samedi 6 novembre 2010
Devinette admirative
Ah, les crescendi beethoveniens !
Ses soli de hautbois extatiques !
Ses développements emportés !
Ses 'blocages' en guise de transitions !
J'aime beaucoup Schumann aussi, l'élan incroyable dont il est capable pour lancer un mouvement :
Et puis, les mouvements lents de Brahms, c'est si beau, ces lyrismes dans l'aigu des cordes, avec ces sobres et solennels pizz dans le grave et ces contrechants de cor si poétique...
J'aime beaucoup aussi les mélismes orientalisants façon Bizet, qui évoquent tant les ballets de Djamileh.
Et même un peu de Carmen (les sistres...).
C'était le cri du coeur pour une oeuvre que j'avais toujours méjugé eu égard à son entrée en matière un peu tonitruante, et que je redécouvre avec émerveillement. La qualité de son développement classique, l'évidence mélodique de ses thèmes, la variété de ses climats (et même, on le voit, de ses styles !), sa force d'évocation en font un réel bijou.
Car tous ces extraits étaient tirés, vous vous en serez aperçus, de la seule
Ce billet, écrit à par DavidLeMarrec dans la catégorie Domaine symphonique - Opéra romantique français et Grand Opéra a suscité :
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