ben justement dans le Pasolini en question, je l'ai trouvé relativement sobre, voire même austère dans son jeu d'actrice, son rôle d'inquiétante ensorceleuse l'exigeait peut être un peu...
On essaiera donc !
pour le "Heaven Knows Mr. Allison", il s'agit d'un Huston que je ne connais malheureusement pas encore, mais j'ai adoré son "Freud" (c'est du noir et blanc !! ça te plairait peut être ?)
Je n'aime pas beaucoup Huston d'habitude, même en noir et blanc, mais je n'ai pas vu Freud, à tenter.
Pour te faire aimer la couleur, tente peux être "Le mépris" de Godard ? il y a de très beaux coloris (en plus de la musique de Delerue et de la narration du faux film de Lang en pleine réalisation de "L'Odyssée" d'Homère - on est pas si loin de ton billet de départ tu vois ! ;-))
C'est noté.
Pour la VF versus la VO c'est encore un autre débat..., il paraîtrait que les vieux films (ceux avec Marilyn Monroe par exemple) étaient moins bâclés que maintenant sur ce plan (les doubleurs étant d'un talent certain)...
Tout à fait, tout dépend de la qualité du film, de la traduction, du doubleur, etc. Mais ça change tout de même pas mal de choses.
sur Abeille, un spécialiste de la question (il travaillait dans le cinéma et la post-production) affirmait que les VF (du moins actuellement) étaient en général épouvantables, pour ma part (qui ne suis pas puriste), je dois me contenter de VF lorsque ma médiathèque ne dispose que de vidéos en VF (ça arrive) mais au cinéma, je vois surtout des VO d'autant plus que le seul cinéma potable de Limoges ne passe que des VOs !! (le problème est donc réglé ! :-))
Du moment que ça fonctionne, c'est parfait. Le problème n'est pas tant de ne pas être en VO que la qualité artistique souvent médiocre des VF...
pour Laurent Terzieff, il a surtout oeuvré dans le théâtre avec un physique de beau-ténébreux. Buñuel la magnifiquement employé dans "La voie lactée" (encore un film en couleur, je suis désolé... ;-))
Buñuel est l'un des rares cinéastes chez lesquels je trouve, même en couleur, une véritable esthétique envoûtante. Ca fait longtemps, néanmoins, que je ne me suis pas replongé dedans. A tenter.
pour les "noirs et blancs" récents, tente le "Dead man" de Jarmuch et dans une moindre mesure "Ed wood" de Tim Burton, dans le Jarmuch, il y a vraiment une poésie magnifique...
Les films dichromatiques ( <]8-) ) actuels ne m'enchantent à peu près jamais : le contraste, la plasticité de la couleur sont absents, on y voit mal, c'est plat et vilain.
Et puis, mince ! Pourquoi je n'arriverais pas à voir de la couleur ?
Merci de tenter de me remettre sur le droit chemin.