Demi-finale avec piano

Anna Kasyan (soprano lyrique léger) chante en effet un beau Vivaldi extrait du Tigrano et également présent avec un autre texte dans Motezuma. Mais la voix sonne étrangement, comme si certains aigus étaient criés, avec beaucoup de souffle qui passe (mais les vidéos du concours en ligne saturent, très difficile d'être catégorique).
La voix semble parfois un peu épaisse pour la nature vocale, mais tout cela est bien fait. Les piani peuvent être beaux.
Néanmoins, pour ce type de voix, on en voit beaucoup, et d'autres autrement plus impressionnantes.

Son Berg (Die Nachtigall, rien de subversif) sonne un peu artificiel, mais avec les défauts de la reproduction sonore, on n'arrive pas à discerner si le son est très puissant ou juste trop alourdi. Cette musique ne coule pas de source pour elle, mais c'est chanté avec une certaine conviction.

De toute évidence, elle est pénalisée par l'apprentissage de langues peu semblables à la sienne. Un véritable effort louable pour mêler italien, allemand, russe et français, même si tout n'est pas impeccable.