«
Et bien sûr flatté de constater l'émergence subreptice, en marge des
tartelettes, d'un indice de bénédicto-compatibilité. »
Oui, tu vois que je prends soin de toi !
« Heureux de te voir apprécier Wellesz, Moeran et Milhaud! (Pour ma
part, je viens de découvrir avec enthousiasme l'Alcina de Ms.
Caccini.) »
Wellesz, ça faisait
longtemps que je devais m'y mettre plus massivement, au delà des poèmes
symphoniques et des quatuors. Tout le monde m'y poussait.
Moeran, c'est ni plus ni moins grâce à toi (béni soit ton nom), je n'avais pas du tout ça dans mes priorités, et c'est déjà devenu un doudou (rien que la Symphonie, écoutée une dizaine de fois en un mois…).
Quant à Milhaud, les mérites sont partagés comme tu sais, mais j'ai en effet amendé ma perception assez négative de ses symphonies – il y a fort à parier que les orchestres de la RTF d'époque ne rendaient pas tout à fait justice aux recherches d'orchestration…
Quant à Mademoiselle Caccini,
toujours pas vu passer le disque van Nevel, c'est inquiétant. Mais
enfin, il y a déjà de quoi se régaler avec celui qui existe, le plus
important est que ce soit enfin documenté de façon permanente, au delà
de la vieille bande Garrido qui circulait chez les gens informés. Le livret est
véritablement d'une tenue extraordinaire (bien au delà des meilleurs
Monteverdi et Cavalli, je trouve), indépendamment de la musique,
elle-même parmi les meilleures de la période.