D'India [...] Tu trouveras peut-être que ça a un peu trop un côté « récital d'opéra », d'ailleurs.
C'est exactement ce que je me suis dit en voyant que c'était avec Mariana Flores (j'avais trouvé que leur disque Monteverdi avait déjà un peu trop cette tendance-là.)
Lattès, c'est clairement la veine très-légère façon Yvain.
Ah oui, alors pas du tout pour moi, donc. (Yvain, c'est vraiment une musique qui m'agace - tant qu'à faire, j'aime mieux écouter du vrai music hall années 30 style Ray Ventura.)
Et puis en complément les Nuits Persanes (par six très bons chanteurs différents), c'est vraiment grisant !
Je venais justement de me le commander (malgré ton premier commentaire) en me disant: «Mais quand même, les Nuits persanes avec Éléonore Pancrazi, Boutillier et Sargysyan, ça doit être chouette!» (Je ne connais pas les trois autres.)
(Eckardstein) La Maison dans les Dunes, pourtant, c'était la même esthétique pointe-de-diamant. Pas ma version chouchoute
Justement, moi, ma version chouchoute de La Maison dans les dunes, c'est Marie-Catherine Girod avec son gros son liquide et sombre à la Arrau, alors forcément la pointe-de-diamant...
mais dans la Polonaise-Fantaisie, c'est très impressionnant, cette impression de rubato improvisé…
Disons que, dans la Polonaise-Fantaisie, ça doit pouvoir se défendre, l'impression de rubato improvisé, mais ce n'est quand même pas vraiment ce que j'ai envie d'entendre dans Chopin.
Dans Schumann, tu trouveras sans doute qu'il fait trop de manières.
J'ai terrrrrriblement peur. (Mais c'est curieux: de ce que j'ai entendu d'Eckardstein jusqu'ici, je garde au contraire le souvenir de quelque chose de très articulé et transparent mais aussi d'assez neutre.)
]]>Toujours pas trouvé la martingale pour que l'exercice ne prenne pas des heures (enfin, il en prend quelques-unes tout de même), tout en le présentant de façon attrayante. (En réalité, il faudrait faire ça deux fois par semaine pour que ce soit réellement lisible, mais ça voudrait dire ne plus rien poster d'autre sur CSS…)
En fait, je ne voulais surtout pas avoir l'air de me plaindre, ma remarque voulait plutôt dire: «Excuse-moi si j'ai loupé quelque chose et que je te fais répéter.»
(D'ailleurs, oui, tiens, je viens justement de voir le Sigismondo d'India de García Alarcón qui pourrait bien m'intéresser - il n'y rajoute pas de lignes de sitâr et de darbuka ni de faux-bourdon byzantin?)
Peut-être l'intégrale Zácara da Teramo qui vient de paraître ? [...] Et puis il y a bien sûr le dernier disque de Véronique Gens dans de la tragédie en musique, dont je parlerai la prochaine fois, mais qui mérite très clairement l'écoute !
Déjà commandés! Le disque Metamorfosi Trecento de Pasotti était déjà une telle merveille... Et puis Véronique Gens dans un programme LULLY-Collasse-Desmarest-Charpentier avec Bestion de Camboulas, je vois mal comment je pourrais ne pas l'acheter, celui-là!
Lattès, c'est vraiment amusant
Vu les auteurs du livret, je n'en doute pas un instant - mais quand tu dis «musique d'opérette» c'est plutôt du chic parisien façon Hahn-Messager, du pseudo-music hall à la Yvain, ou carrément du post-Offenbach au kilomètre style Audran-Lecoq-Hervé?
les ouvertures norvégienne méritent aussi le détour, assez originales par rapport à leurs équivalentes allemandes.
Oui, mais j'imagine que ça reste quand même du premier romantisme pittoresque/dramatique, non?
Les Wagner-Mahler de Harteros sont vraiment super contre toute attente.
Là, je dois dire que ton éloge m'a intrigué - mais c'est noté, je tenterai!
(Moins ébloui par la Princesse Jaune par Bru Zane, malgré Vidal.)
Ah, pourquoi?
(le Chopin d'Eckardstein devrait t'intéresser, si tu es d'humeur collectionneuse)
Pourtant, ce que j'ai entendu d'Eckardstein en streaming ne m'avait vraiment pas fait dresser l'oreille, jusqu'ici, malgré un répertoire passionnant (Sonate de Janáček et Rousserole effarvate, Maison dans les dunes, 8ᵉ de Scriabine.)
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