je reconnais bien là ton plaisir pervers
Pardon, je ne réponds pas aux insultes des décadents. (Pof.)
En ce qui concerne la version de Kodaly, je ne pense pas qu'y entendre avant toute chose la Marseillaise dénature l'oeuvre. Le symbole s'impose de lui-même.
Mon propos était inverse : est-ce qu'aller entendre avant tout la musique (et feindre l'hommage, alors que ce n'était pas notre but) n'est pas une sorte de démonétisation du patriotisme auquel on est censé rendre tribut en se levant ?
Je suppose qu'on peut répondre que faire l'effort de se lever pendant un concert, si, c'est un signe d'allégeance. Je cherche sans doute exagérément la discordance sur ce point, mais tout cela me paraît tout de même infiniment bizarre et exotique.
Sinon, ce que j'entends du texte hongrois est bien d'ordre patriotique (le titre le confirme de toute façon). Ensuite, s'agit-il d'une adaptation pour les hongrois, d'un détournement ou d'un hommage, je ne puis le dire avec certitude, il faudrait que je trouve les paroles écrites quelque part.
et peut être même d'un bis en hommage à notre beau pays...
Très probable, mais on a l'air d'autant plus empesé d'être au garde-à-vous parce que les hongrois nous font un bis-clin d'oeil. :)
hormis le fait que le public ne se soit certainement pas posé toutes ces questions durant l'intervalle de dix secondes qui sépare le début de la musique avec les premières génuflexions au parterre
Toutes, non, mais on voit bien l'hésitation : est-ce vraiment la même chose que la Marseillaise, est-il légitime de se lever pour une version pas en français, etc. Pour les gens qui vivent avec sérieux le rapport aux symboles nationaux, il y a certainement eu dix secondes d'assez violente tempête sous crâne. Et puis quand ils n'ont plus rien vu, ils se sont levés.