Carnets sur sol

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jeudi 24 février 2011

Schubert en français, enjeux et réalisations : Am Feierabend, À la veillée


1. L'oeuvre en traduction : pourquoi ?

Voilà assez longtemps que, sur Carnets sur sol, je m'interroge sur la question de l'adaptation d'une langue à l'autre dans le domaine lyrique, et en particulier du lied. Pour l'opéra, on peut se reporter par exemple à nos réflexions sur Rigoletto et bien sûr à nos investigations autour de la mise en français de Wagner (1, 2, 3, 4).

Pourquoi s'intéresser aux versions traduites ? Principalement pour trois raisons :

  • Parce qu'il s'agit d'un état différent d'une oeuvre, et donc intéressant à découvrir en tant que tel, avec ses variantes de sens et sa poétique propre.
  • Parce qu'elles permettent au public qui ne serait pas assez familier de la langue originale de se rapprocher de l'oeuvre - si elles sont bien réalisées.
  • Enfin, dans le cas particulier de ceux qui pratiquent le chant, le fait de travailler dans sa langue natale est très bénéfique.


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2. Le parcours de CSS sur le lied en traduction

Mais c'est par le lied que les facétieux lutins avaient commencé, quelques mois à peine après l'ouverture de ce carnet, en proposant une traduction exploitable de "Der Atlas" tiré du Schwanengesang de Schubert - et imaginant qu'on pourrait peut-être donner les deux, la version française servant d'introduction à la version originale.

Je ne suis plus aussi persuadé que ce soit réellement pertinent, diminuant le nombre de pièces jouées et surtout ne rendant pas les spectateurs germanophones pour autant. Certes, ils ont une idée de ce qui se passe, et avec les sonorités d'origines, mais le choix est sans doute une bonne chose à faire, avant le concert.

On avait poursuivi par une traduction exploitable à condition de quelques aménagements de "Waldesgespräch" du Liederkreis Op.39 de Schumann et pour la première fois par un aménagement de traduction sur partition, pour "Ich grolle nicht" tiré du Dichterliebe du même Schumann. La pertinence de mes choix avait d'ailleurs été discutée de façon intéressante en commentaires avec Sylvie Eusèbe.

Ces trois premiers essais étaient, à mon sens, tout à fait respectables : sans reproduire la qualité poétique de l'original, ils en rendaient le sens, de façon utilisable, au moins comme support pour faire découvrir un lied à des non-germanophones, ou débuter le travail en confort pour un apprenti chanteur.
En tout cas, en les testant, indépendamment de la différence évidente de valeur poétique entre les textes, je n'ai pas relevé de déperdition majeure en termes de beauté sonore.

Et c'est donc dans le même esprit que j'ai réalisé celle proposée, il y a neuf mois, sur le "Roi de Thulé" version Schubert. Travail minutieux, soucieux du respect précis du sens aussi bien que de la prosodie.
Pourtant, lors de la réalisation (une commande...), j'ai trouvé le résultat atrocement prosaïque, aussi bien par moi que par d'autres : comme si les mots tombaient au hasard, avec leurs couleurs décousues. Dans le domaine de la traduction lyrique, j'ai entendu bien plus niais, mais rarement plus moche. Voilà qui a donc motivé de nouvelles réflexion sur le sujet.

Au cours des mois qui ont suivi, par pur loisir de déchiffrage, j'ai consulté un grand nombre de partitions de traductions, y compris les plus délicates, celles pour lied : les Chopin par Jules Barbier (très mauvais), Frauenliebe und Leben' par le même (acceptable, mais encore plus fade que Chamisso), "Le Tilleul" (du Voyage d'hiver de Schubert) tel que chanté par Thill, les extraits de la Belle Meunière'' de Schubert tels qu'arrangés par Tony Aubin et chantés par Tino Rossi dans le film de Pagnol... et quantité de traductions opératiques d'opéras allemands, italiens, tchèques, russes...

J'en ai retiré l'idée qu'une versification, mais qui pour des raisons d'adaptation au vers étranger et aux rythmes de la musique ne peut pas être complètement régulière métriquement, s'imposait afin de toujours maintenir l'oreille, l'air de rien, en éveil, et d'assurer un fil conducteur sonore au texte. A plus forte raison si l'adaptation devait être (ce qui est fort logique !) moins exacte prosodiquement que la composition originale.

J'ai commencé ce travail avec "Am Feierabend" de Die Schöne Müllerin, dont voici la proposition de traduction (suit la partition arrangée). Malgré la liberté que je me suis accordée, au début du travail, sur la littéralité du texte original, je me suis aperçu de ce que le sens était finalement resté très fidèle, même vers à vers, seules quelques connotations vont changer ici ou là - ce qui fait précisément le charme de l'exercice.

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3. Am Feierabend / À la veillée

Hätt ich tausend / Si j'avais cent
Arme zu rühren! / Bras à étendre !
Könnt ich brausend / Si mes accents
Die Räder führen! / Pouvaient s'entendre !
Könnt ich wehen / Que mes plaintes
Durch alle Haine! / Aux bois résonnent,
Könnt ich drehen / Qu'à mon étreinte
Alle Steine! / Les rocs frissonnent !
Daß die schöne Müllerin / Pour qu'un ange, du moulin,
Merkte meinen treuen Sinn! / Prenne compte de mes chagrins !

Ach, wie ist mein Arm so schwach ! / Ah, mon bras est impotent !
Was ich hebe, was ich trage, / Chaque charrette, pour chaque branche,
Was ich schneide, was ich schlage, / Ce que j'abats, ce que je tranche,
Jeder Knappe tut mir's nach. / Un enfant en fait autant.
Und da sitz ich in der großen Runde, / Lorsqu'au soir, tandis que le feu gronde,
In der stillen kühlen Feierstunde, / Les hommes assis forment une ronde,
Und der Meister spricht zu allen: / Le maître dit aux autres :
Euer Werk hat mir gefallen; / "Bon travail sur les épeautres" ;
Und das liebe Mädchen sagt / Et sa fille nous reconduit :
Allen eine gute Nacht. / "À vous tous bonne nuit."

Hätt ich tausend / Si j'avais cent
Arme zu rühren! / Bras à étendre !
Könnt ich brausend / Si mes accents
Die Räder führen! / Pouvaient s'entendre !
Könnt ich wehen / Que mes plaintes
Durch alle Haine! / Aux bois résonnent,
Könnt ich drehen / Qu'à mon étreinte
Alle Steine! / Les rocs frissonnent !
Daß die schöne Müllerin / Pour qu'un ange, du moulin,
Merkte meinen treuen Sinn! / Prenne compte de mes chagrins !

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4. Partitions

La travail est assez long (copie numérique, effacement des textes, calage des nouveaux, édition en PDF... il faut compter des heures), et visuellement assez peu agréable. L'idéal serait de procéder avec des sources LilyPond du cycle, si je puis mettre la main dessus et me former un peu plus sérieusement à son usage, ainsi le résultat serait tout à fait exploitable.

Néanmoins, il permet de répartir convenablement certaines syllabes parcourant plusieurs notes (voire quelques modifications très mineures des rythmes).

Voici donc la chose, au format PDF :

=> Image large.

=> Image petite de meilleure qualité.

Un enregistrement probatoire devrait suivre prochainement.

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5. Utilisation

Les adaptations de CSS sont librement exploitables, avec pour seule condition d'en indiquer, comme il se doit, la provenance.

Et dans le cas où elle vous seraient utiles pour votre usage personnel (ou pour un concert au Carnegie Hall, pareil), un petit mot d'info serait bien sûr vivement apprécié, et plus encore une petite captation (quel que soit son niveau).

Les éditions utilisées comme support se trouvent dans le domaine public européen et américain, on peut donc les utiliser sans restriction, en principe.

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6. Exécution

(Mise à jour du 20 avril 2011 :)

Je n'avais pas fourni d'enregistrement pour ce lied-ci, malgré la partition complète proposée : il n'est pas commode d'être à la fois propre au piano et souple au chant dans ce genre de lied rapide, même s'il n'est pas techniquement particulièrement difficile.

Ayant trouvé (merci Jérôme) un enregistrement façon karaoké de ce lied, ce qui est plus agréable qu'un midi, j'ai donc enregistré une démo de ce que pourrait être l'exécution de cette adaptation française.

La tonalité est un ton plus haut que la partition que j'avais proposée (qui est deux tons plus bas que l'original), et donc sans doute adaptée à plus de voix (avec une difficulté pour les débutants, même ténors, à cause du fa aigu piano).

Vous noterez qu'on entend beaucoup de décalages : par ma faute, parce que je n'ai fait qu'un essai avant l'enregistrement, mais il est de toute façon difficile d'entendre à ce volume sonore bridé le son de l'accompagnement (faute d'habitude des choix de l'accompagnateur, compter n'est qu'une aide partielle).
Peu importe, cela donne plus ou moins une idée, malgré le caractère à la fois précautionneux et brouillon de l'exécution, de la couleur que peut avoir ce lied une fois transposé dans cette traduction. (Ce qui était le but principal de la manoeuvre...)


L'ensemble des notules concernées peut se retrouver dans le chapitre de droite "Projet lied français".

Et pour ceux qui voudraient tenter l'expérience en allemand ou en français, le son de l'accompagnement seul est ici.

mardi 22 février 2011

Ernest Reyer - SIGURD - La tirade d'exposition interrompue (première mondiale)


Vidéo et livret ci-après.

Toujours dans la même démarche de découvertes d'oeuvres inédites ou de fragment jamais donnés d'ouvrages majeurs, les lutins facétieux proposent aujourd'hui de restituer dans son intégralité la grande scène d'exposition de Sigurd, juste après l'Ouverture : choeur des femmes des guerriers, rêve et aveu d'Hilda, confidences magiques de sa mère Uta (en forme de stances).

Au coeur de l'aveu d'Hilda, toutes les versions au disque ou sur scène suppriment le récit, pourtant très parlant, de sa première rencontre avec Sigurd. Comme investi d'un pouvoir naturel, celui-ci défait paisiblement les cohortes d'oppresseurs, et s'en retourne tranquillement sans prendre le temps de recueillir ses lauriers.

L'extrait est d'autant plus parlant lorsqu'on le met en relation avec la prière à Odin, toujours coupée elle aussi, située au centre du grand air de Brunehild. Extrait déjà proposé précédemment : la puissance surnaturelle de Sigurd lui venait de la walkyrie. Autrement dit, c'est grâce à l'amour de Brunehild que Sigurd, sans même le deviner, fait naître l'amour chez Hilda, et va donc être conquis par elle, ce qui marque le début du noeud du drame... Un petit bijou d'ironie tragique, en somme.

Ce passage est moins fondamental que la prière à Odin pour le sens ou que le second duo entre les deux reines pour la musique, mais il est retranché au sein d'une scène où toute la musique, mêlée à une grande éloquence prosodique, est particulièrement inspirée. Alors que dans les actes centraux (coupés eux aussi), l'intérêt du texte comme de la musique est plus inégal (toute la frange héroïque en particulier, souvent un peu pompière).

Vous remarquerez dans le livret, alors que le texte est constitué d'un bloc, la grande continuité entre "numéros", avec de courtes transitions instrumentales qui sont souvent parmi les plus beaux moments de l'oeuvre...

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Remarque nécessaire : ici, peut-être plus qu'ailleurs, il est nécessaire de souligner que le projet est de fournir une rareté, pas un produit fini. Mon objectif est de rendre compte du caractère de la partition, de servir de support à la rêverie, pas de prétendre à la perfection.
En tenant simultanément le piano et les deux voix de femme (dont une soprane...) aux tessitures très différentes, il est assez difficile, à moins d'un travail très approfondi qui m'empêcherait de fournir de nouvelles raretés à moyen terme, de proposer une finition de haut niveau (par ailleurs, si quelqu'un avait une quarte aiguë de soprano à vendre, je la lui achète, son prix est le mien).

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La vidéo :


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Le livret :

Suite de la notule.

dimanche 13 février 2011

[Première mondiale] Emile Paladilhe - Patrie ! - "Pauvre martyr obscur" en contexte : la fin de l'acte patriotique


Patrie ! de Paladilhe a représenté un succès considérable à sa création en 1886. On trouve encore quelques traces de sa popularité dans les airs enregistrés par de grands barytons d'antan dans deux de ses airs de bravoure pour baryton :

  • "C'est ici le berceau de notre liberté", dont un concert d'Ernest Blanc témoigne (les lutins en ont déjà proposé en inédit toute la scène, commentée) ;
  • "Pauvre martyr obscur", enregistré par Tita Ruffo et Francisque Delmas.


Les deux sont tirés du très dense acte IV, celui de la conjuration et de son échec. Il s'agit, comme on l'avait déjà indiqué, d'un portrait inversé de la situation du Don Carlos de Verdi, avec l'exaltation de la même valeur politique, mais cette fois-ci perçue depuis les Flandres espagnoles. Le personnage est à chaque fois le comte de Rysoor, équivalent du marquis de Posa, livrant sa vie sans restriction et sans remords, au profit du ténor (nommé Karloo...) pour son projet politique de liberté des Flandres.

Si l'on met de côté la question du coût, très réelle pour un opéra aussi long et aussi riche en décors et en personnages, on ne peut que s'étonner de la disparition de l'ouvrage, aussi bien de la scène et du disque, où il n'existe absolument rien d'autre que ces deux airs (celui d'Ernest Blanc a-t-il seulement été publié de façon officielle ?), dont le second est d'ailleurs plus exactement un court arioso d'à peine plus d'une page. Pourtant, les qualités sont exactement les mêmes que pour Verdi : personnages très typés, situations denses, paroxysmes permanents, goût pour le truculent au milieu du tragique, grande veine mélodique, exactitude prosodique, sens de la progression dramatique... Et avec la finition musicale du dernier Verdi, au minimum. Ce serait vraiment un succès pour le grand public à n'en pas douter, d'autant que l'histoire elle-même est assez prenante.

En plus du livret percutant de Victorien Sardou et Louis Gallet, la musique, dans cet acte IV, présente avec une belle sobriété de moyens un combat réellement saisissant, où l'on enfonce les portes et où l'on tient une place en musique. Tout semble finement calibré dans cette musique - avec des rythmes bien plus complexes que ce que produisaient les Italiens ou les premiers Grands Opéras à la française -, une harmonie souple, une logique musicale calquée tout entière sur la prosodie, et une gamme d'effets vocaux et surtout orchestraux assez étendue.

Vous entendrez ici tout l'entourage de cette très belle oraison funèbre ("Pauvre martyr obscur")...

A prendre avec les réserves d'usage bien entendu : l'idée est de donner une idée du caractère de la partition, pas de proposer un produit fini (ce qui serait de toute façon compliqué en jouant et en chantant tous les rôles à la fois...).


Je n'ai malheureusement pas pu rendre, même de loin, la beauté de l'ensemble final, avec ses lignes autonomes et ses rythmes encastrés : l'orchestre tient une mélodie certes très belle, mais les différentes lignes vocales la complètent de façon assez riche (de beaux élans chez Rysoor et de beaux frottements dans les choeurs, par exemple).

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Personnages de l'extrait :
Le duc d'Albe, gouverneur au service des Espagnols, basse noble.
Noircarmes, lieutenant du duc d'Albe, basse noble.
Le comte de Rysoor, chef des conspirateurs pour la libération des Flandres, baryton héroïque.
Karloo, chef militaire de la place, ami de Rysoor (qu'il a trahi en amour), ténor dramatique.
Rafaële, fille du duc d'Albe, soprano lyrique.
Choeur des conjurés, choeur des chefs conjurés, choeur du peuple, choeur des soldats espagnols.

Situation :
Les conjurés sont trahis par Dolorès, femme aimée de Rysoor et de Karloo. Vaincus au moment même ils allaient appeler le peuple au soulèvement, ils voient Jonas, le sonneur plein de gouaille du beffroi de l'ancien Hôtel de ville, menacé de mort s'il ne livre pas le signal. Il est emporté, tout tremblant, pour sonner ses cloches, imploré par ses amis. Une fois parti, à l'instigation de Rysoor, ils éclatent en une prière unanime, appelant à l'aide de Dieu.
C'est alors que retentit, de la tour, le son du glas.

Livret :

Suite de la notule.

mercredi 9 février 2011

Le grand duo de l'acte III de la Walkyrie (Wagner-Wilder)


Les lutins viennent de publier un nouvel inédit, dont on reproduit la présentation, la vidéo et le livret.

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Voici le début du duo de l'acte III de Walküre (La Valkyrie de Wilder), dont la suite avait déjà été publiée sur ce même canal. C'est la première fois qu'est publiée cette partie de la traduction de Victor Wilder. Vous pouvez à la suite écouter ce qui a déjà été proposé.

La traduction de Victor Wilder, en vers, demeure cependant très proche du sens du texte de Wagner (contrairement à son Tristan plus librement traduit, dont on aura sans doute l'occasion de reparler). Elle constitue une excellente approche pour les francophones - à mon sens supérieure à l'original.
De surcroît, sa vision est très poétique, avec un vocabulaire choisi et une expression toujours évocatrice.

Un exemple ?

Dans le premier acte, Wilder traduit le nom de Notung, de façon à lui redonner son sens. Siegmound l'appelle ainsi :
"Détresse ! Détresse ! Ainsi je t'appelle ! / Détresse ! Détresse ! Glaive en qui j'ai foi !" Et vous remarquerez, en cette fin d'acte III, l'abondance de rimes en "-esse", et notamment de nombreux "détresse" qui n'évoquent pas l'épée. Wilder tisse ainsi une fine toile de sens, assez comparable au demeurant aux recherches d'assonances de Wagner - à ceci près que Wilder sonne raffiné et élancé plus qu'archaïque et pesant.
Les modifications du texte de Wilder dans les extraits gravés par les chanteurs d'antan, pour faire "plus wagnérien", sont donc assez malvenues - en l'espèce, le nom de "Notung" est rétabli.

Il est intéressant de constater aussi que plus que la ponctuation de Wilder, c'est le rythme de la musique de Wagner (sans parler de la musique elle-même, bien sûr !) qui donne un sens plus touchant et plus profond à ce texte - vraiment du sur-mesure de qualité à peine concevable.

C'est donc un témoignage précieux qu'un enregistrement de cette traduction... auquel il faut retrancher ses défauts de réalisation. Car je fournis ici plus un document censé évoquer cette partition qu'une réelle exécution probe de toute sa musique : j'ai enregistré simultanément le chant des deux rôles et le piano, ce qui engendre un certain manque de finition... Le but étant plus de rendre l'esprit de cette rareté que de proposer une version de référence... Voyant bien qu'il y a fort à parier qu'à la scène aussi bien qu'au disque, nous ne sommes pas près d'en voir une version commerciale, on considèrera que ceci vaut toujours mieux que rien.

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Suivent la vidéo et le texte reproduit (manuellement) par nos soins :

Suite de la notule.

mercredi 2 février 2011

Karaoké sur sol


A l'intention de ceux qui aiment chanter sous leur douche, ou dont le divin gosier ne peut pas être accompagné à la maison par des doigts aussi experts, CSS propose quelques pistes d'accompagnement destinées à servir de support à vos brillants exploits. Des firmes (Cantolopera par exemple) le proposent déjà, mais le choix des pièces se limite strictement à l'opéra et aux airs les plus connus.

Pour débuter, Robert le Diable s'impose, tout le monde ayant envie de chanter Bertram.

Voici donc :

  • toute la section de la valse infernale à l'acte III ;
  • tout le duo entre Bertram et Robert dans ce même acte (récitatif, duo patriotique), suivi des deux invocations de Bertram ("Nonnes qui reposez" et "Jadis filles du ciel") ;
  • air de Bertram à l'acte V ("Je t'ai trompé, je fus coupable").

Suite de la notule.

David Le Marrec

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