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[nouveauté] – Raoul Barbe-Bleue (de Grétry), un (terrifiant) opéra comique en (mars) 1789


Vient de paraître une nouveauté étonnante, un nouvel engistrement d'un Grétry inédit : Raoul Barbe-Bleue – sous forme de livre-disque chez Aparté.
(Second étonnement pour moi, qu'on me charge d'en écrire la notice.)

Ma première réaction fut de demander : mais pourquoi enregistrer cet opéra comique, ce Grétry précisément ?  N'ayant pas vraiment reçu de réponse, je me suis posé la question à moi-même : pourquoi cet opéra ?
Quelques mots sous un angle distinct de la notice.

grétry raoul barbe bleue aparté




0. Mais d'abord : de quoi ça parle ?


[Ne pas lire ceci si vous n'aimez pas les spoilers.]

Isaure et Vergy sont de bonne noblesse, mais ruinés. Les frères d'Isaure refusent Vergy et choisissent Raoul (qui n'a pas de barbe bleue, précisons). Isaure, manifestement séduite par les bijoux plus que par les vœux familiaux, demande à Vergy de lui rendre ses serments.

Pourtant, dès qu'elle a épousé Raoul, celui-ci la met à l'épreuve (on lui a prédit qu'il mourrait à cause d'une femme curieuse) en lui confiant le trousseau avec la clef défendue. Qu'elle ouvre évidemment, pour découvrir les têtes des précédentes femmes. Vergy s'est entre-temps présenté au château sous le déguisement de sa sœur (Anne, évidemment), mais ne peut lui venir en aide : iels sont enfermé·es.

Raoul, furieux, promet la mort à Isaure, qui fait guetter à Vergy (« Vergy, ma sœur, ne vois-tu rien venir ? ») l'arrivée de ses frères à qui elle a tenté de faire passer un message. Ceux-ci arrivent finalement accompagné des pères des défuntes femmes, dont l'un tue Raoul. Chœur de réjouissance.




[[]]
Une sélection de pistes de l'enregistrement Aparté.



1. Un opéra comique tragique

En tant qu'opéra comique, Raoul est assez sérieux : on y rencontrera bien quelques traits de caractère plaisants (une amante coquette séduite par des bijoux, un travestissement en femme, un serviteur apeuré – c'est cependant devant une mort très crédible), mais l'essentiel de l'enjeu reste un mariage forcé et une menace de mort imminente. On y voit aussi [spoiler] le méchant périr sur scène [/spoiler].

Il faut dire que le librettiste, Sedaine, était justement la vedette de la période pour son sens du naturel – et avait beaucoup fait pour seconder le « goût des larmes » dans l'opéra-comique, avec des tableaux pathétiques comme dans Le Déserteur de Monsigny, où un jeune homme, victime d'un quiproquo, est promis à l'exécution publique et fait ses adieux aux siens dans le cachot où il attend la mort. Ou bien l'exaltation de nobles sentiments, comme dans Richard Cœur de Lion du même Grétry.
Le grand succès de l'année où fut représenté Raoul Barbe-Bleue (1789, j'y reviens) était Les deux petits Savoyards de Dalayrac (livret de Marsollier), triomphe des bons sentiments : deux orphelins rencontrent un gentilhomme revenant d'Amérique qui leur vient en aide… et s'avère, grâce à un portrait, le frère de leur défunt père. Considérablement plus apaisé, mais le même goût pour le pathétique dans le cadre d'un genre qui porte mal son nom.

Raoul est donc un opéra doté d'une véritable tension dramatique : renoncer à son amour, résister à la curiosité, échapper à une mort inéluctable, où la dimension d'opéra comique réside essentiellement dans le format – numéros musicaux assez brefs, entrecoupés de dialogues parlés.



2. Des sources entremêlées

En bonne logique, Raoul Barbe-Bleue se fonde essentiellement sur le conte de Perrault, qu'il suit d'assez près : à part l'hésitation d'Isaure devant l'offrande de bijoux de Raoul, rare vertige d'un comique de caractère, et le déguisement bouffon de son amant (sous les traits de la défunte sœur… Anne), à peu près tous les événements en sont issus.

Pourtant Sedaine l'a tissé avec deux autres sources, médiévales. Le nom de l'amant, Vergy, évoque bien sûr La Châtelaine de Vergy, mais l'intrigue elle-même a davantage à voir avec le Roman du châtelain de Coucy et de la dame de Fayel, autre hit du roman médiéval. Dans ce texte, l'amant constant Coucy se présente au château de sa dame (sans déguisement, évidemment), et le sire de Fayel, après l'avoir tué, en sert le cœur en repas à sa femme – point commun avec la cruauté de Barbe-Bleue. On y trouve donc le motif ajouté à Perrault.

Ce n'est pas tout à fait un hasard, dans la mesure où le sujet était en vogue au théâtre, avec plusieurs tragédies dans les années 1770 : Fayel de Baculard d'Arnaud, Gabrielle de Vergy de Dormont de Belloy – cette dernière fut ensuite parodiée en Gabrielle de Passy

Même si l'accueil fut globalement très favorable (des reprises jusqu'en 1818 en France, et jusqu'en 1840 en Europe – à Vienne), Sedaine et Grétry furent accusés dans la presse (Mercure de France en particulier, assez virulent) d'excéder leur mandat par leur sujet (la tragédie étant exclue de la première salle Favart) et tout à la fois (par Grimm) de manquer de noblesse.

C'est aussi cette particularité d'un opéra comique à la fois parodique (référence au nom d'un conte pour cette histoire qui aurait pu paraître réaliste) et assez sérieux, violent même (les femmes décapitées du cabinet, l'exécution organisée sur scène, la mort de Raoul par l'épée sous les yeux des spectateurs !), mêlant les sources (conte de Perrault et matière romanesque médiévale), et juxtaposant aux sentiments les plus nobles la bouffonnerie du travestissement, qui attire l'attention par sa singularité. Un ouvrage qui semble ne ressortir à aucun genre existant.



raoul barbe bleue et osman je te donnerais la mort
Pour cet avis secourable,
Tu mériterais la mort.



3. Une témoignage significatif d'une atmosphère politique ?

Rétrospectivement, ce qui peut paraître et se trouver représenté au printemps 1789 ne peut que nous intriguer, surtout si l'on croit y déceler des prémices. Il ne faut pas s'exagérer ce type de cause, considérant qu'on pouvait en cette période du règne de Louis XVI publier à peu près n'importe quoi : les censeurs étaient en réalité des hommes de lettres, certes rémunérés par le pouvoir, mais on constate que leurs choix étaient en général plutôt liés à l'intérêt potentiel pour le public, à la garantie de sérieux que supposait l'obtention d'un privilège d'impression, que par leur teneur politique. On est surpris, aujourd'hui, de se rendre compte de ce qu'on laissait publier dans l'Ancien Régime, sans même passer sous le manteau !

On trouvera dans ces pages une petite série sur Tarare (été 1787), où la même question se pose : la Nature y explique très rationnellement que les rois et les roturiers sont constitués des mêmes atomes et jetés à leurs postes respectifs par le seul hasard, tandis que l'intrigue y montre un tyran médiocre et envieux qui finit par se suicider de rage d'être moins aimé que son capitaine vertueux (qu'il persécute) par son peuple. Avec, en dépit de la fidélité à toute épreuve du brave soldat, quelques paroles très dures sur le pouvoir tyrannique – et quel vilain exemple !  Tout cela a très bien passé la censure (Beaumarchais avait prévu une fin alternative où le méchant monarque survivait, qui n'eut même pas besoin d'être considérée) – ce fut paradoxalement plus difficile sous la Révolution, où l'on fit à chaque changement de régime un ajustement politique de la fin (Beaumarchais avait même prudemment – et catégoriquement – exigé, pour se prêter à l'exercice, la garantie écrite de ne pas être inquiété si jamais ce qu'il proposait déplaisait !).

Dans Raoul, le noble perverti n'est plus simplement un enjôleur de villageoises, mais passe toutes les mesures : assassiner une à une les filles de ses vassaux, sous le prétexte d'une ordalie matrimoniale !  Quant au commentaire qu'en fait son serviteur (« si ses vassaux le perdaient, ils feraient tous des feux de joie »), ou le chœur de réjouissance final, supposément allègre et moral (« Ce tyran exécrable, / Ce monstre abominable / Expire sous nos coups »), ils sont d'une franche violence sans grande pudeur. Un aristocrate, tout de même, occis sans le moindre procès – et dans la liesse générale, puisque sa mort fait office de dénouement et de fête de mariage finale !

(Pour autant, il s'agit d'une justice de classe, une vengeance entre aristocrates, et pas du tout une révolte populaire : il ne faut pas y voir une préfiguration de troubles, simplement le témoignage d'une pensée en mutation, où la noblesse n'est plus perçue comme une garantie de vertu. On trouve aussi bien cela dans Don Juan – l'intervention providentielle étant ici aussi le fait de pères, quoique non spectres.)



4. Pourquoi cette musique ?

Raoul Barbe-Bleue n'est clairement pas l'œuvre angulaire du second XVIIIe siècle, ni la plus personnelle, ni la plus surprenante, ni la plus subversive. Néanmoins, si vous lisez cette notule ou écoutez le disque, êtes simplement curieux de musique et de théâtre, j'attire votre attention sur quelques beautés, que j'ai remarquées en lisant la partition (je n'ai pu avoir accès à l'enregistrement avant la publication)… et qui se sont révélées être les mêmes qui avaient plu aux critiques d'époque.

¶ Au sein d'un style très classique, une tendance moins habituelle à brouiller les numéros clos, ainsi la « scène » du retour de Raoul, avec beaucoup de récitatifs et de contrastes, pas réellement une forme close habituelle.

¶ L'alternance majeur / mineur, parfois brutale (au sein d'un même phrasé dans l'air de curiosité, d'un couplet à l'autre pour le duo de renonciation aux serments), en tout cas expressive.

L'air de la curiosité d'Isaure, qui passe de la mélancolie mozartienne au ton épique gluckiste probablement parodique, avec en son centre les hésitations, écrit au fil du drame et non selon un canevas formel précis.

Airs concertati (avec instrument solo), figuralismes marquants (Osman exprime sa peur en pointés rapides qui se retrouvent plus tard chez Corentin dans Le Pardon de Ploërmel de Meyerbeer).

¶ La « symphonie » (musique de scène) du dénouement, où en à peine plus d'une minute on enfonce la porte, met en déroute l'escorte de Raoul, on ferraille… jusqu'à sa mort. Elle paraît assez lumineuse, du fait du goût du temps, quoique tout à fait agitée. Il faut absolument suivre les didascalies généreuses de Sedaine pour en saisir le sens.

¶ Mais le sommet de la partition est vraiment ce trio « de la tourelle ». Pendant les appels terribles de Raoul invisible, Isaure demande à Vergy s'il voit le secours arriver… et le figuralisme du « nuage de poussière, qui s'élève de la terre », puis des chevaux, est très réussi, s'élargissant progressivement comme les marches de l'époque romantique (Marche au supplice dans la Symphonie fantastique, marche de Dalibor…), produisant une forte impression en son temps.

¶ D'une manière générale, Grétry est toujours très inspiré (pour ne pas dire carrément fulgurant) dans les lignes de ses personnages de basse : les deux airs de Céphale (peut-être les plus beaux airs de tout le XVIIIe siècle, en ce qui me concerne), l'air de Guessler, et ici toutes les interventions de Raoul (son air de séduction, son duo de menace avec son serviteur, son air de rage, et ses interventions mortifères dans le trio de la Tour) sont d'une qualité mélodique remarquable.

Ainsi, sans être un bouleversement fondamental, beaucoup de jolies choses à glaner, d'autant plus avec un interprète de la classe de Matthieu Lécroart.



raoul barbe bleue et osman je te donnerais la mort
Un nuage de poussière,
qui s'élève de la terre…




5. Parlons boutique

Pour la petite histoire, rédiger cette notice – un projet un peu plus officiel qu'une notule, où il faut donc vérifier chaque info, ne pouvant attendre d'être éventuellement corrigé par la vigilance des lecteurs, et qu'on vend de surcroît – m'a pris d'une cinquantaine d'heures : s'immerger un peu dans la partition, relire le conte et les romans médiévaux, vérifier le contexte des genres à l'époque, la place dans les carrières du librettiste et du compositeur, les parodies, etc. Et bien sûr contrevérifier chaque fait / date / élément mentionné.
Voyage passionnant dans une époque, immersion dans un univers parallèle constitué d'œuvres jamais rejouées qui constituait pourtant le quotidien de celle dont on parle…

Mon conseil, pour l'écoute, est vraiment de lire les didascalies. La diction est suffisamment bonne pour suivre sans le livret, mais si on manque certains détails (la parure d'Isaure, le déguisement de Vergy, l'ouverture du cabinet, la topologie de la tour, l'arrivée des cavaliers, la bataille finale), non seulement on ne comprend pas bien l'intrigue – comment passe-t-elle de la mort imminente d'une victime à l'apothéose finale ? –, mais on passe à côté des subtilités et beautés de la partition, articulées de près à ces détails.



6. Le disque

Comme je suis un garçon sans vergogne (ou un mélomane un peu trop enthousiaste), je vais quand même commenter succinctement le disque qui vient de paraître, sans chercher à vendre la soupe, mon avis tout nu. (S'il m'avait vraiment déplu, je me serais sans doute tu, mais en l'occurrence, je n'ajoute ni ne retranche rien de ce que j'aurais écrit autrement – je n'ai eu aucun contact avec les artistes ni pendant la production, ni après, il n'y a pas d'enjeu particulier à maquiller mon opinion.)

Il faut d'abord souligner que non seulement les dialogues sont présents, et en intégralité me semble-t-il (pas encore eu le temps de vérifier livret en main, mais ce me semble très complet), mais ils ont été préparés avec un soin tout particulier par les chanteurs, très variés et expressifs. Alors que la tendance est souvent de les omettre, ou de les traiter comme des parties subalternes, il faut souligner cet aboutissement.

Comme d'habitude, prise de son magnifique (c'était le métier de son fondateur), à la fois ample, intime et très précise.

¶ Enfin un premier rôle pour Matthieu Lécroart !  Noble, terrifiant, éloquence incroyable… Je ne me suis jamais expliqué, depuis son Raymond dans Charles VI d'Halévy en 2005, pourquoi sa carrière n'avait pas pris un tout autre tour, fait de grands rôles partout… Je ne m'en plains pas personnellement, il exerce beaucoup en Île-de-France dans des rôles moins courus qui m'intéressent davantage (quel don Diègue suprême chez Sacchini !). Artiste majeur à qui l'on offre un rôle à sa mesure, qui porte toute la vraisemblance de l'ensemble de l'action, des situations, des atmosphères. Ses soupçons vous glacent.

Chantal Santon et François Rougier, artistes dont il faut saluer la contribution à toutes sortes de répertoires rares (tragédie en musique, opéra comique, cantates du Prix de Rome) ont leurs bons et leurs mauvais jours (ou répertoires ?). Je trouve souvent la première plus adéquate dans le grand romantisme que dans le baroque (où le vibrato et le timbre ne sont pas toujours très congruents avec le format des rôles). Elle est ici parfaite, très vivante et agile, maîtrisant diction, mélancolie, emportement… De même pour François Rougier, très à son aise. [Leur duo de la tour, où chaque valeur rythmique prend un sens – les longues pour répondre en suppliques à Raoul en bas, les brèves pour murmurer précipitamment à propos de l'arrivée des secours – est un bijou d'intelligence interprétative partagée.]

Je me suis posé la question du caractère historiquement attesté du fausset dans les dialogues de ce type de rôle travesti. Je n'en sais rien du tout, mais je suis sûr que les spécialistes des interprètes historiques ont des documents assez circonstanciés sur la question. Ça a piqué ma curiosité, j'irai chercher. (C'est en tout cas très bien réalisé par Rougier.)

¶ Mention spéciale à Enguerrand de Hys, dont les grimaces vocales sont irrésistibles en frère abusif – tout en conservant une beauté et une focalisation enviables du timbre !

¶ L'Orkester Nord (nouvelle dénomination de l'excellent Orchestre Baroque de Trondheim) avait pour l'occasion incorporé de nombreux Français dans ses rangs. Et, de fait, le son, la manière, l'élan (et quelles couleurs !) sont au niveau de ce qui se fait de mieux dans les ensembles spécialistes actuels. Seule petite réserve due au grand accomplissement d'ensemble (qui s'est totalement estompée à la réécoute avec partition, fasciné au contraire par l'intelligence et l'articulation !), les effets de contraste et la tension remarquablement maintenue masquent un peu les moments où la plume de Grétry produit réellement une rupture (effets harmoniques, figuralismes), tout est tellement animé tout le temps par Martin Wåhlberg, et de la meilleure façon, qu'on pourrait aisément passer, à l'écoute seule, à côté de quelques beautés très saillantes à la lecture de la partition… d'où ce guide d'écoute.



Finalement, entre l'originalité de son livret aux sources et tons mêlés, son emplacement particulier dans l'Histoire, sa jolie musique pourvue de quelques beautés particulières et l'interprétation de toute première eau, il y a de quoi, au minimum, satisfaire la curiosité légitime des mélomanes curieux. Cela ne changera pas votre vie comme l'a fait, je le sais, Tarare, mais il y a réellement de belles satisfactions à retirer de ce voyage, auxquelles j'espère que ce mot d'introduction vous aidera à accéder.


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Commentaires

1. Le mercredi 13 novembre 2019 à , par Diablotin :: site

"iels sont enfermé·es !" Ils étaient forts, ces sans-culottes de 1789 : ils avaient déjà inventé l'écriture inclusive !!! Ça doit être le second volet du triptyque qui constituait leur mot d'ordre... Un peu plus tard, en plus d'écorcher les oreilles, ils décidèrent de raccourcir le petit peule :-D !
Au demeurant, les extraits proposés sont plutôt intéressants et donnent envie d'en connaître un peu plus, mais une écoute en ligne sans livret est assez peu engageante quand même.

2. Le mercredi 13 novembre 2019 à , par DavidLeMarrec

Bonsoir Diablotin !

Le livret se trouve, le cas échéant, si on cherche sur Gallica (ou sur les plates-formes de flux payantes comme Qobuz ou Naxos) ou Google Books.

Mais je ne puis trop engager à acquérir le splendide livre-disque qui permettra d'encourager le secteur de l'édition à continuer de produire des raretés – voire à commissionner des notices à des faiseurs d'opinion. Évidemment.

3. Le vendredi 22 novembre 2019 à , par Ouf1er

Bon, ça a l'air quand même nettement moins drôle que l'autre Vergy, celui de Terrasse...
Bon, toute cette activité explique surement pourquoi tu n'as pas répondu à mon dernier mail... ;)

4. Le vendredi 22 novembre 2019 à , par DavidLeMarrec

Ah, c'est beaucoup moins loufoque en effet, mais le sujet n'est pas du tout le même. (De toute façon Vergy est juste un nom dans le Grétry, qui n'a pas osé appeler Coucy son héros.) La musique de Grétry est tout de même deux bons crans au-dessus de celle de Terrasse (que j'aime assez par ailleurs) dans Vergy, mais ça ne répond pas au même cahier des charges, il faut dire.

Effectivement, réactivité particulièrement molle à ma correspondance depuis la rentrée, à cause d'autres commandes, d'un rythme de concerts assez déraisonnable (hier soir, c'était le 70e depuis septembre…) et d'autres sollicitations diverses assez intenses. J'espère pouvoir y remédier avant décembre ! À bientôt. :)

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