Le DVD Kosler est à fuir, c'est une horreur de la télévision, en play back en plus.
Merci de la confirmation, il me semblait bien qu'il y avait un Pépin.
]]>Je ne sais trop que penser de cette fiancée, au final. L'opéra lui-même est beau, bien écrit, mais d'une telle monotonie. L'atmosphère "braves petites gens" teintée de folklorisme est un peu gnan-gnan.
Je crois que tu as eu de la veine de ne pas être mangé tout cru par Bajazet le Bref. :-) La monotonie était largement due à l'absence de contraste dynamique, je pense. Mais l'oeuvre gagne peu à être entendue sur place, oui, je le crois.
L'intrigue évolue peu, le moment de tension est finalement bref et peu crédible psychologiquement, sous-exploité et très vite dénoué, mais le principe échappe à la gnangnanterie, avec quelque chose de la cruauté de Così fan tutte. (Et un test assez abject de la part du promis.) Le concept de la vente doit aussi te rappeler Raimbaud dans Robert le Diable, qui disparaît, lui, totalement de l'oeuvre après l'échange.
J'ai aussi beaucoup pensé à l'Elixir, pour le versant plus léger, l'aspect forain... et puis, le caractère très modérément modulant, ça ne peut manquer d'invoquer les mânes de Donizetti...