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mardi 28 février 2012

Pourquoi les compositeurs vivants n'ont-ils pas d'amis ?


1. Le préjudice

A l'occasion des Victoires de la Musique Classique et des commentaires qui ont suivi la soirée, Patrick Loiseleur se récrie (non sans raison, même s'il y a quelques dommages collatéraux) contre la condescendance facile et le rejet massif qui frappe le compositeur vivant, forcément veule et laid.
Veule ? Car servilement soumis à une idéologie. Laid ? Car bling blang blong.

Je crois que crois que cela tient beaucoup à une forme de lien social (paraît-il typiquement français) : on râle pour créer une forme de connivence, de sujet de conversation. De même qu'on râle contre les Victoires de la Musique Classique tous les ans, et que tous les ans, alors qu'on sait que ça ne va pas nous plaire, on regarde, pour pouvoir ensuite dire à quel point c'était affreux (pas la bonne heure, pas les bonnes personnes, pas le bon ton).
Il y a même des circonstances dans la vie quotidienne où ne pas râler avec les autres peut vous faire passer pour... ronchon.

Je concorde donc tout à fait avec le billet de Patrick Loiseleur, qui trouve cela un peu facile et mesquin, surtout quand c'est pour se limiter à des sobriquets stériles, utilisés par des gens qui n'ont jamais cherché à vérifier ce qu'ils recouvrent :

On a même inventé des néologismes pour mieux les rabaisser: "néo-tonals", "(post-)sériels", "minimalistes", "répétitifs", "bruitistes"... quel que soit leur style, une chose est sûre: ils ne trouveront pas grâce [...]

--

2. Les causes

Mais, comme il est tout de même amusant d'avoir mauvais esprit, on peut se demander s'ils ne l'ont pas un peu cherché. A mon (humble) avis, il y a de toute façon quelques raisons structurelles pour lesquelles les compositeurs contemporains sont des cibles évidentes (faciles, et d'une certaine manière légitimes) :

Suite de la notule.

mercredi 15 février 2012

[Amphi] Verlaine, Karthäuser, Tiberghien et le redoutable Foccroulle


Le 8 février dernier, un superbe programme fondé en particulier sur les Festes Galantes (également les Romances sans paroles et La Bonne Chanson), à travers Fauré, Mernier, Debussy, Foccroulle et Hahn.

L'occasion de dire un mot des pièces créées à cette occasion, ainsi que des questions qu'elles soulèvent sur la démarche du compositeur de mélodies aujourd'hui.

Suite de la notule.

David Le Marrec

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6 => Nasal ou engorgé ?
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8 => Les trois vertus cardinales de la mise en scène
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