Sans surprise, lecture très instrumentale, avec un bel orchestre moelleux et épais, une voix dans un allemand improbable (mais insuffisamment articulé pour que ce soit réellement moche…). La lecture de Netrebko, dans son genre très instrumental, est plutôt étonnante, avec un grain très intense, presque une lecture rageuse de ces pages. En tout cas dans Im frühling et September, parce que les deux derniers plongent un peu dans une mollesse hédoniste qui est encore moins ma tasse de thé.

C'est beau, mais à peu près l'exact inverse de ce que j'ai envie d'entendre.

Ce qui serait ? Plutôt du côté, pour en rester aux voix larges et glorieuses, de Grümmer-Kraus, Steber-Levine ou Jurinac-Sargent. Et puis, dans d'autres types plus affûtés, Te Kanawa (Solti, mais aussi Abbado), Cotrubas (bande avec Sinopoli), Meier (bande avec Metzmacher), Stich-Randall ou Kaune.