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dimanche 21 février 2010

Robert SCHUMANN - Liederkreis Op.24 (Heine) - Présentation et discographie


1. Présentation

C'est là un très beau cycle de Schumann, certes assez connu, mais pas tant enregistré que cela, en tout cas bien moins couru que les cycles les plus 'populaires' comme Dichterliebe (Heine), Frauenliebe und Leben (Chamisso) et Liederkreis Op.39 (Eichendorff). Et jamais donné en concert, contrairement aux deux premiers cités qui le sont très régulièrement.

Les poèmes sont cette fois tirés non de l'Intermezzo plus tardif, mais de la première section du Buch der Lieder (« Livre de chants », traduit plus littéralement « Livre des Chants »), les Junge Leiden (« Souffrances de jeunesse », traduit littéralement « Jeunes souffrances », ce qui est assez vilain mais existe bel et bien...). Ils sont certes déjà ironiques et amers comme les poèmes de l'Intermezzo utilisés pour Die Dichterliebe, mais traités avec un enthousiasme, une pureté qui sont l'autre versant, tout aussi romantique, du mélange des genres de Dichterliebe.

Il en est de très tempêtueux (n°2 Es treibt mich hin et n°6 Warte, warte du wilder Schiffmann) et aussi de profondément lyriques (n°3 Ich wandelte unter den Bäumen, n°5 Schöne Wiege surtout, et bien sûr n°7 Berg' und Burgen), de plus légers (n°1 Morgens steh' ich und frage, n°4 Lieb' Liebchen, n°9 Mit Myrten und Rosen)...

Il est sans doute moins marquant immédiatement d'un point de vue thématique que les autres cycles plus célèbres (surtout Dichterliebe et Liederkreis Op.39), mais il me paraît très supérieur (sans parler des poèmes...) à Frauenliebe par exemple, et plus homogène que l'opus 39. Les Kerner-Lieder aussi sont un peu négligés, mais en réalité bien plus souvent enregistrés, je pense.

--

2. Les versions

Il n'y a pas tant de versions que cela de ce cycle, voici celles que j'ai pu recenser (à la louche chronologique) :

Suite de la notule.

Vincenzo BELLINI - Malinconia, ninfa gentile


Cette délectable mélodie de Bellini, à mon goût la plus belle de tout le répertoire italien XIXe, est parfois travaillée par les étudiants en chant ; et comme pour d'autres titres (pour Bellini, il y en a déjà deux), je mets à leur disposition une traduction rapide. Pour les lecteurs habitués de CSS, je les dédommage par une version inédite et magnifique de cette pièce.

Ramón Vargas (ténor grand lyrique, et même actuellement lirico-spinto [1]) au Semperoper de Dresde le 13 octobre 2005, accompagné par Mzia Bachtourize.


Et voici le texte d'Ippolito Pindemonte, suivi de sa traduction :

Lire la suite.

Notes

[1] Le spinto n'est pas vraiment une catégorie à part entière ; il désigne celui qui va au bout de la tessiture, qui chante des emplois tendus. Typiquement, on parle de lirico-spinto pour les grands ténors (et sopranos) verdiens.

Suite de la notule.

David Le Marrec

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