Carnets sur sol

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La devinette du mois (n°556)


Ce n'est pas facile dans l'absolu, mais on peut déjà essayer d'approcher du but…

Cependant certains lecteurs fidèles vont trouver tout de suite (mais pour A***, j'interdis de poster sans donner la version exacte et la marque de couches-culottes du fils du second hautboïste).


Et toujours des lots sonores merveilleux à gagner.


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Commentaires

1. Le mercredi 2 septembre 2015 à , par Anthony

Hihihi c le motif du heaulme lol et pis d'aut choses de sigfried. :)

bisous

2. Le mercredi 2 septembre 2015 à , par davimarek

Kikoo Anthony ton kom sait echaper 2 mon skyblg lol
http://hope52era.skyrock.com/2.html

3. Le mercredi 2 septembre 2015 à , par David Le Marrec

Le thème du heaume sans l'harmonie tout de même… et le moins qu'on puisse dire est qu'il n'est pas très singulier mélodiquement. Mais c'est vrai, et c'est très probablement la source. Moi ça m'évoque plein d'autres choses, et pas forcément du Wagner, mais je suis curieux de voir ce qui sortira.

4. Le mercredi 2 septembre 2015 à , par Anthony

On le reconnaît bien à 21 sec, tout de même. Mais qu'est-ce donc ? Du Schreker de jeunesse ?

5. Le jeudi 3 septembre 2015 à , par David Le Marrec

Tout à fait ! Mais la plupart du temps, c'est plutôt dans le goût de Mendelssohn, on ne se rend compte qu'un instant de l'emprunt évident (et très congruent avec les influences du compositeur). Ça m'évoque plutôt les transformations de Fauré & Messager dans les Souvenirs de Bayreuth, avec tous ces thèmes transformés en majeur dans un goût très guinguette !

Non, Schreker (très) jeune sonne davantage comme du jeune Webern ou, dans le cas de sa Symphonie, comme du postromantisme un peu blanc – ici, on entend très bien la filiation pré-wagnérienne, qui n'est pas un pastiche.

C'est néanmoins tiré d'une œuvre de jeunesse, rarement jouée, très peu enregistrée jusqu'à une date récente, mais qui jouit d'une grande réputation (non usurpée). Après l'avoir considérée avec circonspection, je la perçois aujourd'hui comme un bijou absolu, c'est même devenu une de mes œuvres de chevet – je l'écoute pas mal de fois par mois…

6. Le vendredi 4 septembre 2015 à , par Diablotin :: site

Ça pourrait être un mouvement lent d'une symphonie de Czerny, mais je ne les ai plus assez dans l'oreille depuis longtemps pour m'avancer plus que ça ! Néanmoins, on ne doit pas en être très loin.

7. Le samedi 5 septembre 2015 à , par David Le Marrec

Si un demi-siècle n'est pas loin, alors oui. :) Effectivement, il y a aussi un côté archaïsant, qui m'a moi aussi davantage frappé – j'ai encore plus perçu l'aspect mendelssohnien que la parodie wagnérienne (les deux n'étant nullement incompatibles).

Néanmoins, ce n'est pas du tout la même génération, ni le même projet esthétique… et c'est tiré d'un mouvement rapide !

8. Le samedi 5 septembre 2015 à , par Diablotin :: site

Ah, mais ce n'est pas le côté archaïsant qui m'a interpellé -puisque je situe cela 1/2 s. trop tôt !-, mais le traitement des bois et cuivres, assez mendelssohnien, en effet, mais sans en être : c'est pourquoi j'avais pensé à Czerny, mais ça fait très longtemps que je n'ai plus écouté ses symphonies -plus de 20 ans, c'est sûr...-.
Un demi-siècle, c'est une paille ;-) !

9. Le samedi 5 septembre 2015 à , par David Le Marrec

Justement, sans la date, archaïsant, ça donne… mendelssohn. Tout à fait d'accord avec cette parenté incomplète. Czerny est un peu plus naïf que ça (entre Beethoven et Mendelssohn), mais hors contexte, ça peut évoquer ce genre de chose, je ne suis pas sûr que j'aurais fait mieux. Le reste de la symphonie (par exemple le thème principal du mouvement) est beaucoup moins ambigu, côté datation.

(Il y a vingt ans, il y avait quoi de disponible comme symphonies de Czerny ? Un disque chez Hänssler, non ? Il faut absolument essayer la Première par Athinäos – chez Signum, rééditée chez Christophorus.)

10. Le dimanche 6 septembre 2015 à , par Diablotin :: site

Tu avais pas mal de choses chez Vox Turnabout, en 33T. Mais comme j'ai tout vendu en 1990 ou 1991 -platine et 33T en grand nombre...-, je ne saurais te dire exactement, d'autant que ce n'était pas vraiment ma tasse de thé favorite en cette époque lointaine, où l'écoute de la musique classique n'était pas à la même proportion qu'aujourd'hui chez moi... Je suis sûr d'avoir eu la 4ème, parce que la pochette était très jolie ;-)

11. Le dimanche 6 septembre 2015 à , par David Le Marrec

Ah, ça a existé en vinyle ! Jamais réédité, manifestement, parce que je n'ai trouvé que trois disques (deux Signum, un Hänssler) de symphonies de Czerny en CD, je crois bien. Et en tout cas rien chez Vox, alors que j'ai déjà vérifié dans leur catalogue…

Merci, ça me rend curieux, surtout s'il y a la Troisième (ou une autre version de la Première !).

12. Le dimanche 6 septembre 2015 à , par lu

(moi ça m’évoque surtout Strauss, ou l’idée que je me fais de Strauss)

13. Le dimanche 6 septembre 2015 à , par David Le Marrec

Johann après une nuit passée à jouer le Crépuscule au piano, peut-être.

14. Le lundi 7 septembre 2015 à , par Rémi

Hello!
Moi, ça me fait beaucoup penser à du Dvorak : l'orchestration en particulier l'utilisation du cor, et la mélodie qui m'entraîne vers les prairies tchèques...

15. Le mercredi 9 septembre 2015 à , par David Le Marrec

Coucou !

Du Dvořák viennois… (même si ça sonne à mes oreilles finalement plus hambourgeois ou munichois…)

Il est temps que je donne (quasiment) la réponse :

http://carnetsol.fr/css/sons/devinette_556b.mp3

Czerny, Mendelssohn et Dvořák sont un peu loin à présent. Mais qu'est-ce ?

16. Le jeudi 10 septembre 2015 à , par Diablotin :: site

Hans Rott, première symphonie.

17. Le samedi 12 septembre 2015 à , par David Le Marrec

Bravo !

On l'appelle ainsi, oui, mais techniquement, ce n'est pas celle en la bémol (beaucoup moins intéressante) qui a été composée en premier.

En tout cas il s'agit de la grande symphonie de Rott, celle en mi – d'abord le thème B du premier mouvement (pour voir si vous l'aviez écouté attentivement), puis un extrait des grandes variations du final.

L'une des deux grandes versions discographiques de l'œuvre : le Philharmonisches Orchester des Staatstheaters Mainz dirigé par Catherine Rückwardt, chez Acousense. L'autre étant bien évidemment Paavo Järvi avec la Radio de Francfort (plus sûre instrumentalement, mais la qualité du résultat reste sensiblement comparable, avec sa poussée ininterrompue, assez magnétique).

Les autres versions sont beaucoup plus molles et épaisses (ou bizarres, comme Norrköping avec ses cuivres exceptionnellement acides, à décorner les bœufs), et ne rendent pas bien compte de l'aboutissement de l'œuvre, à mon sens – en tout cas elles m'ont longtemps fait passer à côté, vu que la partition, exhumée assez récemment, est sous un régime de droits particulier (qui court encore pour quelque temps).

18. Le dimanche 13 septembre 2015 à , par Diablotin :: site

Pour ma part, j'ai celle de Segerstam/Norrköping, déjà un peu ancienne -1993-, l'acidité des cuivres ne m'a jamais dérangé outre mesure -et beaucoup moins en tout cas, que dans Bruckner/Andreae :perfidie gratuite ;-) -. Il me souvient que l'apparition de Rott sur la scène discographique avait été assez marquante, avec notamment un article dithyrambique dans feue la revue "Répertoire", mais que le souffle tétait assez vite retombé... C'est quand même très plaisant à écouter, en effet, et le passage choisi pour le premier mouvement est en peut-être ce q'il y a de mieux dans l'oeuvre.

19. Le dimanche 13 septembre 2015 à , par David Le Marrec

Moi aussi, en l'écoutant les premières fois (notamment par Segerstam), j'avais trouvé ça remarquable pour un jeune homme, sans crier au chef-d'œuvre tout à fait non plus. Mais en l'entendant en concert bien joué, puis au disque avec les récentes versions de Järvi Jr et Rückwardt (Weigle est étrangement épais et atone), j'ai vraiment changé d'avis : c'est un bijou absolu, quasiment dans toutes ses composantes. Il y décline toutes les possibilités de la symphonie wagnérienne : motifs récurrents, post-Mendelssohn, post-Brahms, simili-Bruckner, pré-Mahler… chaque section explore une façon de gérer l'héritage, et avec quel brio !

Pour moi, ce thème B est marquant par son contraste, mais rien que la mélodie de cornet qui ouvre le premier mouvement est ineffable, ou les variations sur le patron de la Première de Brahms, ou encore le scherzo dérobé par Mahler…

Je crois que l'interprétation valeureuse mais un peu confortablement installée de Segerstam mérite d'être laissée de côté, le temps de réévaluer l'œuvre. (En effet, Norrköping est très acide côté cuivres, mais pas du tout hasardeux techniquement comme chez Bruckner-Andreae.)

20. Le vendredi 18 septembre 2015 à , par antoine

Effectivement, David, ça a beaucoup pataugé et je suis un surpris par les allusions à Dvorak, Czerny, Mendelssohn (??). Si je n'avais pas connu Rott, qu'il m'a fallu vous inoculer (pour Casella, va falloir un rappel!), j'aurais plutôt cité Bruckner, mais alors une oeuvre récemment découverte...

21. Le mardi 22 septembre 2015 à , par David Le Marrec

Oh non, pas très surprenant, ça ressemble à un épisode intermédiaire brucknérien écrit dans le style de Mendelssohn, pour cet extrait.

22. Le mardi 22 septembre 2015 à , par antoine

Bon, si vous en faites une macédoine...

23. Le dimanche 27 septembre 2015 à , par David Le Marrec

Oh, c'est vraiment le cas, tout de même, on entend très bien les influences mêlées – comment ne pas croire que le final singe la Première de Brahms ? – (dont je trouve le mouvement conclusif d'ailleurs un peu moins réussi que celui de Rott, mais l'imitation reste patente !)

24. Le lundi 28 septembre 2015 à , par antoine

Bien sûr que Rott a quasiment cité Brahms, sans doute pour lui plaire, pronostic pour le moins raté!

25. Le mardi 29 septembre 2015 à , par David Le Marrec

Vu le caractère profondément structurant (voire un peu servile) du procédé pour tout le dernier mouvement, c'est à mon avis très sincère… Il admirait certainement la puissance du procédé de la variation sur un thème aussi « positif » et exaltant… effet très réussi sur moi – mais effectivement, Brahms ne pouvait qu'être réservé sur les aspects wagnérisants de la partition, et réprobateur sur le décalque de ses propres œuvres.

26. Le mercredi 30 septembre 2015 à , par antoine

sauf que ce couillon de Brahms, qui, déjà, ne pouvait encadrer Bruckner, a tué ce pauvre gamin et nous a privé d'une oeuvre que l'on peut imaginer extraordinaire...

27. Le jeudi 1 octobre 2015 à , par David Le Marrec

Si tous les musiciens qui avaient critiqué d'autres musiciens étaient considérés comme des meurtriers, on aurait encore davantage réduit le nombre de chefs-d'œuvre qui nous seraient parvenus. :)

28. Le samedi 3 octobre 2015 à , par antoine

Ouais, sauf que là, seules de chaleureuses félicitations s'imposaient!

29. Le samedi 3 octobre 2015 à , par David Le Marrec

C'est facile à dire a posteriori. Et puis être un immense compositeur ne veut pas dire avoir bon goût, aimer le talent des autres, être clairvoyant, etc. Les dimensions wagnéro-brucknéro-mahlérienne de la symphonies ne devaient pas lui être très sympathiques.

Et puis remarquez bien que cette symphonie a, en effet, une tendance épigonale, qui peut irriter si on s'arrête à cet aspect.

(Mais je suis d'accord, Brahms a eu tort, et je donnerais sans peine sa Deuxième et sa Troisième contre celle en mi de Rott – pour les deux autres, ça peut se discuter.)

30. Le samedi 3 octobre 2015 à , par antoine

Epigonal le scherzo? Comme jamais avant! En plus le match est très déséquilibré, combien de temps ont respectivement composé Rott et Brahms?

31. Le dimanche 4 octobre 2015 à , par David Le Marrec

Oh, non, le scherzo est tout sauf comparable à quelque chose de précédent… Mais dans la manière mélodique du I, on entend très facilement Wagner, dans les transitions juxtaposées du I, Bruckner, dans le final à variations (tournure mélodique et procédés) Brahms.

Mais je suis totalement d'accord sur le fait que c'est déjà assez personnel (et surtout furieusement abouti !) pour une œuvre de prime jeunesse. Je ne cherche surtout pas à abaisser Rott.

32. Le lundi 5 octobre 2015 à , par antoine

Et c'est bien pour cela que j'évoque souvent ce magnifique scherzo qui, échevelé, emporte tout. Pour le reste, qu'il nous rappelle d'aussi bons compositeurs, surtout pour un gamin, rien de désagréable.

33. Le mercredi 7 octobre 2015 à , par David Le Marrec

Justement, j'aime encore plus les pastiches que les innovations, dans sa symphonie, raison pour laquelle le scherzo ne m'est pas plus indispensable que le reste. On est un peu au-dessus du pas-désagréable. :)

34. Le mercredi 7 octobre 2015 à , par antoine

Etrange votre conclusion, alors que ce scherzo ouvre la voie à d'autres, cf Mahler.

35. Le samedi 10 octobre 2015 à , par David Le Marrec

Pas étrange : autant je peux admirer particulièrement la nouveauté du scherzo, autant mon goût pour tel ou tel endroit n'est pas déterminé par son audace. De toute façon, dans cette symphonie, j'ai tout, ce qui tranche le débat.

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David Le Marrec

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