@ Guillaume :
Ce n'est pas faux, on y trouve effectivement les oeuvres dont j'ai le plus parlé ici (Armide, Don Giovanni, Zampa, Der Vampyr, Sigurd, Pelléas, Die Gezeichneten, Arabella), ou alors des marottes assez personnelles (Callirhoé, Céphale, Thora).
Ce n'est pas tout à fait par hasard évidemment, puisque le récitatif est l'un de mes critères d'inclination les plus importants, je crois.
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@ Belle princesse :
(Très beau récitatif de Phaëton, au passage : j'aurais dû le noter.)
Comme une partie de mon job ici est d'explorer le répertoire délaissé des salles de concert, voire des majors, ce n'est pas tout à fait étonnant. :)
A cela s'ajoute que je j'essaie, dans tout ce que je fais ici, de m'appuyer d'abord sur les écoutes des oeuvres, plutôt que sur de la documentation qui reproduit parfois des biais idéologiques. D'où la divergence qu'il peut exister avec l'enseignement habituel de l'Histoire de la Musique (qui est souvent une "histoire-bataille", avec ses grands hommes et ses grands événements).
Mais me lire religieusement pour compenser n'est pas défendu - a fortiori si j'y gagne de gentils commentaires comme celui-ci. :)
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@ T-A-M de Glédel
Grétry, d'un naturel incroyable ? Lequel ? Ca reste assez hiératique, voire un brin rigide, dans Andromaque et Guillaume Tell. Effectivement, dans Céphale, il y a des moments (pas tous) où c'est assez confondant de vérité.
Au fait, aurais-tu la partition du Vampyr de Marschner ?
Non, et ça fait longtemps que je veux m'acheter la version Pfitzner, avec récitatifs de liaison... Je rêve de chanter Geh hin ! Und brich deinen SchwuuUUUUUr !, qui est un air de forme récitative, formidable. Comme "Pyrame est mon rival" chez Francoeur & Rebel, d'ailleurs.
Ce rôle t'irait très bien, et je serais avide de lire ta traduction. Ca doit pouvoir s'acheter d'occasion chez des bouquinistes allemands, je te donnerai des adresses si tu veux.
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