Carnets sur sol - Commentaires
http://operacritiques.free.fr/css/index.php
fr2012-05-19T13:37:18+02:00daily12012-05-19T13:37:18+02:00Éloge du belcanto - DavidLeMarrec
http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2012/05/16/1977-eloge-du-belcanto#c7829
2012-05-19T13:37:18+02:00DavidLeMarrecBonjour Cololi !
Non, ce ratio n'est vraiment pas le même selon les époques et les aires.
Si tu prends la musique européenne entre 1890 et 1940, par exemple (où il y existe quantité de choses, aussi bien révolutionnaires que réactionnaires, de...Bonjour Cololi !
Non, ce ratio n'est vraiment pas le même selon les époques et les aires.
Si tu prends la musique européenne entre 1890 et 1940, par exemple (où il y existe quantité de choses, aussi bien révolutionnaires que réactionnaires, de très grande qualité), tu es très loin au delà de 5%. Si je m'en tiens au disque, je parlerais plutôt de 80 à 90% d'oeuvres intéressantes, alors que pour le belcanto ou la symphonie classique, effectivement, ça va plutôt chercher dans les 15% si on est tolérant.
Ensuite, tout dépend des critères qu'on met pour la qualité, évidemment, mais il me paraît difficile d'infirmer qu'à certaines périodes (tournant du XIXe, puis tournant du XXe, en Allemagne comme en France) le taux de renouvellement (je ne parle pas d'innovation, simplement d'absence de répétition à l'infini du même modèle) est beaucoup plus important qu'en Italie au XVIIIe ou au XIXe.
Ca n'empêche pas qu'on puisse trouver beaucoup d'intérêt à l'opéra seria ou à... la tragédie lyrique. :)
--
De ce point de vue, le belcanto romantique est l'équivalent de la symphonie classique : on se demande quasiment comment on pouvait écouter des oeuvres qui nous paraissent aujourd'hui, alors même que nous n'y sommes pas aussi souvent confrontés, tellement prévisibles !
Sinon, pour l'IRCAM, j'avoue humblement ne pas avoir assez de perspective pour établir une statistique, elle me paraît très difficile de toute façon : Boulez, Manoury, Saariaho... quel rapport ? L'IRCAM est avant tout un organisme de formation à l'électronique ; il a été le bras armé idéologique de Boulez, soit, mais du fait de son rayonnement, il a concerné beaucoup de compositeurs qui ne sont absolument pas dodécaphoniques, et encore moins crypto-bouléziens.
Et finalement, vu le nombre de grands compositeurs qui y sont passés, on peut espérer que ça dépasse les 5%.
Encore une fois, je n'ai pas suffisamment d'éléments sur le nombre de compositeurs et leurs noms (et leur musique, parce que je doute fort de tous les avoir entendus !) pour trancher cette question.
]]>Éloge du belcanto - Cololi
http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2012/05/16/1977-eloge-du-belcanto#c7825
2012-05-18T15:13:50+02:00CololiSalut David ^^
Dans un autre genre il y a Proust qui parle de "O sole mio" dans Albertine disparue. Certes ce n'est pas Rossini/Donizetti/Bellini ... ni même Verdi, mais les critiques sont les mêmes finalement.
Indigent ... mais qui devient transcendant au moment où...Salut David ^^
Dans un autre genre il y a Proust qui parle de "O sole mio" dans Albertine disparue. Certes ce n'est pas Rossini/Donizetti/Bellini ... ni même Verdi, mais les critiques sont les mêmes finalement.
Indigent ... mais qui devient transcendant au moment où le narrateur l'écoute, dans le contexte bien particulier de ce moment. C'est pour celà que c'est difficile de trancher !
Et les bonnes surprises ... je pense que ce ratio est valable partout. Imagine toi historien de la musique au XXIII° siècle ! Tu écoutes la musique de 1950 à 2000. Tu consultes les archives ... par exemple de l'ircam ... ou je ne sais quel autre organisme ou sont stocké les milliers d'oeuvres. Les bonnes suprises dépasseront elles 5% ?
]]>