Diaire sur sol

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jeudi 17 avril 2008

Lu dans une notice

... censée édifier les foules : livret d'un enregistrement Ormandy chez Sony, présentant Les Sylphides "de" Chopin.

Ballet dans lequel on a notamment adapté

le Prélude en la majeur Op.27 n°2.

Les amateurs apprécieront.

Une fois de plus, prudence en lisant des informations qu'on pourrait imaginer vérifiées...

vendredi 11 avril 2008

Pourquoi on préfère les méchants ?

(dans l'art, bien entendu)




Pas nécessairement par perversité gratuite, on peut défendre aussi la thèse du bon goût esthétique.

D'une part à cause du stéréotype des gentils, souvent exceptionnellement peu crédibles psychologiquement.

D'autre part en raison du peu d'intérêt structurel des bons caractères sur le plan dramaturgique : comment maintenir une tension sans dysfonctionnements ?

En fin de compte, il est tout à fait normal de préférer l'idiosyncrasie des villains au désespérant conformisme moral et social des good guys. Ou bien d'apprécier, précisément, le côté haïssable de ces gentils pénibles - ou bien plus détestables que la moralité d'une oeuvre désire nous les montrer. Côté opéra, l'exemple de Calaf dans Turandot paraît excellent : il est pensé comme héros, mais intéresse justement à cause de sa vanité criminelle. Du panache mais pas d'éthique. Un gentil haïssable et très payant - parfait, en somme.

Puisqu'on vous le dit : une nécessité esthétique de bon goût.