-Won Kang par exemple (mais vu la qualité de son français, il est peut-être bien français ou nationalité semblable...).

Essentiellement vocal, donc. Mériterait aussi, de ce point de vue, plus de variété d'émission, de nuances, de couleurs.