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CIMCL - Concours International de Musique de Chambre de Lyon, 2013 : lied & mélodie


En août dernier, j'avais touché un mot de ce concours, disposant du jury liederistique le plus prestigieux possible. Il vient de s'achever, et je voudrais y revenir.


Cyrille Dubois et Tristan Raës, lauréats du concours.


1. Principe du concours & jury

Voici d'abord la présentation proposée précédemment :

Reçu, voilà quelques jours, une très aimable notification du Concours International de Musique de Chambre de Lyon, qui souhaite manifestement une couverture maximum pour disposer du meilleur recrutement possible. Vu l'intérêt de la manifestation pour les niches abordées ici, je joins volontiers mon obole baveuse à l'éminente entreprise.

Ce concours a été fondé en 2004, et a la particularité de sélectionner chaque année un type de formation, un peu sur le modèle du Concours Reine Elisabeth, mais à plus longue échéance :

  1. trio pour piano et cordes,
  2. quintette de cuivres,
  3. duo voix / piano (lied et mélodie),
  4. duo violon / piano,
  5. quintette à vents (si j'en juge par les lauréats, sur le seul modèle flûte-hautbois-clarinette-basson-cor, il est vrai très courant)
  6. quatuor à cordes


Outre cette structure originale, le concours a pour lui un jury assez impressionnant, fondé uniquement sur la participation de professionnels ayant contribué de façon très conséquente au dynamisme de la mélodie et du lied :

  • Donna Brown, peut-être plus célèbre discographiquement pour le répertoire baroque, mais qui a fait de jolis Debussy,
  • Hedwig Fassbender, spécialiste de rôles de (fort) caractère sur scène, et liedersängerin assez intense. La tension qu'elle parvient à insuffler à ses lieder de Strauss (pourtant des partitions plutôt aimables) est remarquable.
  • François Le Roux, le mélodiste fondamental que l'on sait, à la tête d'une très vaste discographie et fondateur du Centre International de la Mélodie Française (à Tours), où les adhérents peuvent accéder à des oeuvres introuvables, glanées au fil des ans en bibliothèque. Egalement organisateur pendant cinq ans des récitals à la Bibliothèque de France.
  • Wolfgang Hozmair, qui malgré toutes les réserves que l'on peut faire sur la voix, la carrière, a produit certains disques de lieder d'excellente qualité, à commencer par son Winterreise et Dichterliebe (voir ici.
  • Roger Vignoles, un des accompagnateurs incontournables d'aujourd'hui pour le lied. J'avoue que le son timide m'a un peu déçu en salle, mais il a commis de beaux disques - voir par exemple son Winterreise avec Thomas Allen ou Frauenliebe und Leben avec Bernarda Fink.
  • Philippe Cassard, pianiste spécialisé dans la musique de chambre et la mélodie. Egalement auteur d'une monographie sur Schubert (Actes Sud).
  • John Gilhooly, directeur du Wigmore Hall, un des hauts lieux du lied dans le monde, pourvu depuis quelques années de son propre label (très intéressant, et fournissant les textes complets et traduits des lieder).


Comme si ce n'était pas suffisant, le concours fait aussi oeuvre de promotion du patrimoine mélodistique, puisque l'épreuve éliminatoire impose de picorer dans quatre cycles très rares (suggérés par le partenaire, le toujours providentiel Palazzetto Bru Zane) :

  • Expressions Lyriques de Massenet ;
  • Chansons de Marjolie de Dubois ;
  • Feuilles au vent de Paladilhe ;
  • Biondina de Gounod.


L'administration du concours est fort aimable, puisqu'elle joint les partitions numérisées (accessibles même au public). On voit les bienfaits d'IMSLP pour la paix du monde (les versions scannées libres de droit en sont manifestement tirées).
Tous ces cycles se situent dans le versant lisse de la mélodie, d'esthétique anté-debussyste. Quelle joie d'y trouver, au sein d'une sélection déjà très originale, les Chansons de Marjolie, vrai chef-d'oeuvre du genre, dont on comptait parler prochainement ici.

Autrement, le choix est oeuvres est assez libre, et l'imposé contemporain est de Nicolas Bacri (donc en principe chantable), en cours de composition.

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Pour les artistes, les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 31 janvier 2013. Pour les spectateurs, le concours se déroule du 22 au 28 avril 2013. Si ce n'était pas en semaine et s'il ne m'était pas impossible de prendre des congés à cette période, je serais volontiers allé entendre les éliminatoires pour découvrir de jeunes chanteurs dans un répertoire aussi exaltant. Que ceux qui le peuvent ne s'en privent pas, le concours promet beaucoup, du moins si les candidats sont à la hauteur de ce qui leur est offert.

A suivre !


2. Les épreuves

Le concours s'est déroulé en trois étapes, chacune attestant de capacités spécifiques.

A) Une session de qualification de 15 minutes par candidat (c'est-à-dire par duo piano-chant), comprenant :
=> 1 lied de Schubert, Schumann, Brahms ou Wolf.
=> Des mélodies au choix tirées des quatre cycles romantiques français rares mentionnés ci-dessus (Massenet, Gounod, Paladilhe, Dubois).

B) Demi-finale de 25 minutes :
=> Commande du concours à Nicolas Bacri : Drei romantische Liebesgesänge Op.126, dans un style proche des "décadents" allemands. 15 minutes environ.
=> 1 pièce ou ensemble de pièces composé après 1990.
=> 1 mélodie française (ou ensemble de mélodies) du premier XXe siècle.

C) Finale de 30 minutes :
Programme libre, devant contenir au moins une mélodie française.

De ce fait, on pouvait évaluer aussi bien les capacité dans le lied que dans la mélodie, et dans toutes les époques concernées par le genre (romantique, décadent, contemporain - pour faire simple).

La finale a manifestement été captée (mais je ne parviens pas à mettre la main dessus, rien sur le site du Concours, de l'Université Lyon II, sur la Webradio de France Culture... si plus rien n'est disponible une semaine après le concours, ça devient compliqué !), mais on trouve surtout aisément la demi-finale sur YouTube (même pas clairement recensée sur les sites officiels, j'ai dû passer par le moteur de recherche de YouTube pour la trouver !). C'est la seule à avoir été captée en vidéo, et c'est bien dommage, parce que la pièce imposée (agréable, accessible aux interprètes et au public, mais sans saillance particulière, comme souvent avec Bacri) occupe l'essentiel du temps imparti. Par ailleurs, la mélodie contemporaine n'est pas forcément la plus propice à l'expression de jeunes artistes "forcés".

Je regrette surtout l'absence de captation de la session de qualification (je suppose qu'il s'agit de faire des choix, et de protéger ainsi l'image du concours en captant les sessions les plus restreintes), où l'on trouve généralement une plus grande diversité de personnalités... et où figuraient surtout les quatre cycles proposés par Bru Zane ! Moi qui espérais collectionner les belles versions de Marjolie à cette occasion... [Pour les curieux, le seul disque du commerce (Saint-Denis / Godin) est merveilleux et idéal. Mais en entendre d'autres ne peut pas faire de mal !]

3. Palmarès et candidats

Demi-finalistes :

  • duo CONTRASTE (Cyrille Dubois et Tristan Raes) ;
  • duo PAQUIN et BROEKAERT (Andréanne Paquin et Michel-Alexandre Broekaert) ;
  • duo IRIS (Lamia Beuque et Claire Schwob) ;
  • duo DIX VAGUES (Clémentine Decouture et Nicolas Chevereau) ;
  • duo CEZALY (Céline Mellon, et Elizavetha Touliankina) ;
  • duo BRIOSO (Zsofia Bodi et Nikolett Horvath) ;
  • duo FUJII et MOTOYAMA (Rena Fujii et Norihiro Motoyama) ;
  • duo SOLENN et NAOKO (Solenn Le Trividic et Naoko Jo) ;
  • duo OXYMORE (Etienne Bazola et Thomas Costille) ;
  • duo MAYENOBE et JULIEN (Benjamin Mayenobe et Marion Julien).


Finalistes :

  • duo CONTRASTE (Cyrille Dubois et Tristan Raes) ;
  • duo PAQUIN et BROEKAERT (Andréanne Paquin et Michel-Alexandre Broekaert) ;
  • duo IRIS (Lamia Beuque et Claire Schwob) ;
  • duo DIX VAGUES (Clémentine Decouture et Nicolas Chevereau).


Prix :

  • 1er prix Ville de Lyon (10.000 €€)+ Coup de coeur Bayer & Prix du Public (8.000€ €) : Duo Contraste (Cyrille Dubois, ténor ; Tristan Raes, pianiste) - France
  • 2ème prix ADAMI (7.000 €) : Duo Paquin-Broekaert (Andréanne Paquin, soprano ; Michel-Alexandre Broekaert, pianiste) - Canada
  • 3ème prix (5.000 €) : Duo Iris (Lamai Beuque, mezzo soprano ; Claire Schwob, pianiste) - Suisse
  • Prix Sacem pour la meilleure interprétation de la pièce de Nicolas Bacri : Duo Dix Vagues (Clémentine Decouture, soprano ; Nicolas Chevereau, pianiste) - France


4. Interprétations

N'ayant pu être sur place et considérant que seule la demi-finale est accessible à ce jour, il va de soi que mes commentaires sont à lire non seulement à l'aune de mes limites et subjectivités, mais de surcroît à celle de cette seule épreuve, avec tous les biais que cela suppose.

Le premier prix à Cyrille Dubois n'est pas une surprise : ténor clair (presque aigrelet), prodigue en sons droits, au français parfait et expressif, un peu le genre Mathias Vidal (voix un peu courte mais grand spectre expressif, particulièrement en français). Idéal pour la mélodie, où il brille effectivement ; et il est clair qu'à ce concours, il écrabouille (sans exagération) une bonne partie de la concurrence. Mais la concurrence est un peu déloyale dans la mesure où il fait déjà carrière : il enregistre des disques (Messe de Schumann avec les Cris de Paris, Tistou les pouces verts de Sauguet avec le Philharmonique de Radio-France, petits rôles dans le Paradis Perdu de Dubois et Renaud de Sacchini - avec Rousset !). Et il chante régulièrement (certes, depuis un ou deux ans) dans les plus prestigieuses salles d'Ile-de-France : Opéra-Comique, Athénée, Opéra Royal de Versailles. En janvier dernier, il avait même droit à un récital à l'Opéra de Paris, Amphi Bastille ! Certes, avec l'argument marketing de Michel Dalberto à l'accompagnement, mais tout de même, ce n'est plus exactement ce qu'on peut appeler un débutant dans la carrière...
En plus de cela, son choix de pièces complémentaires était très avisé : son allemand étant moyen, il s'en est tenu au français, avec des pièces de Théodore Dubois (autres que les Marjolie, un peu moins "dramatiques" mais délicieuses) pour les mélodies du premier XXe, et des mélodies françaises de Graciane Finzi, dans un langage léger et totalement tonal, pour les pièces d'après 1990. Que des choses qui convenaient parfaitement à son caractère et demeuraient accessibles pour un public ou un jury en première écoute.

Je m'émerveille toujours de la façon dont, à travers le vingtième siècle, les pianistes accompagnateurs sont passés du statut de chefs de chant empesés à ceux de virtuoses polyvalents et remarquablement sûrs. Même en comparant avec ceux d'il y a deux générations, on n'entend plus aujourd'hui, chez les grands accompagnateurs, que des gens très sûrs de leurs doigts et de leur rythme. Ensuite, bien sûr, les personnalités fortes sont toujours rares, quelle que soit l'époque, mais il est trop difficile d'en juger sur quelques minutes de concours, aussi je m'en tiendrai au coup de chapeau technique. Evidemment, sur une série de trois petits récitals dans des styles très différents, le jury a eu matière pour juger de façon plus éclairée - d'autant qu'y figurent deux grands noms de l'accompagnement de lied & mélodie.




Le fossé est (très) important avec le deuxième prix.

Je m'explique mal, d'ailleurs, l'appréciation d'Andréanne Paquin par le jury. Elle incarne en effet ce qu'on peut appeler une voix de Conservatoire, c'est-à-dire une voix travaillée et utilisable professionnellement, mais qui sent le labeur et les défauts de sa formation (où figurent pourtant les plus grands professeurs de lied & mélodie) : attaques molles, intelligibilité faible, opacité des sons, et même un vibrato à forte amplitude très préoccupant - non seulement il est moche et défigure la ligne, mais surtout il n'apparaît en principe qu'en fin de carrière, chez des voix fatiguées, mal utilisées, ou au moment des altérations hormonales de milieu de vie. Dans un choeur, ou même pour certains rôles d'opéra, c'est exactement ce que je n'aime pas, mais c'est tout à fait viable (si l'état de la voix demeure stationnaire) ; en revanche, pour le lied, ce son qui fait opéra surtout par ses défauts ne pardonne pas. Et forcément, l'expression (pas particulièrement subtile par ailleurs) ne peut pas s'épanouir avec ces moyens techniques. A telle enseigne que j'ai été surpris en m'apercevant qu'elle servait comme soprano, tant l'aigu me paraissait bloqué.
Je ne voudrais pas ajouter le poignard au poison, mais j'ai aussi trouvé le choix de répertoire complémentaire un peu "facile" : les inévitables deux Aragon de Francis Poulenc (servis avec assez de peu verve, surtout dans le second, largement inintelligible et très embarrassé dans les passages en voix de tête), et la vocalisation exaltée de Je t'aime d'Isabelle Aboulker. Des choix grand public, disons. Pourquoi pas, même si cela va un peu à rebours de l'esprit de ce concours ; mais c'est à mon avis risqué si l'on ne propose pas une exécution impeccable ou palpitante.




L'impression, quoique nettement plus positive, était assez similaire pour le troisième prix, Lamia Beuque. Le son est un peu plus net du fait de la tessiture de mezzo-soprano, mais de même, les attaques peu nettes, le texte flou et jamais accentué, le timbre indéfini et un peu visqueux... j'y entends une professionnelle capable de faire son chemin, mais assurément pas quelqu'un susceptible d'être récompensé pour ses services rendus dans le domaine de la mélodie - plutôt un contre-exemple stylistique. Contrairement à Andréanne Paquin, cependant, le timbre n'est jamais désagréable (à défaut d'être réellement identifiable). Vraiment, j'ai l'impression qu'un manque de culture sonore, ou bien de mauvaises représentations de l'étudiant ou du professeurs, poussent à créer des instruments qui "font opéra" en opacifiant et tassant au maximum... sans que ces défauts de jeunesse soient jamais corrigés, tant que l'instrument est assez sonore... Question qui outrepasse tout à fait la question du concours, il est vrai.
En revanche, le programme complémentaire se révèle profondément original, proposant les mélodies d'Arthur Honegger avec leurs circuits harmoniques tortueux, à peu près jamais données en concert (il faut dire qu'elles sont plus fascinantes à lire que réjouissantes à entendre), et les mélodies de Caroline Charrière (dans un genre très néo-décadent, finalement assez proche d'Honegger dans son équilibre franco-germanique fin-de-siècle).




Clémentine Decouture m'impressionne bien davantage. Quoique la voix ait de toute évidence un centre de gravité plus haut que les candidates précédentes, la stabilité de l'émission est parfaite sur toute la tessiture, et le timbre clair et assez rayonnant (belle ouverture arrière du timbre, l'exact opposé des sons bouchés décrits précédemment) est équilibré jusque dans le médium et le grave. De ce fait, diction beaucoup plus limpide, et qui paraît immédiatement plus expressive. Pour ne rien gâcher, un petit vibrato serré délicieux - par moment, on croirait le timbre de Mady Mesplé greffé sur un instrument un peu plus lyrique. J'ai l'impression aussi, peut-être fallacieuse (toujours se défier des micros), d'une projection très dynamique.
Outre les incontournables Aragon de Francis Poulenc (mais très bien maîtrisés), un joli choix dans le genre badin, virtuose distancié avec La Diva de Claude Pascal - là encore, une oeuvre complètement tonale aux harmonies simples, bien écrite pour la prosodie et la voix. Etrangement, elle ne récolte que la médaille en chocolat du Prix Sacem pour la meilleure interprétation de la commande de Nicolas Bacri (comprenez : le prix du finaliste qui n'a rien eu d'autre, car c'est ainsi que ce type de récompense est traditionnellement attribué, et rarement en fonction du goût profond du compositeur ou du jury). Pourtant, le potentiel est énorme ; qu'elle prenne seulement garde à ne pas forcer son instrument (pas tant en largeur de rôle qu'en style d'émission), il pourrait évoluer vers un peu d'acidité qu'on sent poindre çà et là dans les moments délicats.




Parmi les autres demi-finales écoutées (pas toutes !), mon attention a été retenue par Benjamin Mayenobe : voix de baryton sèche (façon Addis), très propice à la déclamation, très expressive et au besoin éclatante. Choix en conséquence très avisé d'extraits des Histoires Naturelles de Maurice Ravel, et d'une des Cantates de Bistrot de Vincent Bouchot - reproduction amusante des Brèves de comptoir'' de Gourio, qui n'appelle pas forcément la réécoute, mais dont les éclats prosaïques permettent de briller efficacement en concours.




Il est très difficile de juger des voix de basse sans être dans la salle, et celle d'Etienne Bazola semble un peu courte en retransmission (alors que cela peut être tout à fait le contraire en salle). En tout cas, diction soignée, facilitée par la tessiture, et la création de Bacri sonne beaucoup plus naturellement avec lui. Choix intéressant des suppléments du côté de Claude Debussy et d'un Richard Dubugnon tempêtueux (ici encore, assez traditionnel du côté du langage).




Etait-ce une méforme, Céline Mellon, qui fait par ailleurs un bon début de carrière (soprano solo dans une Passion avec Koopman, ai-je vu...) a chanté sa demi-finale constamment forcée - la matière de la voix est très engageante, mais le son est insuffisamment soutenu et sonne toujours poussé, avec un effet désagréable à l'oreille, catastrophique sur la diction (rien saisi de ce qu'elle a chanté), et sans doute dangereux pour sa fatigue vocale à assez court terme. Je n'ose imaginer l'épuisement lorsqu'il faut rivaliser avec un orchestre, d'autant que la voix est peu riche en harmoniques faciales.
En complément, chansons grecques de Maurice Ravel et une assez plaisante song de John Corigliano.

5. Bilans

L'atout du concours, indépendamment de son jury au plus haut degré de compétence, réside dans le répertoire à la fois libre (ce qui permet quelques belles découvertes dans des régions habituellement peu pratiquées en concert) et habilement imposé (les cycles sélectionnés par les chercheurs de Bru Zane). Du côté des participants, le plaisir d'entendre Cyrille Dubois comme au concert, et des révélations intéressantes, en particulier Clémentine Decouture ; mais Benjamin Mayenobe et Etienne Bazola manifestent de belles qualités, aussi bien pour ce répertoire que pour l'opéra. Le sens du palmarès me demeure en revanche quelque peu obscur, une exégèse n'aurait pas été de refus.

Je regrette surtout l'absence de diffusion des épreuves éliminatoires, ce qui est finalement le signe que la manifestation a suscité le désir...

Si vous souhaitez découvrir les Chansons de Marjolie, les lutins en ont gribouillé une version (vague arrangement intégrant les lignes vocales au piano) qui permet d'entendre un peu le ton d'ensemble, à défaut d'en rendre la grâce. Mieux encore, le Palazzetto Bru-Zane permet d'écouter la dernière mélodie du cycle dans l'excellente version Saint-Denis / Godin.


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