Après la geekerie, le légitimisme... quelle image as-tu de moi !
LOL ! ce n'est pas une insulte je crois ?... ça serait même plutôt un compliment, surtout que le légitimisme se perd sacrement de nos jours... ;)
franchement et mis à part 2 ou 3 pièces, je m'en sens vraiment incapable, d'ailleurs tu t'en doutes peut être (me lisant sur le forum de Xavier) mais je ne suis pas à l'aise du tout avec les dialectiques sur l'interprétation en règle générale.
Mais il ne s'agit pas d'interprétation ! Juste dire quelques mots sur les effectifs et les choix.
Seules exceptions : certaines oeuvres courtes de Debussy que je connais bien et avec la partition en main (le "Faune", les "Nocturnes"), pour les "Préludes", il s'agit tout de même d'un monument pianistisque, ce qui voudrait dire que non seulement il me faudrait étudier les interprétations et les partitions originales pour piano mais également le style de chaque orchestrateur (qui sont souvent particulièrement obscurs, Hans Zender inclus).
Mais non, mais non, je suis certain que tu peux en dire beaucoup, rien qu'à vue de nez !
Je comprends que tu désirerais "tirer vers le haut" mes articles (dans le sens de la haute légitimité culturelle ;-))
Oh, ça va, toi !
Après la geekerie, le légitimisme... quelle image as-tu de moi !
Bien, pour ton absolution, j'attends le gage. :-)
Il serait très chouette que tu nous en parles ! Il y a bien de quoi faire un article !
franchement et mis à part 2 ou 3 pièces, je m'en sens vraiment incapable, d'ailleurs tu t'en doutes peut être (me lisant sur le forum de Xavier) mais je ne suis pas à l'aise du tout avec les dialectiques sur l'interprétation en règle générale. Seules exceptions : certaines oeuvres courtes de Debussy que je connais bien et avec la partition en main (le "Faune", les "Nocturnes"), pour les "Préludes", il s'agit tout de même d'un monument pianistisque, ce qui voudrait dire que non seulement il me faudrait étudier les interprétations et les partitions originales pour piano mais également le style de chaque orchestrateur (qui sont souvent particulièrement obscurs, Hans Zender inclus).
Je comprends que tu désirerais "tirer vers le haut" mes articles (dans le sens de la haute légitimité culturelle ;-)) mais encore faut t'il que j'ai les "moyens" (techniques, habitudes et habilités), je peux te garantir que ce n'est souvent pas le cas (exception faite pour les mini biographies de compositeurs - domaine dans lequel je me sens plus à l'aise, j'ai lu beaucoup de biographies concernant mes musiciens favoris donc je me sens plus à l'aise pour en parler)
oui, je pense qu'il s'agit de ça, ça n'existe pas au disque (hélas) c'est seulement passé à la radio. Sa version de "Voiles" était vraiment prodigieuse d'intelligence, sans doute la meilleure orchestration pour ce morceau du moins (je précise que je connais pratiquement toutes les orchestrations de ces fameux "Préludes" - je les ai toutes acheté... ;-))
Il serait très chouette que tu nous en parles ! Il y a bien de quoi faire un article !
je ne connais pas suffisamment cette oeuvre mais je te fait confiance...
C'est en lien avec l'esprit des textes et du cycle. Il y faut un minimum de solitude et d'homogénéité.
L'orchestre fait perdre une bonne part d'intimité. En revanche, les arrangements pour quatuor à cordes (on pourrait aussi en imaginer pour ensemble à vent) sont tout à fait légitimes et efficaces.
Cela dit, par rapport aux orchestrations des autres lieders, j'avais tout de même entendu d'assez belles choses ailleurs (un orchestre de chambre avec Anne-Sofie von Otter et Thomas Quasthoff sous la baguette de Claudio Abbado) dans des orchestrations intelligentes et sensibles de Brahms, Berlioz, Liszt, Britten, Reger, et même Webern !,
Oui, tout à fait. Je n'ai pas été bouleversé par ce disque autant que la critique, mais le résultat est probant. Mais je crois tout de même que la chose se prête mieux à l'arrangement pour petits ensembles. Tiens, par exemple les fantaisies de Czerny pour cor et piano sur des thèmes de Schubert.
La première est sur... Erlkönig !
évidemment ce n'est pas conseillé aux puristes du piano mais la pratique des orchestrations (par des pairs) fait aussi partie (comme des réductions, paraphrases, arrangements) des traditions "classiques" à mon sens, en tout cas je n'ai rien contre pour ma part...
Je raffole des transcriptions. Mais il vrai que je n'aime pas trop celles qui vont dans le sens de l'épate : le quatuorzième quatuor de Schubert "La jeune fille et la mort" arrangé par Mahler pour orchestre à cordes, les thèmes d'opéras prétextes à virtuosité sans fin chez certains pianistes (Thalberg est vraiment d'une fadeur décourageante).
En revanche, les réductions d'opéras de Mozart pour ensemble à vent, les réductions de symphonies, les échos d'un instrument à l'autre, particulièrement les transcriptions d'opéras me plaisent infiniment.
Je préfère généralement lorsque la transcription va dans le sens de la concentration. Ce n'est pas systématique, mais je le remarque...
Par ailleurs, le disque que tu cites est un très bon disque, même s'il n'est pas une priorité pour moi.
J'imagine que tu parles de ses Préludes pour vingt-et-un instruments ?
oui, je pense qu'il s'agit de ça, ça n'existe pas au disque (hélas) c'est seulement passé à la radio. Sa version de "Voiles" était vraiment prodigieuse d'intelligence, sans doute la meilleure orchestration pour ce morceau du moins (je précise que je connais pratiquement toutes les orchestrations de ces fameux "Préludes" - je les ai toutes acheté... ;-))
Il y a aussi son Winterreise orchestré, sympathique mais pas très inventif ni très inspiré
oui j'avais trouvé ça sympathique tout de même mais comme tu dis pas transcendantal...
le Winterreise avec orchestre, c'est impossible (sans parler des bruitages !). Ajouter deux instruments au maximum.
je ne connais pas suffisamment cette oeuvre mais je te fait confiance... cela dit, par rapport aux orchestrations des autres lieders, j'avais tout de même entendu d'assez belles choses ailleurs (un orchestre de chambre avec Anne-Sofie von Otter et Thomas Quasthoff sous la baguette de Claudio Abbado) dans des orchestrations intelligentes et sensibles de Brahms, Berlioz, Liszt, Britten, Reger, et même Webern !, évidemment ce n'est pas conseillé aux puristes du piano mais la pratique des orchestrations (par des pairs) fait aussi partie (comme des réductions, paraphrases, arrangements) des traditions "classiques" à mon sens, en tout cas je n'ai rien contre pour ma part...
Heinz Holliger (surtout connu comme chef ou hautboïste en définitive) semble posséder un univers assez à part en tout cas (il semble raffoler de timbres diaphanes ou fragiles comme l'harmonica de verre), connais tu d'autres oeuvres de lui ? (j'imagine que oui)
Oui, il y a des tas de bonnes choses. Hans Zender, aussi, dans une optique un peu plus sèche, propose des pièces très intéressantes (parfois aphoristiques comme du Kurtág...).
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