les deux CEO
Hou-là, période chargée au boulot, je sens.
--
Oui, Järvi m'impressionne beaucoup : les chefs que je respecte le plus ne sont pas forcément les plus spectaculaires, mais ceux qui parviennent à tirer le meilleur d'orchestres modestes (ou, dans le cas de l'OP, irréguliers et difficiles). Quand on voit ce que Solti faisait de Bayreuth au creux de la vague (là où Boulez se noyait un peu dans le bouillon), ce que Neuhold produit d'extraordinaire avec la RAI de Rome (qui n'est vraiment pas du très bon niveau de celle de Turin), l'ONBA ou Bilbao, pareil pour Pommer, Cleve, Weise… là je me dis qu'on est face à de très grands chefs.
Par ailleurs, Järvi a aussi le côté personnel et spectaculaire des chefs-stars, avec tous les atouts pour lui. Je m'explique assez mal les hiérarchies du milieu, parce que ça fait un moment que je trouve bizarre qu'il ne puisse avoir que Cincinnati, la Radio de Francfort, l'OP ou la NHK, alors que Rattle ou Gergiev (pas des tocards, hein) ont toujours eu tapis rouge pour les meilleurs postes, par exemple. Pareil pour le frérot Kristjan, dont la carrière avance très bien, mais lentement par rapport aux qualités évidentes qu'on peut déceler (lui faire enregistrer ces bouses planantes, quel gâchis).
--
C'est d'accord pour tout ça.
je me ferai accompagner sans difficulté
Pire des cas, tu serais en ma compagnie (ce qui, tu es un peu obligée de le dire pour avoir la place, est peu ou prou la meilleure qu'on puisse espérer). Les places ne sont pas contiguës en revanche, je précise.
Je peux toujours t'écrire à l'adresse du Klariscope pour les modalités ?