Pour la boulangère, nous ne devions pas fréquenter la même boulangerie à l'époque ;)
Pour des raisons largement indépendantes de ma volonté, je n'ai pas de souvenirs des discussions chez ma boulangère en 1961... :-\
Moi, c'était chez nous et puis chez Madame Maggi, qui ne s'appelait pas Madame Maggi mais tenait la crèmerie à cette enseigne de l'autre côté de la rue (tout en vrac, les oeufs, le lait en bouteille consignée ou bien on pouvait apporter son bidon, le beurre au poids, les yaourts maison en pots consignés, etc.) - une autre époque.
Les commentaires (à Ménilmontant, je te le rappelle, c'était pas à Passy) étaient élogieux : ah ! oui, c'est du théâtre qu'on ne pourrait pas aller voir et puis c'est instructif, surtout pour les enfants, et ça change du théâtre de boulevard - quelques bémols : c'était très long (alors la compression en divx ???) et puis quand ils chantaient, comme ils ne chantaient pas comme aujourd'hui (de l'époque), on ne suivait pas bien, et c'était dommage qu'on ne puisse pas voir la tête des acteurs. L'audimat (pas encore né) a dû dépasser les 95% (il y avait eu depuis plusieurs semaines une préparation psychologique et pédagogique).
Etonnant ! Le chant d'opéra les a donc surpris, mais il trouvaient cela positif, alors, un machin instructif... à ceci près que c'était le résultat d'une intense préparation des moyens d'Etat (on hurlerait aujourd'hui) et surtout un marché totalement captif.
Et quand je vois l'extrait en lecture libre, je suis vraiment cloué : une seule prise, montage en direct - aujourd'hui pour la plus minable des séries, on fait 36 prises, on construit le bêtisier, on rentabilise.
Oui, c'est vraiment extraordinaire, et le résultat plastique est assez hors du commun. On n'aurait jamais pu faire ça avec de la couleur...
Oui, comme tu me le disais en coulisses, il semble qu'il manque au moins la moitié de l'oeuvre et de la télédiffusion. Comme je n'ai pu disposer, jusqu'à présent, que de fragments audiovisuels ou simplement sonores n'excédant pas les trois quarts d'heure, je n'ai pas pu déceler le vice (à peine) caché !
Et moi qui me réjouissais de pouvoir enfin tout entendre, après toutes ces années !
Finalement, j'aurais dû réserver mon titre pendards, il aurait parfait ici !