Carnets sur sol

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mardi 8 décembre 2009

Paulus de Mendelssohn par Kurt Masur au TCE

Théâtre des Champs-Elysées, samedi 5 décembre 2009.

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Le premier oratorio de Mendelssohn, sans atteindre la hauteur d'inspiration d'Elias, dipose tout de même d'une très haute qualité d'inspiration, en particulier pour ses choeurs fugués, équivalents évidents, pour ainsi dire explicites, des Passions de Bach, ici transposées à un apôtre. Les textes sont intégralement issus des Ecritures, et au premier chef bien entendu des Actes des Apôtres.
Le paradoxe étant que cette mise à disposition en langue vernaculaire, d'un principe très réformé, a été exécutée pour la première fois devant un public catholique.

L'oeuvre est très belle et se compose de deux parties : la première évoque la persécution des chrétiens depuis la lapidation d'Etienne, puis la conversion de Saul de Tarse. La seconde partie, sensiblement plus courte, s'occupe de la prédication de Paul, qui le mène très vite, dans la compilation de Mendelssohn, à l'hostilité collective, à l'échec, et à la mort délibérée. Une lecture étonnamment noire de la mission paulinienne.

Malgré la grande beauté de l'inspiration, l'écoute continue de cette superbe musique confortable crée un sentiment de lassitude, de trop plein, pour la seconde partie qui aurait presque dû être jouée un autre soir - et dont le propos musical est en outre moins original et moins captivant.

Très agréable de disposer du programme de salle gratuit avec livret, même si on mentionnera pour l'amour du sport qu'on relève un certain nombre de coquilles (surtout dans le texte allemand, et aussi 'Saül' au lieu de 'Saul' dans la présentation).

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Côté interprétation.

Suite de la notule.

mercredi 2 décembre 2009

Pourquoi Kurt Moll est-il crédité comme baryton et Cecilia Bartoli comme contralto ?


Petite astuce, parfois méconnue des mélomanes. Dans les messes, les oratorios et dans l'ensemble des oeuvres où la partie soliste ne comporte pas de nom de personnage, on désigne cette partie par le nom de sa tessiture : soprano, mezzo-soprano, alto (ou contralto, ce qui est la même chose), ténor, baryton ou basse.
Cela ne préjuge en rien de l'identité vocale de l'interprète qui l'exécute. Si bien qu'il ne faut pas prêter trop de crédit, pour classer vocalement un interprète, aux intitulés présentés sur les disques, qui ne concernent que l'oeuvre, et pas le chanteur. (De même, si l'on veut, que dans les choeurs certains barytons chantent comme ténor II et d'autres comme basse I.)

C'est ainsi qu'on pourra trouver des bizarreries,

Suite de la notule.

David Le Marrec

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