Bonjour Olivier !
Merci pour ce retour !
Oui, exactement, on est très impressionné par le machinisme « imitatif », mais cela va très au delà, avec une musique trépidante, une structure assez soignée (motifs, contrepoints…) malgré la nécessité de la forme rhapsodique.
Pour vous répondre, j'ai découvert l'œuvre sans les images, et je l'ai adulée immédiatement, parce qu'elle portait toute la saveur d'une époque. J'y entendais bien le figuralisme, mais ce n'est finalement pas ce qui dominait, surtout dans l'orchestration d'origine qui fond un peu sa radicalité dans des cordes nombreuses.
Pour se figurer au son seul ce qu'elle évoque, non, difficile en dehors des usines, des trains et du trafic (déjà une bonne partie du film, cela dit), mais ce n'est même pas nécessaire, elle s'écoute parfaitement en musique pure.
PS: de la matière pour une musique des chemins de fer: A.Honegger, C.V.Alkan, F.Poulenc, L.Schmidt, L.Waldteufel,..
… sans négliger la cantate de commande de Berlioz (assez mauvaise, mais très drôle !).
Qui est L. Schmidt, son (pré)nom ne m'évoque rien ?
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